Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un thème qui nous touche tous et que nous avons tous vécu à un moment ou à un autre dans notre vie, j’ai nommé : la SOUFFRANCE !
De la simple gêne au profond mal-être, le vocabulaire est différent mais appelons un chat un chat, si vous n’êtes pas pleinement heureux(se), alors, une partie de vous est en souffrance ! Inutile de minimiser ce qui est de toute façon là, au risque de le voir grandir !
Qu’est-ce que la souffrance ?
La souffrance est avant tout une information, communiquée par des émotions. Une souffrance est donc de nature émotionnelle et, comme toutes les émotions, si elle est là, ce n’est pas par hasard !
Si vous n’êtes pas convaincu de la nécessité de nos émotions, lisez ces articles, ils pourront vous aider à mieux comprendre ces manifestations ainsi que les conséquences dramatiques d’une non-écoute de ces émotions.
- Des émotions pour quoi faire ? Les connaître, les reconnaître et les installer pour être heureux
- Vidéo : Comprendre la guidance intérieure – Thierry Janssen (2:21 mn)
En effet, toutes nos émotions ont un sens, un but, et une raison d’être : celui de nous permettre de nous rapprocher de nous-même.

La souffrance est le meilleur moyen que la nature et que la vie ont trouvé pour nous obliger à nous poser les bonnes questions, tout simplement parce que quand tout va bien, on ne se pose pas de question !
Il est donc nécessaire d’aller moins bien pour enfin s’occuper de son épanouissement
C’est bien normal me direz-vous, et oui, ça l’est en partie.
En fait, tant que ce que nous faisons est « juste » pour nous, dans le sens que tant que ce que nous faisons nous permet de nous rapprocher de « ce pour quoi nous sommes fait », alors oui, tout se passe pour le mieux et nos émotions sont au « vert ».
Là où cela se gâte, c’est quand, pour X ou Y raisons (et il y en a beaucoup), nous ne voulons pas suivre notre voie évolutive.
Encore une fois, rien d’anormal, difficile de deviner ce qui est bon pour nous et comment savoir si nous sommes au bon endroit… En plus, personne ne nous a jamais expliqué ce fonctionnement.
Et c’est précisément ici que nos émotions nous sont EXTREMEMENT UTILES car elles nous préviennent !!! En fait, toutes les réponses sont en nous !
C’est ici que la souffrance est nécessaire !
Non pas que la souffrance soit obligatoire, mais disons que si nous n’entendons pas les premiers messages — ils peuvent prendre la forme d’intuitions, de simples gênes ou de petits maux — alors il faut bien parler plus fort pour que nous entendions ! La souffrance c’est le cri que tout le monde entend !
- Si je devais faire un raccourci, je dirais que nos émotions sont globalement positives lorsque ce que nous faisons a un sens profond pour nous. En d’autres mots, lorsque nous sommes à notre place.
- Et je dirais que nos émotions sont globalement négatives quand nous ne sommes pas en train de faire ou d’évoluer dans une voie bénéfique à notre croissance et à notre épanouissement.

Bien-entendu, pour que tout cela tienne, vous devez croire et porter en vous la conviction que vous êtes sur cette Terre pour quelque chose. Je vous recommande de regarder cette vidéo sur l’histoire de la petite âme pour mieux vous imprégner du sens de votre vie et de votre venue sur Terre.
Avez-vous une âme ? Savez-vous qui êtes-vous vraiment ?
Ainsi, la solution tant attendue pour cesser de souffrir est : d’écouter ses émotions suffisamment bien pour organiser sa vie en fonction de celles-ci et donc, de ce que l’on ressent.
Mais c’est là que ça coince !!
Des émotions, des émotions, et puis quoi encore ! Ce n’est pas ça qui va me rendre heureux, me faire gagner de l’argent, résoudre mon problème.., blablabla
ET BIEN JUSTEMENT SI !!!
Ce phénomène s’appelle « la résistance »
Je prends volontairement le cliché de base (qui est le plus difficile pour nous humain à résoudre et donc le plus répandu) : cette négligence de nos émotions.
Si nos émotions sont négligées c’est parce que la première tentative de notre mental ou de notre « personnage » ou encore de notre « égo » (tout cela est la même chose) est en premier lieu d’exclure ce qui le dérange. Cela part peut-être d’une bonne intention, mais c’est une erreur dans ce cas.
