La vie est un flux perpétuel, une rivière qui coule sans cesse, nous entraînant avec elle dans ses remous et ses accalmies.
Pourtant, nous avons souvent tendance à nous crisper, à vouloir résister à son courant, pensant ainsi garder le contrôle.
Or, c’est précisément dans cet abandon conscient au flux que nous pouvons trouver une véritable sérénité.
Avec Lucile Chatard de mapetitevoixmedit, nous explorons ce thème passionnant… Laissez-nous vos commentaires
Bonne écoute
Maxime
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Lucile : Oui, c’est fascinant de voir à quel point, quand on accepte de lâcher prise, les choses se mettent en place de manière plus fluide. Mais ce n’est pas toujours facile d’y parvenir, car nous avons tous des peurs et des résistances.
1. La vie est mouvement : accepter plutôt que résister
Maxime : La première chose à comprendre, c’est que la vie est en perpétuel mouvement. Rien n’est figé, tout évolue en permanence. C’est d’ailleurs ce qu’on observe dans la nature : les saisons changent, les rivières coulent, les arbres grandissent, et pourtant nous, les humains, avons tendance à vouloir tout figer.
Lucile : Oui, et cette résistance crée beaucoup de souffrance. On veut garder une situation stable, mais c’est comme si on essayait d’arrêter une rivière avec les mains : impossible. Plus on s’accroche, plus on se fatigue.
Maxime : C’est là qu’entre en jeu l’acceptation. Accepter que tout change ne signifie pas être passif, mais au contraire, comprendre comment naviguer avec le courant plutôt que de lutter contre.
2. L’illusion du contrôle : apprendre à lâcher prise
Lucile : Une des raisons principales pour lesquelles on résiste au mouvement, c’est notre illusion du contrôle. On pense qu’en maintenant les choses comme elles sont, on se protège de l’inconnu.
Maxime : Exactement. Mais la vérité, c’est que nous ne contrôlons pas grand-chose. La vie nous amène souvent ailleurs que ce qu’on avait prévu, et c’est souvent dans ces détours inattendus que l’on trouve les plus belles expériences.
Lucile : Lâcher prise, c’est accepter de ne pas tout maîtriser, et ça demande une certaine confiance. Faire confiance à la vie, mais aussi à soi-même, à sa capacité de s’adapter à ce qui vient.
3. Faire confiance à son intuition
Maxime : Justement, parlons de l’intuition. Quand on arrête d’être en lutte constante, on devient plus à l’écoute de ce qui se passe en nous. Notre intuition devient un guide précieux.
Lucile : Oui, sauf qu’on nous a souvent appris à nous méfier de notre intuition, à privilégier la logique et la raison. Pourtant, il y a cette petite voix intérieure qui sait souvent ce qui est juste pour nous.
Maxime : Et plus on s’autorise à suivre cette voix, plus on réalise qu’elle nous emmène souvent dans la bonne direction, celle qui est alignée avec nous-mêmes.
4. Les émotions comme indicateurs de direction
Lucile : Ce qui nous empêche parfois de suivre le courant de la vie, ce sont nos émotions. On peut ressentir de la peur, de la frustration, du doute…
Maxime : Mais ces émotions ne sont pas nos ennemies. Elles sont justement là pour nous donner des indications. La peur, par exemple, peut être un signal d’alerte, mais parfois elle est juste une résistance au changement.
Lucile : Oui, et si on apprend à observer nos émotions sans les rejeter, on peut les utiliser comme des guides. La joie, par exemple, montre souvent que nous sommes sur un chemin qui nous correspond.
5. Revenir au moment présent
Maxime : Un des meilleurs moyens de se reconnecter au flux de la vie, c’est de revenir dans l’instant présent. Trop souvent, on est soit dans le passé, à ressasser ce qui a été, soit dans le futur, à anticiper ce qui pourrait arriver.
Lucile : Exactement. Or, la vie se vit maintenant, pas ailleurs. Et c’est souvent quand on est pleinement présent que les choses se déroulent avec le plus de fluidité.
Maxime : La pleine conscience est un outil puissant pour ça. Juste prendre quelques secondes pour respirer, sentir ce qui est là, permet déjà de mieux accepter le flux naturel de la vie.
6. Lâcher prise : la clé de la sérénité
Lucile : Tout ce dont nous avons parlé nous mène à un point essentiel : le lâcher-prise. Il ne s’agit pas de renoncer, mais de cesser de se battre inutilement contre ce qui est.
Maxime : Oui, et c’est un vrai apprentissage. Le lâcher-prise demande de la confiance, une certaine forme de courage. Mais c’est aussi ce qui permet de vivre avec plus de légèreté.
Lucile : Et puis, quand on lâche prise, on s’ouvre aux opportunités que la vie nous propose. On découvre qu’elle est souvent plus bienveillante qu’on ne le croit.
Conclusion : apprendre à danser avec la vie
Maxime : Finalement, suivre le flux de la vie, c’est un peu comme apprendre à danser. Il y a des moments où le rythme est rapide, d’autres où il est plus lent, mais si on accepte de se laisser porter, on découvre que la danse est bien plus agréable que lorsqu’on essaie de la contrôler.
Lucile : Oui, et c’est ce que nous vous invitons à expérimenter : observer là où vous luttez encore, et voir ce qui se passe si vous vous autorisez à lâcher prise, juste un peu plus.
Ce qu’il faut retenir
La vie est un flux constant, et s’y opposer ne fait que générer de la souffrance.
Nous ne contrôlons pas tout, et lâcher prise nous permet de mieux naviguer dans l’existence.
Faire confiance à son intuition nous guide vers des choix plus alignés.
Nos émotions sont des repères qui nous indiquent si nous allons dans la bonne direction.
Revenir au moment présent nous aide à mieux accepter le mouvement naturel de la vie.
Le lâcher-prise est un apprentissage, mais il apporte une sérénité profonde.
En vous abandonnant au flux de la vie, vous découvrirez une forme de liberté et de fluidité insoupçonnée. Alors, êtes-vous prêt à faire confiance à ce mouvement naturel ?
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2 réponses
Cc les Amis, Lucile et Maxime
Je viens d’écouter le live et je suis d’accord dans le sens que dernièrement suite à une longue formation j’étais très souvent dans le devoir de faire les choses ce qui à créer chez moi beaucoup de peurs, d’anxiété de souffrances finalement trop dans le mental ça m’a amenée à une sorte de dépression bien que j’ai fini diplômé. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi et puis j’ai décidé de tout arrêter pendant 2 semaines où j’ai totalement lâché prise. J’ai commencé à retrouver une certaine détente à ressentir davantage et là j’ai découvert que j’ avais perdu tout désire.
Aujourd’hui je suis repartie sur le chemin de la réussite beaucoup plus confiante et du coup beaucoup simple en avançant tranquillement sans me mettre de pression et je le vis du coup beaucoup plus facilement sans peur. Alors oui ne pas faire les choses par devoir mais plutôt par envie ce qui change vraiment tout. Merci pour ce live ❤️✨🌸
Merci à vous 2 pour vos témoignages et pour votre confiance.
Apprendre à accueillir, accepter la vie, les émotions qui se présentent : beau programme.
Rentrer moins ou plus en résistance c est accepter ce qui « est » même si ça ne nous plaît pas.
Certain font de grands pas, se jette dans l inconnu comme Maxime : quelle détermination ! Ou par petits pas. On dit « qui va doucement, va sûrement «
Merci en tout les cas pour ce partage qui me renvoie du questionnement sur ma façon d accueillir la vie.