Je vous présente aujourd’hui un article passionnant de Samantha VANDERPERRE du site Émotions et accompagnement sur la notion de « conscience ».
Samantha nous explique comment les conflits et les difficultés rencontrées dans notre vie de tous les jours peuvent nous asservir comme nous faire grandir… Tout est une question de point de vue !
Bonne lecture
Maxime
========
Pour recevoir l’HappyNews, cliquez ici (vous recevrez gratuitement mon livre au format PDF par la même occasion)
========
Tout commence donc par un regard conscient sur nous-mêmes. Si le mécanisme, les effets de nos conflits et malentendus sont inconscients, le regard, lui, peut devenir conscient. C’est là le plus grand rôle de notre vie. Samantha
Si on part du postulat que chacun d’entre nous voyons les situations, entendons les propos de l’autre avec nos propres filtres, croyances, valeurs, éducation, caractère… bref, avec nos conditionnements, il est facile de prétendre que cela fait beaucoup de voiles qui rendent opaque notre vision. Pourtant au moment où nous vivons la situation, cela nous parait tellement « vrai » ! et on n’en démord pas.
1. Les conflits et malentendus qui font souffrir
Voici des situations qui, je trouve, nous pourrissent la vie, ne nous rendent pas heureux, et qui peuvent dégénérer, prendre des dimensions et des ampleurs assez impressionnantes et le tout avec une grande rapidité. Est-ce que cela vous parle ?!

Si ce n’était qu’un souci de vision et d’angle de vue, prendre du recul et trouver un terrain d’entente pourraient être une équation plutôt simple à résoudre. Mais nous sommes des Êtres beaucoup plus complexes. Je suis sure que vous avez pu remarquer comment, lorsque l’on vit des situations conflictuelles, on y pense beaucoup, pour ne pas dire sans cesse et en plus s’ajoute « quelque chose » qui s’agrippe et surtout qui reste accroché 😉
Ce « quelque chose » sont des émotions, mais attention pas n’importe lesquelles. Je m’explique : ce qui est généré en réaction à toutes ces pensées sont des émotions, qui à leur tour génèrent davantage de pensées. Ceci devient la pensée émotionnelle de notre réaction. Et notre réaction n’est qu’une partie de nous même, en aucun cas c’est nous. Aucune situation ou évènement ne sont jamais vraiment finis, car cette pensée émotionnelle précise a pour nature de se perpétuer. Tel est le cercle vicieux des pensées et des émotions non conscientisées, cercle vicieux qui génère la pensée émotionnelle et les mélodrames émotionnels.
Dans notre aveuglement, les états négatifs ne sont pas reconnus comme négatifs mais comme entièrement justifiés. De plus, ils sont perçus à tort comme provenant non pas de soi, mais comme causés par les autres ou par tout autre facteur extérieur.
Nous faisons, des défauts des autres, ou de ce que nous percevons comme étant des défauts, leur identité.
Ceci veut dire que nous ne voyons seulement qu’une seule partie d’eux, souvent nommée « Ego ». Au lieu de voir les autres par le prisme de leur « égo », nous les associons à leur « égo ». La véritable souffrance vient de cette identification. Ce système d’identification ne fait pas la distinction entre une situation et l’interprétation que nous en faisons ou la réaction qu’elle suscite chez nous. Ce mécanisme égotique est peut-être rusé, mais il n’est pas intelligent.
********
2. Les conflits et malentendus qui rendent heureux
Je vous propose des pistes qui devraient vous aider à conscientiser ce type de situation et ne plus rester dans le cercle infernal de l’identification.
– Soyons Responsables –

C’est dur à entendre quand on se sent blessé par l’autre, en colère, jugé injustement, jaloux, incompris, anxieux… en plein dans notre cercle vicieux agrippé par nos pensées émotionnelles.
Notre job est alors de sortir au moins un pied de ce cercle. Alors que « tout » nous pousse à y rester, notre responsabilité est de sortir non pas un orteil, mais un pied entier. Je ne vous conseille pas d’essayer de sortir les deux pieds car il risque de se créer un conflit supplémentaire. Un pied est déjà très puissant car ainsi l’identification n’est plus complète.
Un nouvel espace nourrit d’une autre source peut émerger. Cette source ne vient pas de nos conditionnements, elle est porteuse d’une autre partie de nous même, d’une vérité plus profonde, plus « juste » et surtout plus consciente.
Être responsable signifie ne pas projeter nos vieilles émotions non conscientisées sur la situation et faire face directement à ce qui est en nous. Le pouvoir que nous pouvons alors retrouver est celui de notre présence à ce qui est, c’est-à-dire notre capacité à observer la situation non plus avec nos lunettes conditionnées, mais avec une vision plus consciente, celle de nous voir réagir avec ces lunettes.
A partir de cette position de témoin conscient de nous-mêmes, s’ouvre à nous la possibilité de découvrir et d’évaluer quelle est notre programmation. Il s’agit de remonter jusqu’à la source qui tient une partie de nous dans le cercle. Et de là peut commencer notre propre réconciliation avec nous même, notre véritable apaisement. Ce cheminement est de notre responsabilité.
_____
– Soyons Médiateur de nous-même –
La suite est que nous devenons notre propre médiateur entre notre inconscient et notre conscient.
La façon dont nous réagissons aux gens et aux situations devient une possibilité de voir à quel point nous nous connaissons ou pas, pour ainsi se rapprocher de plus en plus de ce que nous sommes véritablement.
On devient non seulement conscient de la situation, mais on est également conscient d’être conscient. Cette dimension existe en chacun d’entre nous, et cette petite phrase peut aider à rester vigilant quand des situations ou des personnes nous confrontent et nous mettent au défi : « Je ne suis jamais contrarié pour la raison à laquelle je pense ».

La nature même du conflit change. Il devient une opportunité, un tremplin et non pas qu’une souffrance.
A travers ce qui devient une expérience, nous améliorons donc le lien avec nous-mêmes, nous créons, nous nous libérons, nous vivons. Un espace intérieur s’ouvre et se faufile autour des évènements, des hauts et des bas émotionnels, entre les pensées…
Même si nous sommes confrontés à des situations apparemment difficiles, nous sommes davantage connectés à une paix subtile et profonde. Nous devenons pleinement nous même, un Être entier et complet.
********
3. Bilan : que décidez-vous ?
Dans toute situation ou action, cet état de conscience devient le facteur premier, la priorité. Tout le reste est secondaire.

Tout commence donc par un regard conscient sur nous-mêmes. Si le mécanisme, les effets de nos conflits et malentendus sont inconscients, le regard, lui, peut devenir conscient. C’est là le plus grand rôle de notre vie. Que décidez-vous ?
Si vous partagez mon point de vue, et si vous souhaitez que je vous accompagne vers plus de conscience, n’hésitez pas à me contacter sur mon site 😉
À bientôt si vous le souhaitez
Samantha Vanderperre
========
Pour aller plus loin dans votre progression :
- Suivez la Visite Guidée du Bonheur pour être plus heureux(se) dans 1 mois ! ÇA MARCHE !
- Soyez au courant de toute l’actualité du blog ! Recevez l’HappyNews
- Vous être libres de télécharger mon livre « Rendre le Bonheur Possible » et installer dès maintenant plus de bonheur dans votre vie !
========
En lien avec le thème du jour :
- Conflits VS Désaccords : Comment désamorcer les situations conflictuelles ?
- Comment accepter la douleur pour ne plus jamais souffrir ?
Faites-nous part de vos commentaires en bas de l’article.Si vous pensez que cet article peut aider d’autres personnes, partagez !