- « Je veux aller bien » dit-il, quitte à nier qu’il ne va pas bien du tout et à s’auto-persuader du contraire !

Photo par MaloMalverde
Mais comme tout déni, même s’il peut durer longtemps, cela fini toujours par nous revenir en pleine figure. C’est l’effet boomerang ou encore, comme dirait JUNG : « Tout ce qui est refoulé est projeté » !
Tout ce que je ne veux pas voir sera mis en scène dans ma vie par des évènements, des situations, des personnes, pour que justement je puisse en prendre conscience et ainsi trouver la voie de mon épanouissement.
Dans ce déni, il n’y a que de la souffrance et plus nous résistons à ce que nos émotions tentent de nous dire et plus la souffrance s’accentue jusqu’à ce que celle-ci ait raison de nous !
Sachez qu’ELLE GAGNERA TOUJOURS et ce, même si vous devez en mourir !!
A l’inverse, vous l’avez bien compris, c’est aussi la voie ROYALE pour s’épanouir.
Vous seriez alors à l’écoute de vous-même, et vous auriez confiance en vos guides intérieurs. Vous lâchez prise face à ce qui vous arrive dans le sens où vous ne cherchez pas à tout prix à obtenir une FORME alléchante ou soi-disant bonne pour vous, et vous vous laissez « porter par le flux ».
Difficile pour un égo rempli de peur ! C’est vrai mais c’est une question d’acceptation !
Découvrez ici les différents profils de personnalité et découvrez ainsi votre mécanisme de défense
Pour bien comprendre, il ne faut pas oublier que l’égo veux contrôler, veux dominer, veut savoir.., mais ce n’est pas possible. Cela n’existe pas ! C’est de l’illusion !
Le principe de l’illusion mentale
La vérité c’est que nous ne savons rien, puisque nous l’avons oublié !
Alors dans ce contexte, qui mieux que la vie ou que l’univers sait ce qui est bon pour nous ?!
Si vous ne supportez pas l’idée que quelqu’un d’autre que vous-même sache ce qui est bon pour vous, souvenez vous juste que quoi que vous ayez fait dans votre vie jusqu’à ce jour :
- Vous l’avez fait parce que vous le sentiez (émotionnelles)
- Vous l’avez fait parce que vous y avez cru (spirituel) le sens
- Et la FORME, ce à quoi cela ressemble, est venue d’elle-même dans le sens où, les tournures que prennent les évènements de votre vie se décident de seconde en seconde et que vous êtes incapable de les deviner précisément : VOUS NE DECIDEZ PAS DE LA FORME !

Photo par Roebot
Ainsi, en plus d’écouter ses émotions, il s’agit à présent de les suivre et d’arrêter de faire sa forte tête. En gros, de lâcher le mental !
Comment ? Et bien tout simplement en revenant au présent.
Donnez-moi une seule bonne raison valable de ne pas faire cet exercice de présence ?
Les raisons non valables sont :
- Je n’ai pas le temps
- Ca ne sert à rien
- Je ne sais pas comment faire
- Je ne peux pas rester tranquille
- J’ai essayé une fois et ça n’a pas marché
- Blablabla
Ici, votre mental a gagné et vous souffrez. Souvent vous êtes même dans la peau de la victime qui ne comprend pas pourquoi elle souffre et qui trouve cette vie injuste.
La vérité est tout autre : vous ne faites pas ce qu’il faut pour sortir de votre mental ou, vous ne vous rendez pas compte que tout est déjà en train de se réorganiser autour de vous et qu’en fait, ce n’est plus de la souffrance que vous vivez, MAIS UNE PERTE DE REPÈRE !!
Et cela est très différent car la souffrance est de la résistance et de la non-acceptation, tandis que le manque de repère est plus une étape transitoire qui intervient après ou simultanément le lâcher prise.

Photo par Wacko Photographer
A ce moment-là, nous flottons et nous ne savons plus trop. Nous devons alors redoubler de « présence » et d’écoute de nous-même pour traverser ce passage.
Enfin, nous devons être ouvert à toutes éventualités car la vie est en train de nous amener les fameuses Formes et ce serait dommage de ne pas les voir 😉
Soyez prêt à devenir une nouvelle personne !
