Comment en finir avec la dépendance affective et émotionnelle ?

La dépendance est un sentiment de manque puissant. Un besoin douloureux qu’il est nécessaire d’assouvir. C’est également un manque en nous que nous cherchons à combler par l’extérieur. Une fois trouvée cette chose à l’extérieur, elle nous est indispensable et nous en sommes dépendant !

Cela devient nécessaire pour ne pas dire vital. On ne pense qu’à ça, elle nous hante ! Il existe différentes formes de dépendance :

  • le sport
  • le sexe
  • la nourriture…

C’est une addiction, une drogue plus ou moins dure.

Si ce manque est affectif, sentimental ou sexuel, il nous faut trouver une personne capable de combler au mieux ce manque.

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Cela semble tout à fait légitime de vouloir se débarasser de ses souffrances, seulement voilà, 📌 une relation amoureuse n’est pas faite pour combler un vide en nous !📌

Si c’est un scoop pour vous, je suis content de vous l’apprendre et je vous explique pourquoi 😉

La seule et unique solution pour se débarrasser d’une dépendance est d’aller voir ce manque dans notre propre inconscient. Plus exactement de voir l’idée que nous nous faisons de ce manque.

Il est parfaitement illusoire de vivre pleinement heureux(se) en utilisant l’autre afin de combler ses vides. Pourtant, cela peut même se faire à notre insu, si nous ne sommes pas conscient nous-même que notre motivation à entrer en relation est de combler un vide.

Et c’est en cela que les relations amoureuses sont extrêmement efficaces et croissantes pour nous, car l’amour et la dépendance n’ont rien à voir et vous saurez très vite de quoi est fait votre couple ! C’est une question de temps…

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D’où vient la dépendance affective ?

La dépendance se trouve en nous, et non à l’extérieur de nous. Si vous considérez que l’autre a le rôle de combler votre vide et donc de vous rendre heureux(se), vous êtes alors en attente que cette même personne fasse quelque chose pour vous ! A savoir combler votre vide ou votre manque.
C’est une chose impossible bien sûr, puisqu’il est en vous et non à l’extérieur ! L’autre aura beau faire tout ce qu’il pourra, ce ne sera jamais assez pour remplir votre vide !

De plus cela veut dire que votre bonheur dépend de quelqu’un d’autre ! Et si votre bonheur dépend de ce quelqu’un, vous avez donc besoin de lui…

Vous êtes à ce moment dépendant et votre bonheur ne vous appartient plus. Si l’autre vous donne ce que vous attendez, vous êtes heureux(se), si il ou elle ne vous le donne pas, vous êtes alors malheureux(se)….

L’autre devient alors à la fois :

  • votre bol d’air
  • votre équilibre
  • la raison de votre bonheur

Et en même temps votre pire ennemi(e) et la raison de vos souffrances !

Et vous constaterez aisément que nous n’avons pas parlé une seule fois d’amour jusqu’ici !!!

La recherche de quelque chose chez l’autre et le fait de trouver en l’autre ce qui temporairement nous comble n’est pas de l’amour, mais bien de la dépendance !
C’est là, la très grande différence : La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour. Cela n’a pourtant rien à voir…

La différence est donc énorme et pourtant, il faut un minimum de travail sur soi pour faire cette distinction. 📌 La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour.📌

Visiblement, seules les expériences nous permettent de vérifier si nos relations sont motivées par l’amour ou par la dépendance (besoin de combler un vide, un manque, une solitude…) car effectivement, nous-même pouvons ne pas nous en apercevoir !

  • Si vos relations se passent mal, commencez par vérifier si votre propre intention avant de commencer cette relation était motivée par de l’amour, ou si, consciemment ou inconsciemment, vous ne cherchiez pas à combler quelque chose.

Votre relation a sûrement dû bien se passer tant que ce vide était comblé… Jusqu’au jour ou l’autre a cessé (en tout cas c’est comme cela que vous l’avez interprété) de remplir votre vide.

Et c’est bien normal, encore une fois, l’autre n’est pas là pour ça !

L’attachement à quelque chose ou quelqu’un, c’est de vouloir posséder, tenir ou maintenir quelque chose ou quelqu’un car cela nous remplit, nous aide ou nous comble (remplir le vide). C’est donc maintenir par « peur de perdre » et non par « amour de l’autre » !

Soyez tranquille, vous saurez vite si vous êtes en couple par amour ou si vous y êtes par dépendance. L’amour dure, tandis que la dépendance fait souffrir. C’est alors la résisance à la douleur qui fait la durée de la relation…

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Le pouvoir de la dépendance sur nous

Ainsi, ce manque est compensé et comblé par l’autre, telle une drogue. Mais inévitablement, et notamment après la période plus fusionnelle des débuts de relation, vient le moment où les effets de la drogue s’estompent. L’euphorie du début de la relation se tasse et nous finissons par retomber sur ce que nous cherchions à compenser désespérément et/ou inconsciemment depuis le début : Notre dépendance et la souffrance qu’elle nous procure.

L’autre devient alors responsable de cette souffrance puisqu’il était le responsable de notre bonheur…

Sans conscience sur ces mécanismes, la séparation est inévitable ou, dans certaines situations, nous finirons par nous convaincre que la vie à deux est ainsi faites !

« Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est à dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’égo, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. » – Eckhart Tolle

Ce n’est évidemment pas cela l’amour, et je vous souhaite bien mieux ! Ceci est une vie dans la dépendance et dans la peur. C’est également de la résignation au véritable bonheur à deux. C’est de l’attachement, l’habitude de l’autre.

La culpabilité peut également se trouver à cet endroit. « Avec tout ce qu’il ou elle a fait pour moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore « il ou elle a besoin de moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore pour des soucis d’image « je ne peux pas me permettre, qu’est-ce-qu’on va dire » etc… De l’attachement, de la pitié, de la compassion, de la culpabilité, de la honte, de la peur….

Quoiqu’il en soit, pas de l’amour, ni pour soi, ni pour l’autre !

Mais c’est difficile également car dans ces moments-là, on a tendance à penser aux bons moments. Oui, bien sûr, il y a eu des bons moments et sûrement qu’il y en a encore, certes… Ceci dit, si vous êtes vraiment honnête avec vous-même, ces bons moments ne seraient-ils pas moins nombreux que les mauvais ?!

Vous pouvez aussi faire partie des couples qui « s’aiment » uniquement après les disputes… La réconciliation sous l’oreiller. L’amour n’étant plus, il faut bien trouver des raisons pour faire durer la relation. Le sexe peut être une raison très suffisante…

Quoi qu’il en soit, tous ces exemples sont issus de la dépendance et non de l’amour, de la peur et non de l’amour.

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La psychologie de la dépendance

Eckhart Tolle, dans son livre « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent » nous dit :

« Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre. »

Dit d’une autre façon : La dépendance est un manque en nous que nous cherchons à combler par l’autre.

Pourquoi cherchons-nous tant à combler par l’autre ce vide ou ce manque ?

Tout simplement parce que ça fait peur ! Peur de qui, de quoi ? On ne sait pas, mais ça fait peur. C’est irrationnel et insconscient, c’est une peur. Cela ne s’explique pas de façon rationnelle, avec logique et raison. C’est une sensation, un puissante émotion.

Pourtant, la seule et unique façon pour stopper la dépendance est de trouver ce qui nous rend dépendant, et par conséquent de visiter ce vide en nous !

Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant où nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur.

L’aide d’un thérapeute est souvent nécessaire.

Plus nous mettons de la conscience sur nos dépendances et moins nous nous retrouvons dans ces situations inconfortables que nous avons nous-même générées. Ce processus est donc croissant en nous, permettant d’y voir plus clair.

Ainsi, plus nous mettons de la conscience sur nous-même et moins nous souffrons, et plus nous sommes heureux !

