La nécessité de la souffrance, un sujet épineux à explorer. Plongeons directement dans cette question cruciale : la souffrance est-elle inévitable, et si tel est le cas, quel rôle joue-t-elle dans nos vies ?
Découvrons ensemble comment aborder cette dimension délicate, et surtout, comment la comprendre pour s’en libérer.
Accompagnez-moi dans cette exploration où nous démystifierons la relation complexe entre la douleur et la souffrance, cherchant des réponses concrètes pour éclairer notre chemin vers le bien-être.
Bonne écoute
Maxime
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La souffrance est-elle nécessaire ? Si oui, à quoi sert-elle ? Si non, comment l’éviter ?
1. Important : La Douleur est Inévitable
La douleur :
Imaginez-vous les doigts coincés dans la porte ! Ça fait mal !! Ceci est une douleur.. La plupart du temps, et heureusement, elle est éphémère.
Dans un cas de la vie de tous les jours, comme un licenciement ou une rupture, il s’agit alors d’une information émotionnelle, la aussi, douloureuse. La perte, la peur, l’impuissance, l’abandon sont des informations émotionnelles « douloureuses »…
Encore une fois, cette information émotionnelle s’estompe d’elle-même rapidement si je sais m’en occuper et lui donner toute mon attention.
Souvenez-vous de cette image de l’enfant qui pleure devant vous : plus vous lui demandez de se taire, et plus il pleure. Plus vous vous rapprochez de lui pour le consoler, et plus il s’apaise….
Si vous utilisez cette même méthode pour vous occuper de VOTRE douleur émotionnelle, et plus vous êtes en paix !
Passons à la souffrance…
2. Important : La souffrance est Optionnelle
Je me suis donc coincé les doigts dans la porte, certe, il y a douleur physique mais pas encore de souffrance psychologique.
Quand soudain nait un discours :
- Tu te rends compte de ce qui m’est arrivé !!
- Il ne m’arrive que des soucis
- J’ai vraiment pas de chance
- Et maintenant comment vais-je faire ?
- Si cela se trouve je me suis cassé quelque chose
- Je ne vais plus pouvoir travailler à présent, je fais une activité manuelle
- Et mon patron va d’ailleurs peut-être me virer…
Vous voyez ce qui se passe dans la tête de la personne ? Sa douleur se transforme alors en souffrance…
La cascade vers la souffrance :
1. C’est la réaction mentale au déclencheur. Des pensées tourbillonnent dans votre esprit, comme des pensées catastrophiques ou des anticipations négatives, etc… Cette narration intérieure devient le terreau fertile où la souffrance prend racine.
2. Cette Projection Mental génère ensuite des émotions puissantes telles que la peur, la colère, la tristesse, la culpabilité… C’est comme si vous étiez pris dans un tourbillon émotionnel cette fois-ci, où chaque pensée négative renforce le sentiment de mal-être.
Il est fondamental de noter que la douleur physique des doigts dans la porte est inévitable, tandis que la souffrance générée par le discours mental est optionnelle…
3. Mais la souffrance ne s’arrête pas là. Elle peut également se manifester physiquement, avec des symptômes supplémentaires tels que des maux de tête, des tensions musculaires… Car le corps réagit à l’agitation émotionnelle, créant un cercle vicieux entre le corps, le mental et les émotions.
3. Les symptômes de la souffrance
La souffrance est caractérisée par la présence d’un responsable !
- C’est à cause de la porte, c’est à cause de Michel qui ne l’a pas retenue, c’est à cause de la vie qui m’en veut, c’est à cause de mon Karma.
Cette accusation me dédouane et m’énerve en même temps. Je me sens impuissant face à cette situation, surpris en même temps, mais vexé également…
- J’aimerais alors qu’il en soit autrement, je résiste à cette situation pourtant inéluctable puisqu’elle est déjà là !
- Et puis ce qui m’arrive est injuste voire affreux …
- Le sort s’acharne sur moi, non vraiment, je suis une victime.
- Normal la vie est de toute façon dure et à chaque jour suffit sa peine…
Tout ce discours facilement reconnaissable chez les personnes que nous côtoyons (nous-même parfois) comme le jugement, la critique et la victimisation sont les marqueurs d’une personne qui souffre…
4. Les conséquences de la souffrance
Plus la personne reste longtemps dans cet état, et plus elle devient cet état. C’est la loi de cause à effet.
- Plus elle pense que la vie est dure et plus la vie lui prouvera qu’elle a raison.
- Plus elle accuse, et plus elle aura de raison d’accuser.
- Plus elle subit et plus elle aura de preuves des moments dans lesquels elle a subi.
- Bref, plus elle souffre et plus elle a de raisons de souffrir…
Cela ne s’arrêtera pas tant que la personne ne fera pas une overdose de sa propre souffrance… À ce moment-là, elle aura une opportunité de voir la vie et les événements autrement… Suite au chapitre 7 😉
5. Comment sortir de la souffrance
La souffrance peut parfois sembler inextricable, mais il existe des voies concrètes pour la surmonter, la transformer voire l’éviter !
Sortir de la souffrance nécessite un effort conscient et une exploration profonde de notre monde intérieur, c’est la démarche dans laquelle vous êtes actuellement en lisant ces lignes et en vous faisant coacher.
La première étape consiste à reconnaître et accepter la DOULEUR.
Souvent, nous avons tendance à résister à cette information, ce qui ne fait qu’accentuer le problème et générer de la souffrance.
