Aujourd’hui je reçois un article de Carole Dionne, collaboratrices du magazine planifiez vos rêves que je remercie.
Être ou ne pas être, voilà une question que je me suis souvent posée…
Toute jeune, je me sentais différente des autres, comme si je venais d’une autre planète. Ce sentiment a influencé mon chemin de vie et m’a amené à rencontrer régulièrement des gens qui ont de la difficulté à vivre avec une différence. Que ce soit parce qu’ils ont des rêves au fond de l’âme qu’ils n’osent pas dévoiler à leurs proches par peur du jugement. Que ce soit en raison d’une différence d’orientation sexuelle, une différence dans leurs valeurs, une couleur de peau différente de la masse qui les entoure…
Ce sentiment de se sentir différent est souffrant et crée une impression d’isolement.
Vous arrive-t-il de vous sentir différent parfois ou souvent ?
Quoi faire pour en arriver à vous accepter vous-même ?
La première chose à faire est de vivre dans un état d’éveil. Être éveillé veut dire être présent à chaque instant et ne pas fonctionner sur le pilote automatique ou sous hypnose sociale. On réalise rarement que nous subissons de l’hypnose sociale et pourtant, c’est souvent le cas.
L’hypnose c’est de la suggestibilité, donc, à chaque fois que j’entends un message subjectif, je suis sous hypnose. Tous les messages à la radio et à la télévision qui suggèrent tels ou tels attitudes, comportements, tels produits à consommer sont de la suggestion et si je suis une personne influençable, je risque de faire ce qu’on me dit.
Plusieurs personnes vivent pour le métro-boulot-dodo. Ils ne sont pas dans un état d’éveil ; ils sont sur le pilote automatique.

S’éveiller pour mieux s’élever, voilà ma maxime. Je dois être présente à tout ce que je vis en moi et autour de moi, car je sais très bien que tout ce qui est à l’intérieur de moi reflète à l’extérieur et que tout ce qui est à l’extérieur reflète à l’intérieur.
Si j’ai de la difficulté avec la différence, c’est probablement parce que je n’accepte pas ma propre différence.
Chacun de nous sommes des êtres uniques. Nous avons chacun notre couleur et c’est ce qui fait la beauté de la vie. En automne, lors des changements de couleurs des feuilles des arbres, on s’émerveille devant tant de diversité. Pourquoi ne fait-on pas de même quand il s’agit de soi-même? Chacun de nous est un être à part entière. Pour ma part, je sais que je ne suis pas meilleure que l’autre : « je suis ce que je suis ».
L’acceptation est une étape dans le processus du deuil qui m’amène à me reconstruire et je sais très bien aujourd’hui que je ne peux rien changer si je ne l’ai pas accepté. Par exemple, si je veux perdre du poids, j’ai intérêt à accepter ce surplus de poids pour être capable de changer et d’en perdre. Pour accepter ma différence, j’ai avantage à m’accueillir tel que je suis et arrêter de me comparer aux autres. Je suis un être unique.
La différence fait peur aux gens et les rend parfois intolérants, voire violents. J’ai vécu les dommages collatéraux de cette souffrance, car j’ai grandi plusieurs années dans la violence. Un voisin avait pris en grippe mon père et parfois quand celui-ci approchait trop près de chez lui, il sortait et le battait à coup de poing ou de roche.
J’ai expérimenté très jeune à quel point l’homme peut faire des choses blessantes parce qu’il n’accepte pas la différence. L’homme souffrant et non éveillé peut accomplir des actes destructeurs.

Une clé pour faire cesser cette souffrance est de trouver un sens à celle-ci. Je vous invite donc dès maintenant à vivre de façon éveillée plutôt qu’endormie. Pour ce faire, vivez pleinement l’instant présent. Le meilleur symbole qui représente cet état pour moi est la croix. La ligne horizontale représente l’état endormi de l’homme et celle qui est verticale représente l’homme éveillé.
S’accepter dans ses forces comme dans ses vulnérabilités peut être le travail de toute une vie. Par contre, je sais que plus je suis éveillée, plus je chemine sur la voie de l’individualité, vers mon, « Je SUIS ». Ce qui me rend un meilleur humain et me rapproche de ce qui est le plus précieux, « mon humanité ».
À la base, nous sommes tous AMOUR. Ce sont nos interprétations des événements qui transforment nos attitudes et nos comportements en non-amour. Ce sont les blessures que nous sommes venus transcender qui me font me dépasser.