Les relations amoureuses ne sont donc pas la cause de tant de tourments et de souffrances. Les relations amoureuses se contentent de mettre en lumière les manques et les souffrances déjà présents en nous. Et plutôt que de vouloir les regarder en face et de les régler, nous cherchons de manière plus ou moins inconsciente à les nier et/ou les éviter.

Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur ! Nous ne sommes pas au paradis, nous sommes sur la planète Terre et sur cette planète nous avons à « grandir », à nous « élever », pour être plus conscients et plus heureux…

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L’acceptation de la dépendance

La dépendance est donc une blessure ou une souffrance qui s’arrêtera dès lors que nous serons en mesure de les reconnaître en nous et de les accepter pleinement sans chercher à les compenser ou à les combler par une autre personne.

Les relations humaines (et encore plus dans les relations amoureuses), ont pour vertu de nous montrer ce que nous ne voyons pas, en appuyant là où ça fait mal ! Si ça fait mal, c’est que c’est inconscient. Si c’était conscient, cela ne nous atteindrait pas.

La présence à nous-même, le fait d’être présent et d’inclure tout ce qui « est » permet d’accueillir les émotions et donc nos peurs. Cet exercice (pas toujours simple) d’observation et de présence permet de faire émerger nos vraies motivations.

En creusant le « pourquoi » entrer en relation, nous tombons inévitablement sur nos manques, nos peurs que vous cherchions à combler.

C’est là une formidable opportunité de faire la paix avec elles et nous-même, car une fois la lumière faite sur celles-ci, nous ne cherchons plus à les combler. Elles seront accueillies et acceptées. Les expériences amoureuses suivantes ne seront plus jamais les mêmes, et certains schémas de répétition se termineront ici également 😉

Mettre fin à sa dépendance affective est tout à fait possible puisque ce n’est qu’une question de présence, d’inconscience et d’Ego.

Autrement dit, une fois conscient de ses propres manques et en paix avec eux, la rencontre de l’autre prend une tout autre dimension !

L’autre n’est plus là pour vous rendre heureux(se), puisque vous l’êtes déjà !

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Des relations de dépendance aux relations d’amour

Une relation éclairée est donc une relation d’amour. Chacun est responsable de soi-même émotionnellement parlant. Aucune des deux personnes ne cherche à combler le vide de l’autre, à compenser ou à combler son propre vide.

A la place, il y a naissance d’une contribution. Les deux personnes s’aiment et à ce titre, contribuent à la relation qu’ils créent ensemble.

C’est l’amour inconditionnel :

  • « J’aime ce que nous créons ensemble »
  • « Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
  • « Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le (la) responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
  • « Tu es épanoui(e), je suis épanoui(e) et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
  • « J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »

Il n’y a pas ici de dépendance mais une pleine acceptation de qui est l’autre sans chercher à le ou la changer. Sans chercher à le rendre à son image.

Il n’y a pas non plus de peur de perdre l’autre car il est de toutes façons impossible de s’épanouir à coté de quelqu’un qui est malheureux. La meilleure chose que nous puissions faire au nom de notre amour est de quitter cette relation pour que chacun puisse continuer son épanouissement.

Et vous serez alors heureux de la rendre heureuse puisque vous l’aimez. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à vous aimer…

C’est un processus de croissance, chaque relation nous permet de mettre plus de conscience sur nous-même. Les relations suivantes n’en sont que plus belles.

De plus, la séparation n’est qu’un changement de « forme » de relation qui peut parfaitement se faire dans l’amour. Ne connaissez-vous pas certaines personnes aimant toujours leur ancien(ne) partenaire et avec qui tout se passe bien ?

Seules la dépendance et la peur de perdre quelque chose nous met dans ces états de tristesse intense, voier même de violences selon les cas. Ils sont provoqués par la peur du vide, la sensation que l’autre nous prend quelque chose, la trahison… La dépendance s’arrête de force et ça fait mal ! A ce moment-là, l’autre est identifié comme étant le responsable de cette douleur.

Pourtant, le seul responsable n’est absolument pas l’autre mais bien notre dépendance à l’autre. Et cela NOUS appartient.

Qu’est-ce-que cela change finalement :

  • Votre amour ? Non, vous vous aimez toujours en tant que personne.
  • La présence ? Non, rien ni personne ne vous interdit de vous voir.
  • Faire l’amour ensemble ? Dans l’absolu non plus, si vous êtes profondément clair(e) avec vous-même et avec l’autre et que faire l’amour n’est pas un moyen de compenser un vide.

Donc, la seule chose qui change vraiment, c’est la « forme » de la relation :

  • Vous aimez l’autre, sans vivre avec et sans faire de projets de « relation amoureuse » mais seulement des projets de « relation humaine »
  • Vous conservez donc ce qui fonctionne, à savoir votre amour réciproque, et vous arrêtez la « forme » (relation amoureuse) qui elle, ne vous comble pas pleinement.
  • Vous la transformez alors en relation amicale, professionnelle, sexuelle, humaine, relationnelle, sportive, festive…

Quelle est la partie de vous que ça gêne ?

Il existe des tonnes de formes de relations, rien n’est blanc ou noir, laissez vos relations naître d’elles-mêmes.

Plus nous sommes nous-mêmes, en conscience, et plus nous attirons l’équivalent chez l’autre : Une autre personne elle-même et consciente 😉

L’amour à deux ne serait-il pas une alliance de deux personnes :

  • conscientes de qui elles sont
  • libres de leurs émotions
  • autonomes dans leur bonheur

contribuant par des actes et une intention d’amour, à la réussite de la relation qu’ils forment à deux ?

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En résumé

  • La dépendance affective est une question d’inconscience et d’égo
  • Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre
  • Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur
  • La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour
  • La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour
  • Être dépendant c’est ne plus être responsable de son bonheur
  • Tout ce dont nous avons besoin se trouve en nous
  • Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur

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En conclusion

🍀 La dépendance s’arrête le jour où nous sommes capables de regarder en nous, nos peurs, nos manques et ainsi reconnaître notre complétude personnelle. Tant que ce n’est pas fait, nous cherchons à l’extérieur de quoi nous remplir…

C’est vain !

Nous devons être la seule personne à pouvoir nous donner de l’amour. Dans le sens que notre bonheur ne soit pas dépendant de quelqu’un d’autre.

La dépendance mène inexorablement à soi-même et nous oblige à être plus conscient(e).

Si nous devions être seul(e), notre amour pour nous-même serait suffisamment grand pour nous combler pleinement.

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295 réflexions sur “Comment en finir avec la dépendance affective et émotionnelle ?”