- C’est la peur de la souffrance qui maintient et amplifie la douleur
- L’acceptation de la douleur avorte la souffrance
L’acceptation de la douleur suffit à laisser circuler l’émotion (l’information de la douleur). Celles-ci se dissipent alors rapidement, il ne se passe rien de plus. Résiter contre la douleur est inutile, elle est déjà là.
- C’est un peu comme quand vous avez froid, plus vous vous contracter pour ne pas avoir froid, et plus vous ressentez le froid, et plus celui-ci est un problème.
- Plus vous vous détendez, plus vous acceptez d’avoir froid, et moins vous le subissez…
La seconde étape consiste donc à rester là sans rien faire
Dans une situation douloureuse, la surenchère est bien plus négative que positive, inutile donc de s’y risquer sous peine de tomber sur la victimisation ou la souffrance.
Le secret c’est donc d’OBSERVER sans “répondre” à l’information.
Simple à dire.
En développant une conscience attentive de vos pensées et émotions, vous créez un espace pour choisir vos réponses plutôt que de réagir automatiquement.
6. 3 techniques pour en finir avec la souffrance
Mettre un terme à la souffrance implique l’adoption de techniques et pratiques efficaces. Ces approches peuvent être intégrées dans votre vie quotidienne pour savoir agir rapidement et vous libérer au fur et à mesure des expériences.
1. La première technique consiste à apprendre à gérer ses émotions. Vous avez à votre disposition, la régulation émotionnelle qui passe par votre corps par exemple, ainsi que l’accueil pour embrasser votre part blessée.
2. La seconde technique est de maîtriser la méditation qui apporte elle-même la pleine conscience. Cette aptitude change la vie, vous le savez. Pourquoi ? Car cet état vous permet de vous détacher de la situation, du contexte, de la douleur…
On appelle cela l’observateur.
Plutôt que de vous identifier pleinement à vos émotions, vous serez alors capable de les écouter, ainsi que les sensations corporelles liées à la douleur, le tout sans jugement.
3. La troisième technique incroyablement efficace s’appelle l’équilibrage des perceptions. Lorsque la souffrance s’installe, prenez le temps d’examiner la situation avec un regard opposé.
Identifiez les aspects positifs ou les opportunités qui peuvent découler de cette expérience connoté négative, et peut-être même les inconvénients si cela ne s’était pas produit… Car grâce à cette situation, vous êtes devenue une nouvelle personne..
6. Oui, la souffrance est donc évitable à UNE seule condition
La douleur est une composante naturelle de la vie, qu’il s’agisse de douleur physique ou émotionnelle. Cependant, la souffrance découle de notre réaction à cette douleur. En reconnaissant que la douleur elle-même est inévitable, mais que nous avons le pouvoir de choisir notre réponse, nous nous échappons de la spirale de la souffrance.
La résilience ne signifie pas l’absence de douleur, mais bien d’accepter ce que nous ne pouvons changer. Puis d’agir en conscience pour une vie meilleure.
Autrement dit : La souffrance n’existera plus dans votre vie tant et aussi longtemps que vous serez en mesure d’OBSERVER la douleur sans y réagir, ni mentalement ni émotionnellement.
7. A quoi peut nous servir la souffrance ?
Plutôt que de la considérer comme une ennemie à éviter à tout prix, la souffrance peut, étonnamment, jouer un rôle significatif dans notre développement personnel.
Les moments difficiles nous poussent à remettre en question nos croyances, à nous réévaluer, et à rechercher des réponses plus profondes sur nous-mêmes et sur la vie en général. La souffrance peut être le point de départ d’une transformation intérieure puissante.
De plus, ayant connu la douleur, nous devenons également plus empathiques envers les autres. La compassion naît de la compréhension partagée des luttes humaines, créant ainsi des liens plus profonds et significatifs avec ceux qui nous entourent.
8. Ce qu’il faut retenir.
- La douleur est inévitable, mais la souffrance est optionnelle.
- Vous avez le pouvoir de choisir comment réagir aux défis de la vie.
- La gestion émotionnelle, la méditation, et l’équilibrage de vos perceptions libérera votre vie de la spirale de la souffrance.
- N’oubliez pas que la souffrance peut être une enseignante précieuse, catalysant la croissance personnelle et renforçant vos liens avec les autres à travers la compassion.
- Chaque moment difficile offre une opportunité de transformation et de choix conscients.
- Embrassez cette réalité, libérez-vous de la souffrance inutile, et façonnez votre vie avec intention.
En lien avec le thème du jour :
- Les accompagnement privés pour vous aider à changer de point de vue
- Le livre : Le pouvoir du moment présent – Guide d’éveil spirituel – De Eckhart Tolle (Auteur), Annie Ollivier (Traduction)
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Une réponse
La différence entre l’avant et l’après, quand on a intégré le concept que la souffrance vient principalement du mental, c’est qu’on n’accuse plus les circonstances ou les autres de notre souffrance. Quand je dis « tout est juste, c’est mon karma », ce qui change c’est le « à cause de ». Nous sommes dans l’acceptation de ce qui nous arrive sans un jugement à connotation négative. Aucune épreuve ne nous est envoyée sans que nous ne soyons en mesure de la surmonter. En cela, la méditation est d’une grande aide… Merci à toi Maxime de m’avoir fait découvrir cette technique spirituelle grâce à laquelle j’ai grandement progressé. Gratitude