Et tout passe par l’acceptation.
La vie est une immense école d’apprentissage. Ne sommes-nous pas tous des « apprenti sages » ?
Même si je ne comprends pas toujours, j’accepte. J’apprends à accepter ce qui est : le beau comme le moins beau, le vrai comme le faux, le blanc comme le noir. C’est tellement moins souffrant de vivre en mode acceptation.
Je vois régulièrement en consultation des hommes, des femmes, qui portent une blessure de non-amour. Ils ne s’aiment pas. On dit que l’amour peut transporter les montagnes. Imaginez ce que vous pourriez accomplir si vous parveniez à vous aimer pleinement!
Je vous invite à aimer ce que vous êtes en pleine conscience. Vous ferez ainsi des pas vers un être éveillé vivant dans sa lumière et vers la lumière. Accepter « ce qui est » est beaucoup plus doux que de résister, car on dit que « tout ce à quoi je résiste, persiste».

Nous sommes sur Terre pour nous dépasser et mettre à profit nos dons, talents, compétences au service de la communauté afin de grandir tous ensemble dans l’amour de soi et dans l’amour de l’autre à travers nos différences. Imaginez la belle couleur que l’on donnera à la vie si on y parvient…
Je sais qu’il y a une énergie universelle puissante qui est là et veut mon bien donc je m’y abandonne en acceptant tout ce qui est en moi et autour de moi afin d’être bien dans ma tête, dans mon cœur et dans mon âme. Afin d’être… En harmonie avec les vagues de la vie…
Merci Carole Dionne pour la rédaction de cet article ainsi que le magazine planifiez vos rêves !
Bel article! Très inspirant à vivre à la verticale.
J’ai lu récemment que l’amour, c’est souhaité que les gens soient heureux et la compassion nous permet de d’espérer que les gens guérissent leurs blessures. Je crois que nous pouvons aussi nous donner une bonne dose d’amour et de compassion. 😉
Bonjour Catherine vous avez de belles paroles de sagesse. Oui l’amour c’est plus puissant que tout. L’amour de soi avant tout afin de vivre des relation gagnant-gagnant et non de co-dépendant. Merci pour votre beau message et je vous souhaite plein d’amour! Carole Dionne
Pour finir une petite chose sympathique à prendre en compte. Aimez le vide, l’espace que vos yeux conçoivent entre « vous » et TOUT le manifesté, n’ayez pas peur de ce qui peut advenir, être, se présenter dans cet espace car en réalité il n y aucun espace vide, il n y a rien de plus ou de moins qui s’y passe à part ce que vos yeux ont peur de voir. Le coeur le conçoit, pas les yeux. Ce qui fait peur c’est ce qu’il pourrait se passer, pas ce qu’il se passe, le yeux sont frileux et menteurs.
Mais l’amour n’est pas conditionnel, la forme, le reflet de l’amour si, donc la peur se présente. Si la peur prend le bide, l’amour n’est pas loin de vous justement ahahahaha, la peur que vous ressentez permet de prendre conscience de ce que nous sommes vraiment lorsque la forme disparaît. L’obscurité en est un bon exemple.
Merci Gilles de ce beau partage et également merci de m’avoir lu!
Bonne continuité de cheminement à vous!
Carole Dionne
Merci à vous Carole et Maxime pour partager un peu d’harmonie. Ce que je dis est une goutte dans l’océan, chacune,chacun vis,apprends à son rythme. Bon courage à vous.
Un sujet intéressant. Je dirais que l’on a pas peur d’être ou ne pas être mais plutôt de ressentir soi ou les autres et de se laisser traverser par ce que le « je » ressens car « je » est rassurant mais le « je » de l’autre pas vraiment. Ceci fait que ce que le « je » ressent est pris comme tel, comme si l’on devenait l’autre, les autres.
Tout est très émotionnel, si le corps émotionnel est considéré comme « moi » à l’ intérieur sans en avoir conscience, je vais ressentir toute la manifestation en moi et avoir peur de disparaître dedans et donc diviser, refuser, changer, résister face à l’autre car toute la manifestation n’est pas toujours agréable effectivement mais ne pas l’accepter c’est le|la devenir sans même s’en rendre compte même si l’on pense ne pas l’être ou le devenir.
Une chose à remarquer est que l’émotion et un sac autour de soi qui devient tout ce que vous pensez au moment même où vous le concevez. Ce sac est comme les idées, c’est une ILLUSION de la forme, du manifesté, de ce qui est autour de vous, loin, pas loin, possible, pas possible. Le problème réside dans le fait d’en avoir conscience ou pas. NOUS NE SOMMES NI NOS IDEES, NI NOS EMOTIONS et la souffrance c’est s’attacher au mouvement, vouloir figer le mouvement et c’est la FIN. Ne pas comprendre et aimer l’impermanence absolu, c’est souffrir. La finalité ce n’est pas de durer éternellement dans le mouvement mais d’être une étincelle dans l’immuable éternel.