  1. Bonjour,

    Je suis restée en couple pendant 3 ans et j’étais très amoureuse de mon copain. Il m’a souvent dit que j’étais la femme de sa vie, m’a présenté ses enfants et ses amis.
    Il voulait que je lui présente aussi ma famille très rapidement mais je préférai prendre un peu de temps car je ne suis pas du genre à m’emballer trop vite. Au bout d’1 an et demi je lui ai présenté ma soeur et on fils au bout de 2 ans ( sans préciser que c’était mon petit ami). Mais mon fisl âgé de 23 ans s’en doutait cer je lui disais que j’allais dormir chez lui.
    Mon copain souhaitait qu’on s’installe ensemble et je lui ai demandé de patienter un peu car j’avais beaucoup de soucis financiers et avec mon 2ème garçon à régler. Je voualais préserver notre couple de problèmes extérieurs afin qu’on puisse s’installer dans de bonnes conditions. Mon copain me disait souvent qu’il ne voulait pas rester seul, que j’étais la femme de sa vie, comme la mère de ses enfants et qu’il m’aimait le plus au monde après ses enfants. Lorsque je n’étais aps avec lui, il était triste et me demandait de venir. Je le voyais tous les week end et parfois en semaine. Je travaillais aussi parfois le week end et je finissais à 2 ou 3h du matin avec plus de 60km de route pour rentrer. Il ne comprenait pas que je puisse être fatigué et voulait que je vienne dormir chez lui. Il faisait me faisait du chantage avec ses efants en leur disant que je ne voulais pas passer du temps avec eux.. ( et faisait passer ça sur le ton de la plaisanterie).
    Il m’appelait en pleurant pour que je vienne le voir… Il me faisait culpabiliser en disant que je venais uniquement le week end et que je n’avais pas envie de le voir. Du coup même lorsque j’avais envie de le voir, son attitude me coupait l’envie… 1 mois avant la rupture, il dit qu’il veut me parler mais ne se rend pas disponible pour que nous puissions en parler de vive voix. 1 jour il m’envoie un sms en disant « il faut qu’on s’arrête ». Je lui réponds « ok » puis je l’appelle pour en discuter.et il m’informe qu’il m’a trompé, qu’il n’a prémédité ce geste. Il dit qu’il a pris sa décision et que cette next est prête à venir habiter avec lui alors qu’ul m’attends deupuis 3 ans. J’ai pleuré, je lui ai dis que je l’aimais tjs et que je voualis vraiement vivre avec lui. Il a répondu que cela ne changerait jamais et que je disais ça parce qu’il avait une next. Je lui ai demandé s’il avait eu un coup de foudre ou s’il aimait cette personne. Il m’a dit que non et qu’il m’aimait et tout ce qu’il voulait c’était moi et comme il voyait que je ne me décidais pas, il a pris quelqu’un d’autre. Il a pleuré et s’est excusé de me faire du mal. A dit qu’il m’aimerait toujours mais qu’il ne resterait pas seul et que si ça ne fonctionnait pas avec cette fille, ce serait avec une autre. Il s’est installé avec cette fille 1 mois après l’avoir rencontré. Je me sens blessée, humiliée, et je me demande s’il a été sincère pendant ces 3 ans. Comment peut on tourner la page si rapidement….

  2. Bonjour

    J’ai 45 ans et je suis dépendante affective. Je l’ai nié durant toute ma vie, mais je vois bien que cette DA a affecté profondément ma vie affective. Je me suis protégée en pratiquant l’abandonnisme (abandonner avant d’être abandonnée tellement cette souffrance est intolérable)…Je n’ai eu ma 1ere relation stable qu’à l’aube de mes 40 ans, c’est dire ! Et encore, sans aucun engagement (lui séparé, mais pas divorcé depuis des années) et moi vivant dans mon propre logement…Mais au final, on n’a rien construit, on est dans 1 relation où on n’avance pas, et les bons moments passés ensemble ne peuvent suffire à créer quelque chose, avoir un projet. Bien sûr j’ai choisi qqn qui était comme moi, pas prêt à s’engager…sauf que je vois un psy et que j’avance de mon côté…et pas lui. Du coup, les raisons qui m’ont fait le choisir au départ n’ont plus raison d’être, je l’ai mis au pied du mur pour qu’il divorce. Mais est-ce une solution ? Je pense qu’il faut d’abord travailler sur MA peur de l’engagement pour que l’autre (lui ou une prochaine relation) s’investisse également davantage.
    Au final, les autres ne sont que notre miroir, qui rentrent dans nos vies pour 1h, 1 an ou 30 ans et qui nous aident à nous connaître et à travailler sur nous-même. C’est pour ça que blâmer l’autre ne sert à rien, cela revient à nous blâmer nous-même. Plus on arrive à s’aimer soi-même en comblant nos propres besoins, plus on peut aimer l’autre d’un véritable amour et non pas tomber dans une relation qui fait souffrir à un moment ou un autre car l’autre ne comblera jamais tous nos besoins. A nous de nous prendre en charge et d’en prendre la responsabilité. Mais évoluer seul sur le long terme je n’y crois guère; c’est dans le couple et les épreuves que justement on peut se confronter et grandir. Aujourd’hui des millions de gens sont seuls car ils ont trop peur de cette confrontation de cette remise en cause d’eux-même, ils préfèrent trouver tous les défauts de la terre à l’autre, défauts qui ne sont que les siens au fond ….

  3. Vous semblez tous d’accord sur le fait d’etre heureux par soit même. D’etre dans des relations inextricables et qu’evidemnt c’est notre faute ou la faute de l’autre. Mais est çe que la planète n’a pas enjandraient des millions d’individu avant toutes ces théories. Je ne suis pas en train de tt contester en bloc. Oui, il faut être heureux. Maud ca veut dire aussi que nous devons être tous parfait pour avoir le droit d être aimé ? Encore une performance de plus? Moi, j’ai perdu plusieurs femmes et surement etait çe de ma faute. Mais ça fait de moi un pervers narcissique ? Ma peine et surtout mes regrets d.avoir perdu une femme essentielle, dois- je le balayer d’un revers de la main? En disant juste : » t’inquiete mon garçon un petit travail sur toi meme, sois heureux et à la suivante? Les femmes ou cette femmes qui me manque et que j’ai manqué, à laquelle je n’aurait plus accès, ne va pas plutôt peser lourd dans mon « bilan »?
    Moi je pense qu’on est tous imparfait et qu’il faut être plus tolérant avec ca et patient. Je pense aussi qu’il faut prendre en compte les peines de l’autre et pas tjs ne regarder que soit. Et je pense que l’etre que je rencontre, je n’aurais qu’une chançe avec lui, et qu’il ou elle n’est pas interchangeable.
    Merci de votre discution qui m’aide dans ces heures d’infinie tristesse

  4. Hé oui, la dépendance affective n’a rien à voir avec de l’amour, et on les confond souvent malheureusement !

    Aurais-tu un livre à conseiller sur le sujet ?
    J’ai déjà lu « Ces femmes qui aiment trop » et « 50 exercices pour sortir de la dépendance affective » , et me demandais si tu aurais d’autres références intéressantes à me conseiller.

    Love,
    Morgane Z.

  5. Akoun Thierry

    Merci pour cet excellent article simple claire et complet à la fois 🙂
    Il permet un pertinent et éclairage et une excellente compréhension des méchanismes inconscients, si souvent, en présence..
    Je m’abonne à votre site et je partage sur FB ^_^