Etape 1 :
Pour arrêter de souffrir vous devez reconnaître la souffrance et cesser de chercher à vous en débarrasser.
Si c’est trop dur pour vous (et ce serait bien normal que ce soit le cas) vous DEVEZ vous faire accompagner dans le monde émotionnel.
Cette première étape est OBLIGATOIRE. Si vous ne le faites pas, votre situation ne changera donc pas et vous continuerez de souffrir jusqu’à ce que vos émotions, relayées par votre corps, passent à la vitesse supérieure et vous fassent vivre encore plus de souffrance.
Etape 2 :
Vous devez écouter votre guide intérieur et lui faire confiance. C’est-à-dire à lâcher prise. Lâcher votre tête, votre égo et faire ce que vous ressentez vraiment, rien d’autre. Ce n’est pas forcément simple, alors engagez-vous réellement, ne faites pas qu’en parler, IMPLIQUEZ-VOUS.
Etape 3 :
Ce n’est plus de la souffrance mais un nouveau mode de fonctionnement. Il est basé sur votre « Être » et non plus exclusivement sur votre mental et votre égo.
C’est une nouvelle dimension bien plus écologique pour vous-même, un mode de fonctionnement plus complet, plus doux, plus dans l’amour. C’est LE mode de fonctionnement qui fera de vous une personne heureuse.. C’EST UNE CERTITUDE !!!
Pour cela, faites comme moi et méditez un peu chaque jour. Enlevez cette idée reçue qui vient de vous traverser la tête : cela n’a pas besoin d‘être long ni pénible, ni lourd de sacrifice.., le but est uniquement de revenir au présent en sortant du discours mental. En quelques minutes avec de l’entraînement cela est très envisageable.
Une méditation peut se faire assis, debout, allonger, en marchant, en repensant à vos pieds, à votre respiration.., bref, à n’importe quel moment de la journée et en faisant toutes autres sortes de choses.
Sourire à la vie

Photo par eMerzh
Très loin de la méthode COUÉ, vous voilà en paix, dans un état de fluidité émotionnelle. C’est-à-dire que vous ne faites pas opposition à ce qui vous traverse, vous vous laissez traverser, c’est tout !
D’instant en instant, vous ressentez des émotions positives et négatives car elles sont toutes en nous, et vous suivez juste la voie qui vous permet de vous épanouir et de vous réaliser le plus. J’en parle dans le dernier mini-séminaire.
Enfin, comprenez que tout cela est profondément bienveillant et que la souffrance n’est que le reflet d’une façon de faire obsolète. Un dicton dit ceci : « Quand tu en auras marre, tu arrêteras. »
C’est la même pour nous, quand nous en aurons marre de souffrir de quelque manière que ce soit, nous nous déciderons enfin à fonctionner différemment !
Pour vous mettre en route immédiatement :
- Catégorie : Méditation
- Une bibliothèque de livres incontournables ! Eckhart TOLLE N°4
- Le mécanismes de notre Égo grâce à l’Ennéagramme
Bonne intégration
À très bientôt
Maxime
tellement intéressant, merci j’ai appris beaucoup sur la souffrance !
Je suis en chemin pour arriver à mieux me comprendre
Avec plaisir Mél !
Bravo pour ce chemin, et belle continuation !
À bientôt
Maxime
Ping : Comment vivre la Saint-Valentin après une rupture amoureuse ? -
Bonsoir,
Merci pour ces conseils. Je souffre beaucoup depuis le décès de ma fille il y a 4 ans. Je crois que j’ai enfin accepté qu’elle soit partie mais je ressens encore tellement de tristesse, de peur et d’angoisses. Je me renferme sur moi-même et mon couple en pâtit énormément. Mon conjoint ne supporte plus de me voir souffrir et de ne pas pouvoir m’aider. Nous nous sommes éloignés, Je ne sais plus l’aimer et lui montrer… Je suis fatiguée et mon corps aussi me lance des signaux qu’il est temps que tout cela cesse. J’ai pourtant essayé plusieurs choses pour que mes émotions Négatives arrêtent De prendre toute la place (méditation, Reiki, hypnose…) Je ne m’en sors pas. J´ai l’impression que l’univers m’envoie des signes que je suis amenée à faire autre chose, mais je ne comprends pas de quoi il s’agit. Je suis tellement fatiguée de vivre dans la souffrance et de la faire subir à mes proches… comment faire ?
