La paix, c’est l’acceptation de la non-paix !
La paix ne réside pas dans l’absence de conflit, mais dans notre capacité à accepter ce qui est là, dans l’instant et à l’aimer, même si cela semble désagréable…
Pouvons-nous vraiment faire autre chose que d’accepter ce qui est DEJÀ là ?
Dans cet article et cette méditation, nous allons découvrir pourquoi accueillir nos résistances et nos émotions, sans jugement ni rejet, est la clé d’une paix durable.
Nous allons voir comment la méditation et la pleine conscience nous aident à libérer la circulation de nos émotions et à vivre plus sereinement.
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1. La paix intérieure : un état d’acceptation, pas de force
La paix intérieure ne se provoque pas, elle est une conséquence…
En fait, c’est en accueillant pleinement la non-paix que la paix s’installe. Lorsque nous ressentons de l’agitation intérieure, des tensions, ou des pensées qui vous perturbent, au lieu de forcer un état de calme, nous pouvons simplement observer et accepter ces émotions déjà présentes.
C’est à travers cette acceptation, de cet amour, sans jugement, que la paix véritable peut surgir, comme l’eau qui se calme après la tempête…
Pour mieux comprendre ce fonctionnement, imaginer une file d’attente… La première personne à se présenter à l’accueil est la colère par exemple, ou la tristesse… la seconde personne est l’impatience ou l’impuissance… et chacune des autres personnes qui suivent sont elles aussi des émotions…
Toutes sans exception aucune, seront accueillies à l’accueil et entendues…
Et c’est une fois que toutes ces émotions, par ordre d’arrivée auront été entendues que l’atmosphère se posera enfin et que la paix et la sérénité réapparaîtra…
Et c’est pour cela que la paix est tout simplement l’acceptation, l’accueil, l’amour de la « non paix », ou du moins, de ce qui est présent dans l’instant…
2. Le rôle de l’acceptation : accueillir sans jugement
Ici, nous pourrions faire une distinction entre accepter et aimer.
L’acceptation véritable ne consiste pas simplement à tolérer ou à subir en attendant que ça se passe. Il ne s’agit pas de dire « je n’ai pas le choix, donc je vais accepter » avec une petite voix qui continue de dire : ”vivement que cela passe”.
Accepter vraiment revient à aimer…
- Pouvez-vous aimer ce qui vous arrive ?
- Que vous manque t’il pour que ce soit possible ?
Attention, je ne parle pas de résignation. Je ne suis pas en train de dire que votre situation ne changera plus jamais et que les dés sont jetés. Non pas du tout. Et bien heureusement.
Je dis simplement que ce qui est là est là et que vous ne pouvez plus rien y faire.
La seule chose possible si vous souhaitez être heureux même dans l’adversité, c’est d’aimer cet état de fait, aimer le moment présent car il est impossible de le changer (il est déjà là).
Après avoir retrouvé la paix dans le présent, rien ne vous empêche d’agir à nouveau… depuis un autre espace, plus doux, plus juste, plus vrai qui créera de nouvelles conséquences bien plus positives et constructives que d’agir en refusant la réalité…
3. Pourquoi n’accueillons-nous pas spontanément nos émotions ?
Imaginez une autoroute… Sur celle-ci, des émotions circulent librement… C’est le flow émotionnel. Celle-ci vous informe de ce qui se passe en vous et à l’extérieur de vous..
Des voitures rouges, des jaunes, des blanches et des noires… peu importe. Jusque là, tout va bien, vous êtes vivant et connecté…
Jusqu’à ce que, une peur plus intense ou plus inconnue, ou plus inconsciente émerge… On appelle cela des blessures la plupart du temps. C’est douloureux et sensible.
Cette “information émotionnelle” plus intense génère alors une contraction automatique, un peu comme un réflexe de protection et baisse instantanément la barrière de péage.
- Bien entendu, un bouchon se crée immédiatement également, créant ainsi une douleur plus grande encore…
Si le mental prend le relais et installe un discours négatif ou juge, en insistant sur le fait que cette blessure est due à une cause extérieure qui nous veut du mal, alors la souffrance commence….
Au travers de cette métaphore, nous comprenons bien entendu la solution à cette histoire.
Ressentir une douleur est inéluctable. Nous sommes des êtres sensible faits d’émotions. C’est aussi. Mais, plutôt que de nous protéger de nos propres émotions, et donc de nous même, l’idée est simplement de laisser circuler ce qui circule en nous en laissant les barrières de protection ouvertes.
C’est cela l’accueil et l’amour de soi-même et c’est clairement la solution pour accéder à la paix intérieure…
4. La méthode de lâcher-prise : se libérer de la résistance
En creusant plus profondément, un nouveau problème émerge alors : Notre besoin de contrôle…
Notre égo, notre mental, aimeraient que les choses se passent selon un certain plan… Le plan de notre éducation, le plan de la société, le plan des personnes que l’on estime avoir réussi et à qui nous aimerions ressembler…
MAIS, la vie, notre être, notre âme, n’a pas nécessairement le même plan ! Vous l’avez remarqué…
- Et vous savez également que c’est toujours la vie qui gagne à ce petit jeu de la destinée 😉
Nous, nous avons alors besoin d’apprendre le lâcher prise, et donc, l’accueil des émotions qui va avec cette compétence.
En apprenant à lâcher prise, à ne plus chercher à contrôler nos émotions ou les événements, nous nous offrons une liberté incroyable et un potentiel infini, car la vie a de merveilleux cadeaux à nous offrir qu’elle ne peut pas nous donner si nous résistons contre elle et contre ce qu’elle nous propose.
En lâchant prise, nous laissons les émotions être ce qu’elles sont, et nous découvrons une paix plus profonde, plus authentique.
5. Comment pratiquer la paix intérieure au quotidien
La paix intérieure n’est pas quelque chose que l’on trouve en méditation uniquement, mais quelque chose que l’on peut intégrer dans chaque moment de notre vie.
Chaque fois que vous ressentez une tension, que ce soit dans votre corps ou dans vos émotions, observez-la sans jugement.
Accueillez-la, permettez-lui de se manifester et de circuler. Si vous avez l’habitude de résister ou d’ignorer vos émotions, vous découvrirez rapidement que plus vous les accueillez, plus elles se dissipent.
La paix devient alors une pratique quotidienne, un état de présence à ce qui est, ici et maintenant.
Vous voilà “sage”. Et en attendant, si vous avez besoin d’un coup de main pour apprendre cette compétence, je suis là pour vous en séance 😍
6. Conclusion : L’amour inconditionnel comme clé de la paix
Enfin, la clé ultime de la paix intérieure réside dans l’amour inconditionnel que nous portons à nos émotions, à nos résistances et à nous-mêmes.
Lorsque nous apprenons à accepter ce qui est, sans vouloir que les choses soient autrement, nous nous ouvrons à une paix profonde et durable.
C’est un processus qui demande de l’attention et de la pratique, mais plus vous vous permettez de lâcher prise et d’accueillir ce qui est, plus cette paix s’installe. Choisissez de vivre dans l’acceptation et l’amour, et vous découvrirez que la paix est là, toujours disponible, dans chaque moment.
À vous de jouer
Si cet article résonne en vous, je vous invite à écouter la méditation complète ou à suivre le replay de la Parenthèse Méditative pour expérimenter par vous-même l’accueil de vos émotions.
Vous pouvez le retrouver sous forme de MP3 ou vidéo. Prenez le temps de mettre en pratique ces enseignements et voyez par vous-même comment cela peut transformer votre quotidien.
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En lien avec le thème du jour :
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