  6. ça fait du bien de savoir qu’il peut y avoir un peu de lumière au bout du couloir!!!! cela faisait 30 ans que je connaissais cet homme, devenu mon ami, nous étions trés attiré l’un vers l’autre mais chacun avait sa vie! son couple n’en était plus un, il racontait à tout le monde les problèmes qu’il vivait avec sa femme dépressive !!! il était bien sur la victime !!! il y a 4 ans , je me suis séparée et il m’a fait une déclaration,je savais qu’il ne divorcerait pas (nous étions des confidents) nous avons eu 3 ans de relation cachée magnifique, mais il est vrai que des fois je trouvais son comportement un peu déplacé,avec des hauts et bas, je mettais ça sur le fait de notre relation clandestine! contre toute attente , il se sépara de sa femme et une semaine aprés !!!! de moi prétextant que l’on n’étais pas compatible !!! aprés 3 ans de patience!!! le ciel m’est tombé sur la tête !!! j’ai réussi à le faire revenir vers moi et nous avons passé un an de turbulence, d’amour intense ou il fallait que je supporte sa personnalité difficile mais je l’aimais plus que tout!!et lui aussi! il m’a « jeté » 5 fois dans cette année pour des broutilles et même lui ne sait pas pourquoi!!! j’ai toujours provoqué le retour ne pouvant pas vivre sans lui, accepter de dire que la fautive était moi !!! cet été , en vacance sa fille de 25 ans m’a manqué de respect pendant 3 jours dans son dos, et j’ai fini par m’énerver!!! il m’a dit sur le champ qu’il tenait à moi plus que tout mais qu’il ne pouvait pas rester avec une femme qui rejeté ses enfants!!! j’ai vécu l’enfer sans lui pendant 2 mois, décidé cette fois ci de ne pas faire demi tour! les gens venaient me répéter qu’il m’ aimé toujours mais que ce n’était plus possible ! lui de son coté s’est inscrit sur site de rencontre et il s’est mis avec la première venue m’a dit qu’il était amoureux!! pourtant il prenait des antidépresseur, avait perdu 8 kl ne dormait plus car il était loin de moi (c’est ce qu »il me disait) finalement on a repris une relation amicale et évidement on a craqué, on a passé une journée ensemble de pur bonheur, il m’a avoué que enfin il se sentait revivre!!! et moi donc!!! le problème était qu’il ne savait pas comment faire pour annoncer cela à sa copine! il m’a dit qu’il l’aimait bien mais qu’il ne l’aimait pas, qu’il pensait à moi tout le temps, même pendant leur rapport intime sinon il n’y arrivait pas !!! bilan le lendemain il m’a dit qu’il n’avait pas pu en parler avec elle mais que plutot ils avaient fait des projets d’avenir ensemble !!! je me suis retrouvé aux urgences dans un état de détresse insurmontable, et là le docteur m’a secoué en me disant texto » vous n’etes pas de la merde , ne vous laissez pas traiter ainsi » PRISE DE CONSCIENCE mais !!! mais il a toujours un MAIS quand on est victime d’un manipulateur !! je crois encore en son retour, qu’il m’aime et que à cause de sa fille il se met des barrières!!!! mais je sais aussi aprés toutes vos lectures que je dois reprendre ma liberté, m’AIMER pour être enfin heureuse seule!!!je suis vraiment une dépendante affective, j’en ai conscience comme j’ai conscience de son problème MAIS les sentiments sont toujours là et ça fait trés mal, j’espère comme une de vos lectrices, venir à bout de ce monstre et l’enfermer à jamais au fond des oubliettes en espérant me reconstruire et pouvoir à nouveau aimer , être heureuse, rendre heureux quelqu’un qui en vaudra le coup
    merci d’avoir lu jusque là, un peu d’aide me ferait du bien merci!!

  7. La dépendance à l’autre est une forme de dépendance qui est sans doute l’une des plus compliquées à combattre. D’autant plus qu’elle en engendre souvent d’autres (alcoolisme, nourriture,…).

    C’est en tout cas une très bonne étape que de commencer par regarder en soi. C’est important avant d’agir car quand nous sommes dépendant nous avons tendance à vouloir chercher des solutions rapides à ce mal-être. Malheureusement (ou heureusement), pour aller mieux, c’est un long chemin qui nous attend… Un long chemin à la découverte de soi. Et, c’est bien un avantage de la dépendance affective. Allez à la rencontre de soi.

    En bref, comme l’explique si bien cet article : Il faut apprendre à être responsable de soi (de nos émotions, douleurs, plaisirs et direction de notre vie,…). Pour prendre le controle de notre vie. J’ai crée spécialement un blog sur ce thème : https://dependance-affective.fr/ étant un ancien dépendant affectif et ayant certaine difficulté à entreprendre cette démarche. Je me dis qu’au plus il y’a des ressources disponibles, au plus cette démarche sera simple. 😉

    En tout cas, merci pour cet article qui introduit très bien à ce vaste sujet qu’est la dépendance affective.

  8. Bonjour Maxime,
    Je constate que même si l’article date d’il y a qqs années, vous semblez avoir répondu à des commentaires récents, alors je prends tente mon tour en espérant avoir quelques pistes pour aller mieux…
    4 mois après la rupture, survenue par sa volonté du jour au lendemain après 4 ans de relation (et une très forte suspicion qu’il y ait une autre femme…) j’en suis toujours au même point où je me dis qu’il m’est impossible de vivre sans mon ex-conjoint.
    Votre article m’a fait prendre conscience de l’importante dépendance affective que j’ai envers lui.
    Pourtant, je suis convaincue qu’il y avait dépendance ET amour.
    Je pense l’avoir véritablement aimé, car il possède toutes les qualités que je cherche chez un compagnon, nous avions une complicité que je ne vois pas souvent chez les autres couples … mais j’aimais également tout ce qu’il m’apportait, à savoir le fait d’être aimé, d’être en couple, etc … car j’ai réalisé depuis la rupture que je n’avais pas beaucoup d’estime de moi, aucune confiance en moi d’ailleurs, et que j’attendais de lui qu’il comble ce vide en moi.
    Forcément, à la longue, cette « pression » sur lui l’a usé.
    J’ai pris conscience d’énormément de « tords » me concernant, qui, si je ne travaille pas là dessus, me referont surement vivre la même chose SI JAMAIS (je n’arrive pas encore à me dire que c’est possible), je rencontre quelqu’un.
    Ma question est la suivante : quand on a pris conscience de ses erreurs, de ses mauvais schémas de pensée, comment sortir de cette culpabilité qui me ronge, qui me fait me dire que si j’avais pris conscience de tout ça avant, il serait probablement encore là …
    Je ne peux me résoudre à me dire que cette prise de conscience va me faire aller mieux, qu’elle servira pour une prochaine relation, car je me dis que de toute manière, il est parti, pour de bon, et que ça ne me le ramènera pas …
    Que me suggériez-vous pour sortir de cette spirale infernale ?
    (je précise que j’ai déjà consulté psy, hypno thérapeute et autre …)

  9. Bonjour à tous,
    Merci énormément pour cet article et tous ces commentaires.

    Je pensais n’avoir aucun problème dans ma vie, que tout était simple. Mais depuis plusieurs mois, tout s’écroule: je me sépare de ma femme alors que nous avons des enfants en bas âge, je suis complètement dépendant affectivement (en lisant cet article ça m’a ouvert les yeux) d’une fille que j’adore mais qui me manque terriblement quand elle n’est pas à côté de moi (rien de sexuel), et c’était aussi le cas il y a un an avec une autre fille mais je n’en avais pas conscience à cette époque.

    Auriez vous des thérapeutes à me recommander sur Toulouse svp? J’ai besoin d’être accompagné pour trouver l’origine de ce vide que j’ai besoin de combler.

    1. Bonjour Bruno !

      Non hélas, je ne connais personne sur Toulouse.

      Toutefois, si vous n’avez pas d’a priori, les accompagnements par téléphone sont tout aussi efficaces 😉 Dans quel cas, je pourrai en effet vous recommander..

      Bon courage
      À bientôt
      Maxime

  10. Bonjour maxime,
    Je vous remercie tout d’abord pour tous ces articles enfin pertinents avec tout ce que l’on trouve aujourd’hui sur le net!!!
    Je voulais vous soumettre quelques idées d’articles qui je pense sont des questions que beaucoup de personnes se posent à un moment dans la relation, car ce n’est pas toujours aussi naturel.
    Dans le couple : surtout en début de relation, qui invite qui ? Comment se faire désirer ? Comment poser les règles et limites dans un couple reçent (et comment gérer un « test ou tentative » de début de non respect par l’un ou l’autre même si cela est tourné sur le ton de la rigolade ?. exemple : « t’es bête !. / et enfin dernier sujet : comment gérer les premiers rdvs amoureux en étant dans la séduction tout en restant mystérieuse ?
    Un grand merci par avance,

    Jess

  11. je dois confesser n’avoir lu qu’un 5ème du post et la 1ère ligne du 1er commentaire,
    mais c’était déjà amplement suffisant pour me sentir en devoir d’écrire que nous sommes en présence manifeste d’un pseudo gourou, de bonne volonté et s’ignorant possiblement, mais n’en demeurant pas moins un danger pour toute personne en quête de sens et de mots pour soulager sa solitude, ses bobos et son ignorance, c’est à dire grand nombre d’entre nous.
    Il n’y a ni humanisme, ni savoir chez cet auteur.

