Nous passons notre vie à nous définir : un prénom, un métier, des émotions, des croyances.
Mais que reste-t-il lorsque nous retirons ces étiquettes ? Une présence pure, consciente et paisible.
Se relier à son ÊTRE, c’est découvrir cette dimension profonde de nous-mêmes qui ne se laisse pas enfermer dans les cadres de l’identité pour vivre une existence plus libre et authentique.
Plutôt que de le comprendre, je vous propose de le vivre…
Bonne séance
Maxime
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🎧 Méditation pleine conscience : Se relier à son ÊTRE au-delà de son Identité
Cliquez ici pour retrouver la méditation complète. Vous pourrez la vivre avec ou sans bande sonore à votre convenance :
Avec fond sonore :
Sans fond sonore :
1. Suis-je mon corps, mon mental ou mes émotions ?
Dès notre plus jeune âge, nous avons appris à nous identifier à notre corps : « Je suis cette personne, avec cette apparence, ces sensations, cette voix. » Puis, nous avons construit notre identité à travers nos pensées : « Je pense donc je suis. » Enfin, nous avons ancré cette perception à travers nos émotions : « Je ressens cela, donc c’est vrai. »
Mais cette identification exclusive à l’une de ces dimensions crée souvent de la souffrance. Pourquoi ? Parce que le corps est éphémère, le mental est fluctuant et les émotions sont changeantes. S’identifier uniquement à ces éléments, c’est vivre en permanence dans l’instabilité.
Quand nous nous identifions uniquement à nos émotions, nous devenons comme une marionnette soumise à des vagues successives de joie, de tristesse, de colère ou d’anxiété.
Quand nous nous identifions uniquement à notre mental, nous sommes piégés dans un flot incessant de pensées, de doutes, de jugements et d’histoires qui nous empêchent d’être réellement présents.
Quand nous nous identifions uniquement à notre corps, nous restons enfermés dans nos sensations physiques, limités par notre perception immédiate du monde.
Alors… qui sommes-nous réellement ?
2. La pleine conscience : une autre manière d’exister
Lorsque nous méditons ou prenons un instant de recul, nous réalisons une chose fondamentale : quelque chose en nous est capable d’observer tout cela.
Nous pouvons observer notre corps, nos pensées, nos émotions… mais nous ne sommes pas uniquement ces éléments. Il existe en nous une présence, une conscience, un espace qui perçoit sans être pris dans l’agitation.
Imaginez que vous soyez dans une montgolfière.
Tant que vous restez au sol, vous voyez les choses à hauteur d’homme. Vous êtes immergé dans les détails de votre quotidien. Mais plus vous prenez de l’altitude, plus votre perspective change. Vous voyez votre maison, votre ville, votre pays, puis la Terre entière.
Dans cet espace élargi, les préoccupations quotidiennes paraissent soudainement bien plus petites.
Non pas parce qu’elles n’ont pas d’importance, mais parce qu’elles sont remises dans une perspective plus vaste.
C’est sortir de l’identification étroite au moi individuel pour embrasser une vision plus grande de nous-mêmes.
3. Pourquoi l’identification nous piège-t-elle dans la souffrance ?
Si nous restons enfermés dans l’identification à notre mental ou à nos émotions, nous subissons sans recul ce qui nous traverse. Nous devenons nos pensées, nous devenons nos émotions, et nous nous épuisons.
Prenons un exemple :
Si je crois être ma colère, alors je vais m’y attacher, la nourrir, la défendre.
Si je crois être ma tristesse, alors je vais m’y identifier et la vivre comme une fatalité.
Si je crois être uniquement mes pensées, alors je vais chercher à les contrôler, à en faire le tri sans jamais y parvenir.
Mais dès que nous réalisons que nous pouvons observer nos émotions, notre mental, notre corps, nous comprenons que nous ne sommes pas uniquement ces éléments.
Nous avons le pouvoir de prendre du recul, de respirer et de ne plus être emportés par les vagues de notre expérience.
La clé ?
Ne plus être prisonnier du mental, du corps ou des émotions, mais devenir l’espace qui les contient… La conscience
4. Observer son ego depuis un espace plus grand
Une fois que nous avons expérimenté cet espace de conscience élargie, nous pouvons poser un regard neuf sur nos préoccupations quotidiennes.
Est-ce que ce qui me tracassait tant tout à l’heure a encore autant d’impact quand je prends du recul ?
Et si je cessais de voir mes problèmes comme une montagne et que je les regardais depuis le haut de la montagne ?
Ce changement de perspective ne signifie pas fuir la réalité ou ignorer les difficultés, mais les observer depuis un espace plus vaste et moins limité.
C’est ici que réside une des plus grandes forces de la méditation et de la pleine conscience : elle nous permet d’accéder à un état d’être où les solutions apparaissent plus naturellement, où nous ne sommes plus piégés par notre propre mental.
Ce qu’il faut retenir
- Nous ne sommes ni uniquement notre corps, ni uniquement notre mental, ni uniquement nos émotions. Il est facile d’en faire l’expérience.
- Il existe en nous un espace de conscience qui observe, qui perçoit, qui existe indépendamment des pensées et des sensations. C’est L’OBSERVATEUR
- Plus nous OBSERVONS et plus la vie est simple et facile car nous nous DÉCOLLONS du problème
- À l’inverse, Plus nous nous identifions uniquement à nos émotions ou à notre mental, plus nous souffrons.
À vous de jouer
Si cet article résonne en vous, je vous invite à écouter la méditation complète ou à suivre le replay de la Parenthèse Méditative pour expérimenter par vous-même l’accueil de vos émotions.
Vous pouvez le retrouver sous forme de MP3 ou vidéo. Prenez le temps de mettre en pratique ces enseignements et voyez par vous-même comment cela peut transformer votre quotidien.
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2 réponses
gratitude pour cette belle meditation dans le Lâcher prise et le calme
Cette Méditation est impressionnante !
Lors d’une 3ème écoute dans de bonnes conditions, Je me suis tellement bien envolée, que j ai du m’endormir cette fois ci. A savoir, que je ne peux m endormir uniquement grâce à un traitement. Je suis très surprise !!!
Je vais la re-écouter sans modération le soir 😉
Merci Maxime