Auriez-vous des pistes et des conseils à me donner ?
Merci beaucoup
Bonjour Stéphanie. Tu as essayé de prier Dieu ? Pour t’aider, je te conseille de regarder le film « Mange, prie, aime. » J’espère que ça t’aidera. Paix sur toi.
Gorgui.
Bonsoir,
Merci pour ces conseils. Je souffre beaucoup depuis le décès de ma fille il y a 4 ans. Je crois que j’ai enfin accepté qu’elle soit partie mais je ressens encore tellement de tristesse, de peur et d’angoisses. Je me renferme sur moi-même et mon couple en pâtit énormément. Mon conjoint ne supporte plus de me voir souffrir et de ne pas pouvoir m’aider. Nous nous sommes éloignés, Je ne sais plus l’aimer et lui montrer… Je suis fatiguée et mon corps aussi me lance des signaux qu’il est temps que tout cela cesse. J’ai pourtant essayé plusieurs choses pour que mes émotions Négatives arrêtent De prendre toute la place (méditation, Reiki, hypnose…) Je ne m’en sors pas. J´ai l’impression que l’univers m’envoie des signes que je suis amenée à faire autre chose, mais je ne comprends pas de quoi il s’agit. Je suis tellement fatiguée de vivre dans la souffrance et de la faire subir à mes proches… comment faire ?
Auriez-vous des pistes et des conseils à me donner ?
Merci beaucoup
Bonjour Maxime,
Je me suis lancé, suite à un licenciement économique, ds une formation que je rêvais de faire depuis 10 ans, cela fait bientôt 4 mois et plus j’avance ds cette formation plus je me dis que ce n’est pas le chemin que je veux prendre, que je ne m’imagine pas exercer ce métier. Mes proches me disent de pousuivre, que j’attendais cela depuis longtemps, mais plus j’y pense, et plus mon esprit me dit ce n’est pas le bon chemin, je me referme et me rends presque malade.
Ai-je raison d’écouter cette voix qui me dit stop ?
Bonjour Séverine,
La question est complexe, je ne peux vous aider à y répondre sans vous avoir de vive voix.
Il faudrait considérer la chose de plus prêt.
Je suis disponible pour vous en session déblocage dans la « Box », ou encore en accompagnement individuel ?
Happy-Box :
https://heureux-dans-sa-vie.com/happy-box-le-bonheur-detre-heureux/
Accompagnement :
https://heureux-dans-sa-vie.com/les-accompagnements-personnalises/
À très bientôt !
Maxime
Merci pour ces mots qui parlent à mes maux. Du coup, j’ai décidé de partager ce texte que j’ai écrit dans une période où j’ai décidé d’accueillir mes émotions. Quelque part c’est aussi une forme de lâcher prise…
« Le jeu du nous dénoue le je »
« Il était une contrée ou « Nous » vivait en paix,
Du moins c’est ce que « Nous » pensait.
La solitude, personne ne connaissait.
Ou que « Nous » aille, quoi que « Nous » fasse,
Ceux qui le composait étaient bien trop liés
Sans doute conditionnés.
Si l’un de « Nous » se blessait, il était soigné
Si l’un de « Nous » s’égarait, il était retrouvé
Si l’un de « Nous » s’ennuyait, alors on l’occupait
Autonomie, différence, indépendance
Pour « Nous » n’avait juste aucun sens
Puisqu’au-delà du « nous », rien avait d’importance.
Si l’un de « Nous » hésitait, il était rattrapé pour ne pas s’égarer
Si l’un de « Nous » questionnait, une réponse toute trouvée l’arrêter de penser.
Tout était contrôlé et semblait fonctionner.
La colère, la tristesse, la joie, la peur, la honte, la surprise… Tout « ça » n’existait pas
Le soir venant « Nous » assis autour du feu,
Les anciens racontaient les histoires du passé
Jamais sans oublier les leçons héritées :
Rester soudés, veiller à continuer de ne faire qu’un
Et surtout éviter de s’éloigner de cette douce contrée
Au risque de s’y bruler !