  12. Bonsoir !
    Je cherche une réponse à l’après dépendance affective.
    J’ai rencontré mon « vrai » moi il y a 6 mois. J’ai 39 ans.
    Depuis, je me sens et je suis réellement heureuse. Mais une question me vient: est-ce « normal » de ne pas avoir besoin ni envie de rencontrer un homme pour une relation dite amoureuse ?
    Ma thérapie s’achève, le dernier rv est posé, et je me pose donc quand-même cette question.
    Je ne vois pas ce que je pourrais apporter à un homme et je ne vois pas ce qu’un homme pourrait m’apporter.
    Peut-etre que ma vie nouvelle est trop récente pour que je puisse y répondre moi-même ? Peut-etre que je souffle encore des 30 années passées à suffoquer d’angoisse…
    Qu’en pensez-vous ?
    Merci !

  13. Bonjour,

    Merci de cet article qui me permet enfin de comprendre mes émotions, de mettre des mots sur ce que je ressentais confusément… Je sors d’une relation intense de quelques mois, avec quelqu’un que je connais depuis très longtemps… L’attirance avait toujours été là entre nous mais peut-être trop forte pour que nous osions nous rapprocher même amicalement. Mais nous avons finalement sauté le pas et eu une relation amoureuse. Ce fut vraiment très intense, de façon différente de chaque côté mais intense. Il m’a annoncé brutalement il y a quelques jours qu’il se remettait avec son ex, et j’ai donc arrêté là notre relation de couple. Je ne comprenais pas pourquoi je n’étais pas plus triste… Je me retrouvais avec plein de projets, l’envie d’avancer, et seulement un pincement au cœur de savoir que nous n’aurions plus « nos moments », empreints de tant d’osmose. IL est passé chercher ses affaires quelques jours plus tard, nous avons passé un moment vraiment très harmonieux, joyeux, riche d’échanges… Et nous avons fait l’amour. Mais depuis il a coupé les ponts totalement, et si d’un côté je pense que c’est mieux pour moi comme pour lui d’avoir une période « off », je ne peux m’empêcher d’angoisser non pas à l’idée que nous ne formions plus un couple (je n’avais vraiment pas envie de ce type de relation) mais à l’idée de perdre cette complicité intense que nous avons… Je ne comprenais pas du tout pourquoi je réagissais de cette façon. D’où me venait à la fois ce soulagement qu’il soit retourné avec son ex (parce qu’ainsi il me rendait ma liberté et que c’était ça que je voulais vraiment) et cette tristesse d’avoir manqué une histoire. Je me disais l’autre jour que j’avais peut-être raté ma plus belle histoire d’amitié, que nous n’aurions peut-être pas dû en passer par la relation physique… Je comprends maintenant : je sais, moi, ce que je veux. Mais je ne sais certainement pas lui dire ou plutôt lui faire comprendre. Et comme nous sommes tous dans des schémas bien carrés, lorsqu’il y a rupture qui plus est avec « trahison », le « quitté » va forcément souffrir, pleurer, réclamer… et il faut forcément couper le dialogue.
    « Tu es quelqu’un de très important dans ma vie » m’a t’il dit l’autre jour. J’espère que nous saurons dépasser les schémas classiques pour nous retrouver conscient de la richesse de notre relation…
    Merci encore de m’avoir permis de comprendre ce qu’il m’arrivait !

  14. Merci pour cet article très complet et très pertinent !!! J’ai été dans la dépendance affective pendant longtemps… N’arrivant pas à m’en sortir seule j’ai pratiqué l’auto hypnose pour m’aider et surtout accepter de regarder en face mes propres démons. J’avais toujours peur d’être seule et j’avais besoin d’être libérée des autres et ne plus vivre par procuration. Votre article me rebooste et me rappelle tout le cheminement que j’ai fais. Merci encore pour vos précieux conseils !!!

  15. bonjour,
    très bon article. Je vis aussi une dépendance affective et j’ai du mal a m’en sortir !! l’homme avec qui je suis me fait du mal, il le sait mais le fait inconsciemment probablement mais je tolère et je l’aime de plus en plus.

    Il disparait pendant une semaine sans rien me dire , je pleure, j’angoisse, je stresse a l’idée qu’il m’a abandonné, et quand il réapparait du jour au lendemain , j’oublie tout je pardonne facilement et je le harcèle au téléphone , message ,par peur qu’il me refait le coup et par peur qu’il m’abandonne !!

    Tout ce qu’il me demande je lui donne, je lui donne sans compter, des fois il me manipule sans le savoir probablement .

    J’ai envi de continuer cette relation parce que je sais qu’il m’aime malgré ces défauts , ces défauts qui selon moi fait déjà partie de lui mais qui ce sont amplifier a cause de m’a dépendance .
    J’ai plus envi d’être dominer par mes peur , dominer par cette dépendance qui me pourri la vie et qui peut détruire notre relation

    1. Bonjour, j’ai l’impression que c’est moi qui ai écrit votre post… Le votre date de 5ans… pouvez vous me dire svp où vous en êtes? et comment vous vous en etes sortie si c est le cas…merci!

  16. Ping : La dépendance affective – Travell'in Light

  17. Bonsoir Maxime j’espère qu’Isabelle a lu cet article, et qu’elle reviendra vers moi quand elle sera en pleine conscience de son manque et cette dépendance. Aimer c’est partager son bol de bonheur déjà plein.
    Overcome all ur fears, feel free to love

  18. HOAREAU PATRICK

    Bonjour a vous,

    Je me présente, Patrick 49 ans divorcé depuis plus 7 ans et sans réel aventures sérieuse a part une relation avec une femme manipulatrice narcissique que j’ai tardé a quitté a mon gout. Non sans blessures bien sur.

    j’ai rencontrer une femme en Janvier 2015 et nous avons établi au début une relation très agréable qui a versé dans l’amour au bout de quelques mois. J’en suis éperdument amoureux et notre éloignement géographique a rendu notre histoire sympa car nous échangions beaucoup par textos et téléphone, surtout elle qui me contacte(important car elle a aussi je pense un manque affectif a mon avis).

    Au fil du temps je me suis mis a avoir un comportement qui n’était visiblement trop présent, protecteur, trop organiser par avance, je l’étouffais, ce qui nous a valut une première rupture en Novembre 2015, et elle m’a dit que ces priorités n’étais plus en relations avec les nôtres (du début), sa priorité été ces enfants, et qu’elle ne se retrouve plus avec elle même. Elle a donc mis fin a notre histoire. Non sans mal pour elle visiblement.
    Ce jour la j’ai peté un câble et un excès de colère démesuré qui c’est terminer mal. Ce jour et une épreuve de plus qu’elle a enduré dans sa vie déjà encombrer de souffrance du a ces relations antérieur difficile (ancien mari pervers narcissique, alcoolique et avec 4 enfants a la clefs en 12 ans de mariage). Que des échecs dans ces relations post divorce et Deux enfants très marquer par ces histoires.
    Tout cela pour vous planter le décor.

    J’ai tenter de la reconquérir avec l’envoi de fleurs de petits messages qui n’appel aucunes réponses. Un gros sur moi accompagné d’un psychiatre qui m’a beaucoup aidé et a ce jour je suis content de m’être débarrasser de certains petits défauts qui ne servent a rien et gâche la relation.

    Un jour un appel pour que nous puissions nous revoir et manger ensemble. la fi du repas c’est passé a l’hôtel sans que nous ayons de rapport, juste l’un contre l’autre, et au petit matin pas un mot, ni baiser sulfureux. Juste un baiser sans plus de promesses de lendemain. Elle me demandera plus tard de nous revoir (3/4 jours)

    Nous avons repris la relation quelques jours après, en mettant des bases de discussions et de règle pour l’avenir, ce qui a marché un certain temps. Les enfants ont un lord passif et un caractère particulier du a ces nombreuses souffrances, ce que je comprend, mais ai du mal a appliqué au quotidien. la maman m’a repris a quelques moment et j’avoue ne pas être a l’aise dans cet exercice. Etant moi aussi papa, je n’ai pas ce genre de relation avec mes enfants qui sont moins agressif. j’avoue que sur cette tranche de vie j’ai beaucoup merder car leurs maman, et je le comprend les surprotégé du fait de leur expérience malheureuse.

    Nous avons emménagé ensemble dans son petit appartement ou nous vivons dans le salon, pour que les enfants aient leurs intimités. Cette promiscuité n’aide pas a avoir de l’intimité ni un endroit ou l’on peu être tranquille quelques instants. Mais nous avions le projet de changer de logement, ce qui a un moment elle a remis a plus tard…

    Le temps a filé et la vie aussi, je me suis enfermé petit a petit DANS UNE DEPENDANCE AFFECTIVE ou JE ME SUIS PERDU avec tout ce que ça comporte.
    Je ne vivait plus qu’a travers elle, j’essaye de lui plaire et j’en faisait trop a tout point de vue. Bien entendu la frustration allé de paire et mon être a changer pour être dans la phase négative.
    Pourtant je n’ai jamais eu peur de la perdre car je l’aime. Cela m’a étonné dans mon intérieur mais je n’ai pas senti cet état.
    Elle m’a souvent lancer des perches, que je ne comprenais pas, car si je sortais voir des amis et faire des choses pour moi je n’aurai pas pu consacre de temps pour elle. Mon travail également a été mis de coté etc… Tous les travers que je ne voulais pas et pourtant j’y courrai de plus en plus vite.

    Elle a mis fin a notre relation le 14 JUILLET, je ne lui en veux pas car je l’aime et elle souffre de me voir ainsi et ne veut pas d’un homme comme ça à ces coté. Cette relation tendue au quotidien pour elle et ces enfants. L’instinct protecteur maternel a fait son devoir.

    J’ai fais un long mail de mea culpa avec prise de conscience et le travail a faire sur moi, et notre fin de relation, et sa réponse fut :
    « Merci pour ces mots remplis d’espoir qu’en à ton évolution, de regrets et de mea culpa par rapport aux faux pas et d’amour sincère.
    J’espère pouvoir t’aider à avancer dans cette démarche même si cela n’est plus en tant que couple, nous étions amis aussi et je serai toujours là pour toi.
    Je t’embrasse »

    Aujourd’hui et après quelques jours a faire mon introspection, parcourant des sites pour connaitre mon problème je m’en aperçois clairement,. Il y a des zones sombres, et non dit avec moi même que je commence a accepter et mon souhait de changer et grandir avec ces blessures pour être en paix avec moi et enfin pouvoir vivre sans ce problème que je n’avais jamais connu pour personne.
    Je me suis rendu compte que j’avais perdu ma joie de vivre et l’envie de tout au fur et a mesure. Perdu ma confiance en moi car j’était dans le doute incessant de ne pas faire ce qu’il fallait et de ne pas être a la hauteur de ces attente. Tout cela je m’en aperçois aujourd’hui malheureusement, et heureusement.

    J’en suis très triste de notre rupture, car oui j’ai des sentiments profond pour cette femme.
    Je suis très conscient de l’état et je n’ai pas l’impression de l’aimer en tant que béquille ou pansement, mais en tant que compagne dans la vie.
    Elle ne comble pas de vide en moi, ce que j’aime en elle son intelligence, avec tout ce que cela comporte dans nos échanges, l’ouverture d’esprit, et surtout ces moments de partage.

    J’ai entrepris de repartir de la base et devenir enfin moi, pour être en paix avec mon passé, me sentir heureux et m’accepter tel que je suis et m’aimer pour ce que je suis.
    J’avoue n’avoir plus rien a prouver a personne la vie m’a démontrer que pour être bien dans sa vie il faut être modeste et avoir rester humble, parfois je dérape et la aussi je continu ce travail commencer il y a quelques années. Je ne suis pas parfait, je ne le serai jamais, juste être bien dans ma tête et mon corps.

    Je suis a l’écoute de vos commentaires, et conseils ….

    PS : l’envie me tiraille de la reconquérir une fois que je me sentirais fort, qu’en pensez vous ???

    1. Bonjour, comment votre histoire a t’elle évoluée ?

      Nous venons de nous rendre compte avec ma désormais ex compagne que nous souffrions tous deux de dépendance affective mais je crois que nous aimons également l’autre pour ce qu’il est comme vous le décrivez.
      Nous avons choisi de nous séparer mais est-il possible par la suite de nous retrouver ?

  19. Bonsoir Maxime,
    Ton article m’a sauvée. C’est une prise de conscience pour moi et j’espère que ça va sauver ma relation amoureuse actuelle.
    J’aime vraiment cette personne, c’est même la première fois que j’aime un homme comme ça. Mais ma dépendance affective prends souvent le dessus…
    J’ai encore beaucoup de travail à faire (à commencer par lire ton livre qui est téléchargé depuis quelques mois déjà! Oups!!) pour réapprendre à vivre dans le présent et sans prise de tête.
    Merci tu m’as sauvée en me donnant la « claque » que j’attendais 😉

  20. Bonjour Maxime,

    Je sors d’une relation de 4 mois et demi qui s’est terminée il y a une vingtaine de jours.
    Mon ex est quelqu’un de très indépendant, qui sait très bien vivre seul, a un travail et une passion qui lui prennent du temps. Les premières semaines, tout se passait bien, j’allais chez lui, il venait chez moi, puis nous sommes tombés amoureux naturellement. Pour la première fois, je ressentais réellement de la passion, de l’admiration et de l’amour pour quelqu’un. Mais voilà, mes peurs et ma dépendance affective ont commencé à prendre le dessus et j’avais de plus en plus besoin d’être rassurée. Je le mettais sur un piédestal et ma vie ne tournait plus qu’autour de lui. J’étais dans la passion, la fusion, alors que lui ne fonctionne pas comme ça : il a besoin d’avoir un équilibre entre son travail, ses amis, ses activités et sa petite amie. En revanche, je tenais à respecter ses besoins et ne le harcelais pas de messages ni d’appels lorsqu’on ne se voyait pas. Mais lors de nos moments passés ensemble, je ne pouvais m’empêcher de lui réclamer toujours plus d’attention, voire de lui faire des reproches… Il m’a dit une fois que, si une relation ne lui convenait pas, même amoureux il était capable d’y mettre fin pour se préserver. Moi qui suis entière et passionnée, c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à concevoir. Pourtant il a su se montrer patient, à l’écoute et il était démonstratif, je ne peux pas dire le contraire. A la suite d’une discussion au sujet des enfants (lui aimerait en avoir plus tard, moi pas forcément) je lui ai demandé s’il mettrait fin à notre relation si je lui disais que j’étais certaine de ne jamais en vouloir, il m’a répondu que oui. Je l’ai mal pris et nous avons fait une pause d’une semaine car il avait besoin de prendre du recul et de réfléchir à tout ça. Semaine très difficile pour moi, évidemment. Finalement lorsque nous nous sommes revus, il a admis qu’il était prématuré de mettre fin à notre relation à cause de cela, mais qu’il avait besoin que nous partagions plus de choses ensemble. Je l’aimais et appréciais tellement ses qualités que pour rien au monde je ne me serais séparée de lui. J’avais la sensation qu’il me tirait vers le haut. Moi j’étais attentionnée, affectueuse et c’est entre autres ce qu’il aimait chez moi. 2 semaines après avoir décidé de nous laisser une 2e chance, je lui ai reproché sa réticence à rencontrer ma famille. Nous avions déjà eu cette discussion plusieurs fois mais je ne voulais pas comprendre. J’avais besoin qu’il accepte cela pour être rassurée, lui avait besoin que notre relation soit sereine avant de franchir ce cap : c’était le serpent qui se mord la queue… Bien sûr, j’ai une fois de plus regretté mon comportement et lui ai envoyé un sms pour lui dire que je n’étais pas fâchée et que je l’aimais, il m’a répondu qu’il m’aimait aussi. Mais pour lui ce fut la goutte d’eau et après 2 jours de réflexion, il est venu m’annoncer que c’était fini. Pour moi c’était le drame : j’ai pleuré, lui ai promis de changer, l’ai supplié de ne pas me quitter… Je lui ai demandé s’il ne m’aimait plus, il m’a répondu qu’il ne savait plus où il en était. Que quelque chose s’était cassé. Pourtant, quelques jours avant il semblait toujours amoureux et nous avions même des (petits) projets. Il est parti et là, j’ai fait une grosse bêtise, j’ai pris des médicaments avec de l’alcool et le lui ai dit… Il a donc fait demi-tour dans le but de me porter secours, non sans être extrêmement en colère. Il a pris ça pour du chantage affectif, je l’ai plus ressenti comme un geste de désespoir, la douleur étant trop dure à supporter. Mais c’était sûrement les 2, sinon je ne l’aurais pas averti… Encore un gros regret de ma part car ça n’a fait qu’empirer la situation, il m’a dit que j’étais instable et que ce n’était pas comme ça qu’il allait revenir. J’ai passé la nuit à l’hôpital et il a pris le double de mes clés au cas où je ne rentrerais pas tout de suite (j’ai un chat). Je lui ai envoyé des sms jusqu’au lendemain soir où je suis rentrée chez moi. En gros, il m’a dit qu’il avait rompu pour se préserver car la situation le stressait et l’étouffait, et qu’il fallait que je me fasse aider et que j’apprenne à vivre pour moi. Que c’était dur pour lui aussi mais que le temps ferait partir la douleur. Je lui ai demandé s’il pouvait passer me rendre mes clés (prétexte pour le voir) mais il a répondu qu’il ne pouvait pas et qu’il avait besoin de temps pour digérer tout ça. Je lui ai fait part de mes regrets de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Depuis je le laisse tranquille et nous n’avons aucun contact (ça fait plus de 15 jours). J’ai entrepris une thérapie mais par moments je suis envahie par le désespoir, les regrets, la culpabilité et le sentiment d’impuissance. Je ressasse nos moments passés ensemble. Je me dis que j’avais enfin la chance d’être avec quelqu’un que j’aimais vraiment et que j’ai tout gâché.