Ici, tous se connaissaient, tous se ressemblaient
Tellement, que tout s’anticipait ou était maîtrisé
Si bien, que jamais rien ne manquait.
Les choses suivaient leur cours et se répétaient dans une monotonie que personne ne ressentait car rien de l’autre n’existait.
Pas de place pour désirer
Pas de place pour aspirer
Pas de place pour espérer
Un joli nid douillet, en fin c’est ce que « Nous » croyait…
Tout semblait si parfait, loin de toutes « impuretés », qu’évidemment l’Autre nié, au-delà de cette contrée, devait bien les envier.
Car bien tenu secret du plus grand des aînés, cet autre monde existait.
Sauf que, depuis toujours « Nous » s’était attelé
A bien s’en préserver
Et surtout inculquer, aux derniers arrivés, de s’en tenir cachés.
C’est ce qui de générations en générations était transmis
Et surtout bien inscrit dans l’esprit du « Nous »
Quand emporté par la nuit, un mort « sot » s’en allait, un autre à l’identique venait le remplacer.
Aucune tentation, permettait d’éviter toute frustration
Aucune contestation, permettait d’éviter toute confrontation
Aucune passion, permettait d’éviter toute sensation
Pas de place pour éprouver,
Juste un espace pour penser être sauvegardé.
Mais rien n’échappe à la vie, même celui qui se meurt…
Et le temps arriva qu’elle vienne prendre demeure
Dans cette lointaine contrée qui l’avait oublié.
C’est ainsi qu’un jour en s’éloignant du pré
Trois enfants égarés découvrir l’étranger.
Un homme seul, assis sur le bord de la route, dont les larmes coulaient sans pouvoir s’arrêter.
La ballade aventureuse de nos trois lurons leur avait donné soif.
Aussi, l’un de « Nous » s’approcha et à ces larmes goûta.
Il est à savoir, si ce n’est pas deviné,
Que dans cette contrée les émotions n’existaient pas,
Ou plutôt s’ignoraient.
Si tant est que les perles de pluie qui ruisselaient sur le visage de cet homme n’étaient pour ces enfants que ce qu’ils y voyaient avec facilité :
De l’eau, ayant pour unique et seul usage, que de se laver et se désaltérer.
Qu’elle fut la surprise de cet égaré, lorsque ses lèvres se déposèrent sur le visage de cet Autre et que ce liquide, qui de l’eau n’avait que l’air, se trouva au contact de ses papilles.
Au-delà du goût salé qu’aucun de « Nous » ne connaissait, ce sont d’étranges sensations qui vinrent l’habiter, sans qu’il puisse les nommer.
Le tourbillon des sens, pourtant bien verrouillé, se mit à envahir ce corps et cette âme, pourtant si bien couvés,
Tenus inanimés par des secrets scellés.
En vérité, l’Autre l’avait contaminé,
L’étranger avait pénétré,
Le laissant seul au milieu de ce « Nous indifférencié »,
Mais plus proche que jamais
D’un destin à tracer en toute liberté.
L’étranger, quant à lui, regarda ce spectacle serein et apaisé :
« Un seul suffit pour libérer les autres ! » se dit-il.
Tel le colibri, il avait accompli sa part du travail.
Et tournant les talons il chuchota doucement
» A présent cet enfant pourra changer de rail et détourner ce train, qui, depuis trop longtemps, déraille… » »
Bonjour, J’ai été voir ce site non pas pour moi mais pour ma chérie qui elle, souffre et se fais torturé psychologiquement, j’aimerais lui montrer ce site mais elle va me dire que c’est des conneries (j’ai essayé avec un autre site mais qui marchait vraiment pas) du coup, qu’est-ce que je dois lui dire pour qu’elle fasse ça et qu’elle se débarrasse de cette torture ???
Monsieur, pouvez vous me dire comment une femme qui est battue et violée à répétition, enEgypte peux faire pour decider d’être heureuse, allors que c’est son environnement qui est nefaste.Ses émotions sont bien là pour lui dire qu’elle devrait fuir mais elle ne le peux pas.Elle ne peux donc que les écouter et ne pas y obeir.Elle ne peux qu’accepter d’etre malheureuse et en etre consciente.Quelle difference y a t il entre la resignation et la resiliation?