  21. La dépendance affective?
    Merci messsieur e vous elever en conscience avant de vous engager dans un relation…
    en conscience à commencer d’arrêter de regarder les merdias, les conneries débilitante à la télé comme en premier les bimbos qui se prennent pour le centre de l’univers créant les génocides de couple, surtout pensez de sortir de votre état de primate parce que j’en ai plus qu’assez de vivre dans ce monde de tarer fonctionnant seulement avec un petit cervelet et cerveau reptilien, pour vous messieurs ! si vous êtes pas capable de rester fidèle à votre femme fantasmant sur les décolletés, de nous comparer ou de vous rincer l’œil, alors il vaut mieux pour vous de rester célibataire, parce que tôt ou tard on vous le fera payer la money de votre pièce, et probablement vous allez peut être perdre la femme de votre vie, si celle-ci est frustrée en colère et jalouse, chercher en la cause parce que nous méritons de nous sentir à vos yeux du premier choix, nous sommes pas avec vous pour nous sentir dévalorisées et humiliées et encore moins être du second choix, ce que je trouve dégradant et insultant alors avant de dire à votre femme ! Mais il faut que tu changes, j’en ai marre de ta jalousie chercher à changer aussi vous-même, un couple s’engage ensemble ou il vaut mieux se séparer…

    Y’a rien à faire je ne supporte pas les filles et les femmes susceptibles de plaire aux hommes… Rien que de sentir leurs présences, dans mon champ visuel et environnementale suffit à m’énerver…
    Surtout c’est qu’Elles ont l’art de me faire chier ! Pire quand je suis en couple, même dans les jeux video avec des formes glamour et parfaite me donne la nausée, les pubs, la télé, et j’en passe…
    Et ce que je n’arrive pas à blairer aussi dans la femme ! Prenons l’exemple de ma belle-sœur qui se permet de se mêler et de se mettre entre mon couple comme une belle-mère chose que je ne tolère pas ! parce que c’est un autre profil de femme que je ne accepte plus dans ma vie, la femme autoritariste …
    Après toutes les épreuves que j’ai pu subir et endurer toutes ses années…Se permettant en plus de m’humilier comme si j’étais une vulgaire merde en présence de tout le reste de la famille de mon conjoint qui est resté là sans broncher… (tout comme dans mon enfance humilier et maltraiter par des femmes du même profil)
    Alors que La femme à besoin de se sentir valorisée, protégée et en sécurité point final… !!! Vous les hommes, si vous louper le coche en reluquant les formes d’une autre surtout plus jeune que votre partenaire au tout début de votre relation, la confiance sera détruite dès le départ et j’en prend mon exemple et je sais de quoi je parle… Donc un conseil messieurs ! faites jamais cette erreur, parce que j’appelle cela un manque de respect et d’intégrité, donc pas de confiance pour des hommes comme ça…je vous le redis rester célibataire sauf si vous avez la chance de trouver une personne qui accepte mais respecter aussi le choix des femmes qui n’acceptent pas cela tout comme moi, avant de projeter de vous engager de vivre en couple, chercher à développer l’empathie et l’intégrité et vous aurez une femme en or à la maison qui aura confiance en vous et aura dieu que pour vous… c’est cela le secret d’un couple, harmonieux … s’il y a carence de communication, d’intégrité, de partage de qualité, de bien être en dehors du sexe, de confiance et de sécurité… vous n’estes pas fait pour rester ensemble…
    Pardon pour les erreur et les fautes…
    J’ai peux etre était un cancre mais s’est pas pour cela que je suis une moin que rien… en espérant que mon commentaire ouvrira les yeux de plus d’un…

  22. Comment se donner à soi-même ce qu’il nous manque quand nous considérons que ce que nous pensons de nous-même a moins de valeur que ce qu’une personne extérieure peut penser de nous ??? C’est un cercle vicieux où je n’arrive pas à me sortir…

    Et puis il y a une telle différence entre ce que l’on est tout au fond de soi et nos comportements qui peuvent être maladroits que nous pouvons être amenés à donner de la valeur à ce que peut penser une personne extérieure de nous.

  23. Je suis actuellement dans cette phase où je me rend compte que je reste avec mon copain parce que j’ai eue d’être seule… J’ai envie que tout s’arrête entre nous car je souffre trop de ses absences, mensonges et autres vices ( alcool, tabac…). Je ne peux pas imaginer demain sans lui, je fais des crises de nerfs et d’angoisse dès qu’il ne me répond pas au téléphone, j’ai perdu confiance en lui mais comme une idiote je m’accroche encore et souffre à en crever ( je suis sous anti dépresseurs…) . Comment faire pour sauter le pas de la rupture sans en souffrir trop..?

  24. et je voulais ajouter qu’il est extrêmement difficile de faire le deuil d’une relation quand on ne connait pas les raisons exactes…

    je cherche les réponses par moi meme, je dois les trouver seule…

    avez vous des conseils à ce sujet?
    merci

  25. bonjour maxime,
    J’ai lu et relu votre article, j’ai également lu beaucoup sur la dépendance affective.
    J’en fais partie, j’en ai pris conscience il y a peu de temps.
    J’ai bientôt 36 ans et je rate toutes mes relations.J’ai eu une relation de 4 ans il y a bien longtemps et depuis ca ne dure que quelques mois.

    J’ai l’impression d’avoir laissé passer l’homme de ma vie, il était fou amoureux de moi mais je n’étais pas attirée physiquement.

    Les hommes qui me plaisent se détournent de moi…le dernier m’a quitté au bout de 6 mois sans raison précise.