Bonjour,
Dans la résiliation, il y a la notion d’acception. C’est d’être conscient que la situation est telle qu’elle est. C’est une forme de lâcher prise sur des éléments que l’on ne maitrise pas. Cependant, dans cette résiliation, il y a également cette notion de recherche de solutions, contrairement à la résignation qui elle, nous transforme en victime.
Dans la résiliation, on accepte la situation, car lutter contre « ce qui est présent » est illusoire, c’est aussi une forme de sagesse, mais, on ne baisse pas les bras pour autant, et on ne laisse pas la fatalité nous envahir. J’accepte ce qui est tout en souhaitant autre chose ET tout en mettant en place ce qui est possible de mettre en place.
Voilà la différence entre résignation et résiliation.
Selon les recherches scientifiques de la psychologie positives, notre environnement est responsable de notre bonheur à hauteur de 10% seulement, même en Égypte. Pour 40% c’est une décision personnelle, notre libre-arbitre, le travaille que nous faisons sur nous ou pas, et pour 50% ce sont nos gênes.
Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions, car nous sommes donc responsables d’au moins 40% de notre bonheur, ce qui est énorme.
Maintenant, le cas que vous citez est clairement extrême, et il va sans dire que certaine mission d’incarnation semblent plus difficiles que d’autres, même si toutes ont un sens.
Maxime
Bonjour,
Merci pour cet article, je sais d’où vient l’origine de la souffrance.Est-ce vrai que pour le choix du partenaire ce sont des scénarios non-dite de l’histoire familiale qui se rejoue?Dans ce cas comment faire face aux souffrances si les émotions sont reconnues mais non bien gérer? A part la méditation auriez-vous d’autres conseils?
Merci
Cordiales salutations.
nadia
Bonsoir Maxime,
Je vois ici que vous développez un peu la maxime(je ne me souviens plus de l’origine, donc, je dirai que c’est un proverbe chinois) « ce que vous n’apprenez pas dans la douceur vous l’apprenez dans la douleur » (dans ce contexte en tous les cas).
Mais ce que je n’arrive pas à comprendre (au sens global, et surtout pratique) c’est cette notion de lâcher prise, et en même temps écouter mes émotions (pour moi ce sont deux concepts complètement incompatibles). J’ai lu beaucoup d’articles, j’ai lu le livre (le pouvoir du moment présent, et relu ), et d’autres livres de développement personnel, dans au moins trois langues, mais j’avoue que cette notion de lâcher prise m’échappe totalement.
quand je souffre soit je suis triste, soit je suis en colère. si j’observe uniquement cette émotion (de colère ou de tristesse), je ne peux la ressentir, est ce que ce n’est pas cela nier ses émotions (étouffer ces émotions).
Qu’est ce que je ne saisis pas ? où est ce que je fais confusion ? vous devez vous dire que je ne dois pas avoir lu le livre d’Eckart Tolle pour poser ces questions. Je suis incapable d’appliquer (de méditer) ce que l’auteur (et vous même) préconisez pour me ramener au moment présent.
bien à vous.
Bonjour Rima,
Oui je pense que c’est cela nier ses émotions en effet.
Que ce passe-t-il alors quand vous observez la colère ? Rien ? Comment savez-vous que vous êtes en colère alors ? D’ou vient l’information que vous êtes en colère si ce n’est pas un ressenti et donc une émotion ?
Là, il y à un refus, peut-être générer par de la peur. Cela s’appelle « résister », c’est donc l’inverse du lâcher prise.
Entrainez-vous tous les jours, pendant 5 mn à méditer, ca va venir…
Bon courage
Maxime
Bonjour Maxime,
Je me suis lancé, suite à un licenciement économique, ds une formation que je rêvais de faire depuis 10 ans, cela fait bientôt 4 mois et plus j’avance ds cette formation plus je me dis que ce n’est pas le chemin que je veux prendre, que je ne m’imagine pas exercer ce métier. Mes proches me disent de pousuivre, que j’attendais cela depuis longtemps, mais plus j’y pense, et plus mon esprit me dit ce n’est pas le bon chemin, je me referme et me rends presque malade.
Ai-je raison d’écouter cette voix qui me dit stop ?
Je te propose d’aller lire sur le blog de Porteur de flambeau… elle répond exactement à ta question