    Bref j’ai conscience que je cherche à combler ce fameux vide…j’essaie de suivre tous les conseils mais je n’y arrive toujours pas…je n’arrive pas à être heureuse seule…
    Quand on me quitte je me dis que je n’ai pas de valeur et que je ne suis pas aimable…
    j’ai l’impression de passer à côté de ma vie…

    Pensez-vous que l’on puisse s’en sortir? c’est vraiment dur…

  26. Bonjour Pascal,

    Ce n’est pas vraiment une erreur, mais plutôt une croyance populaire liée à l’inconscient collectif.. Bien normal en somme.

    Non, ce n’est pas la fin des relations humaines, mais simplement la fin des relations de dépendance. On n’aime plus l’autre pour remplir nos besoins, mais uniquement pour ce qu’il/elle est. Autrement-dit, on l’aime pour cette vibration qui s’émane d’elle/lui… Pour la vie qui vit en lui/elle.

    Voilà ce qu’est l’amour, l’amour sans attente.

    Il est là le « moteur » qui nous pousse à aimer.. l’autre est un « exemple d’épanouissement » qui nous stimule à en faire autant…

    Un couple de conscience s’aime pour cette stimulation qu’ils ont l’un envers l’autre et qui les pousse à se découvrir de plus en plus, à s’épanouir de plus en plus et à être de plus en plus eux-mêmes..

    Lorsque nos désirs sont comblés, l’amour vrai peut naitre..

    A bientôt
    Maxime

  27. Bonjour Maxime,

    Merci pour l’article, il m’a aidé a comprendre (pas encore a ressentir, mais cela viendra) le besoin de combler ce « vide », je suis 99% en phase.

    La où je conteste, c’est les conséquences logiques : la recherche de l’amour est AUSSI un besoin. Quand l’être humain recherche quelque chose c’est sur une impulsion de besoin, systématiquement.

    Je cite : « Les relations humaines (et encore plus dans les relations amoureuses), ont pour vertu de nous montrer ce que nous ne voyons pas, en appuyant là où ça fait mal ! »

    Dans ce cas, et lors ce qu’on arrive à s’aimer soi même, c’est la fin des relations humaines. En effet quel « moteur » pourrait nous pousser à rechercher des relations, si nos désirs sont comblés par nous mêmes ?????

    J’espère pouvoir rencontrer un jour une personne (si, une ou deux dans le monde, on doit pouvoir trouver. Disons 3 personnes 🙂 ) vraiment « autonomes »…
    Parmi toutes celles que j’ai pu rencontrer dans ma vie, j’attends encore d’en voir une qui ne souhaite pas quelque chose d’une autre.

    Cordialement
    Pascal

    1. J’ai validé trop vite, sans formuler que question précise…
      Elle serait : qu’en pensez vous ?
      Si je suis dans l’erreur (je ne pense pas mais c’est toujours possible), quelle est elle ?
      Cdt
      Pascal

  28. Bonjour, Maxime

    Il y a de ça 8 mois j’ai rencontré une fille. Celle-ci m’a tout de suite plus mais était déjà en couple. Il se trouve que je lui ai plus également. Elle a ensuite passé le mois qui a suivis à m’expliquer qu’ils étaient en couple libre tout en partageant de plus en plus de moment de complicité avec moi. Au cours de ce mois nous somme mutuellement tombé amoureux l’un de l’autre. Elle, s’est découverte poly-amoureuse. Je n’ai eu aucune difficulté à l’accepté tout comme son premier copain qui ne voyais pas de problème au fait qu’elle entretienne simultanément plusieurs relations amoureuses.
    Seulement voilà. Je n’étais pas conscient d’être sujet à la dépendance affective çà ce moment-là. Le fait que notre relation soit libre sexuellement ne m’a jamais posé le moindre problème mais je ne peux malheureusement pas en dire autant d’un point de vue affectif. Notre relation étant nouvelle la grande majorité de son attention était dirigé vers moi à tel point que je me sentais coupable et que j’ai tout fait pour que la situation reste saine avec son autre copain (avec qui je m’entends très bien d’ailleurs). Tout le monde faisant des efforts nous avons commencé à plus ou moins cohabiter à trois et prévoyions de nous installer ensemble dans un appartement pour trois personnes. Cependant il y a deux mois ma copine me demande si elle peu coucher avec un de mes amis proche. Le problème le concernant c’est qu’il y a toujours eu entre nous un sentiment de rivalité résultant de nos égaux respectif est que mon instinct me disait qu’il y a avais plus entre eux que simplement de l’amitié. D’autant plus que plus elle s’intéressait à lui et moins elle me démontrait son affection ce qui à fait ressortir chez moi les premiers symptômes d’une dépendance affective jusque-là passé sous les radars. Parce qu’il était plus facile de le nier et que j’étais sous stress scolaire à l’époque je décidais de mettre mes sautes d’humeur sur le compte de mon stress (qui était en réalité générer par mes sentiment et non par mes évaluations comme je m’en étais moi-même convaincu).
    J’aurais pu simplement dire non mais étant donné la nature de notre relation je ne me reconnaissais pas le droit de le lui interdire. Je lui ai donc dit oui tout en disant à mon ami que je souhaitais conserver ma relation avec ma copine et que je lui donnais mon accord pour le sexe uniquement.
    Une semaine plus tard ils sortaient ensemble. Son premier copain n’a pas bronché plus qu’avec moi puisque n’était pas dépendant. Moi en revanche je l’ai vraiment mal pris. D’une part mon ami m’a trahis (mais pas ma copine, ironiquement, puisque nous étions dès le départ dans une relation polyamoureuse), d’autre part il n’était pas du tout sur la même longueur d’onde que celle sur laquelle nous étions tous les trois jusqu’à maintenant puisqu’il souhaite passer ses moment avec elle seule. Pour moi cela signifiais moins de temps avec elle, purement et simplement. Ce que je n’arrivais pas à accepter. De plus ma copine m’annonce qu’elle ne sait plus où elle en est et qu’elle souhaite du temps pour savoir ce qu’elle souhaite et qu’elle reviens sur nos projet d’avenir en disant qu’elle souhaite simplement passer su bon temps avec les personnes qu’elle aime sans engagement d’avenir. Au contraire de moi qui cherche une situation stable.
    S’en ai suivis une semaine horrible ou elle culpabilisait de ce qu’elle m’infligeait et où j’ai commis l’erreur de la harceler, espérant chaque jour une réponse. Finalement elle décida de rompre il y a de ça un mois en m’expliquant qu’elle m’aimait mais que notre relation nous amenais sur le chemin de l’autodestruction mutuel. Ce qui était parfaitement vrai mais je ne m’en suis aperçu qu’en prenant du recul.
    Je l’ai relancé il y a 2 semaines en lui faisant la plus honnête des déclarations d’amour à laquelle elle a répondu qu’elle souhaitais tourner la page et que notre relation était terminé.
    Aujourd’hui je souffre en permanence car je ne peux pas être avec la personne que j’aime. Mais à côté de ça je suis heureux d’avoir passé du temps avec elle et je n’échangerais ces moments-là pour rien au monde. S’il est vrai qu’il y avait une dépendance affective dans notre relation celle-ci n’a jamais était possessive (liberté sexuelle etc…) mais je n’ai pas réussi à surmonté à temps le fait qu’elle m’accorde moins d’attention que précédemment pour sauver notre relation (malgré tous les efforts du monde). Aujourd’hui je cherche à faire table rase. J’ai accepté la situation et reconnu ma part de faute mais je n’arrive pas repartir de zéro. D’une part nous fréquentons les même cercles d’amis et les mêmes associations ce qui fait que je serais amené à la revoir souvent. D’autre part nous conserverons surement toujours une complicité dépassant la simple amitié et sans être en couple nous serons … autre chose. Mais je ne sais pas quoi. Et enfin, à présent que j’ai fait le bilan et que j’ai reconnus ma dépendance affective et que j’ai fait le deuil de notre relation je suis malgré tout certain d’une chose. Je l’aime malgré tout. J’aime qui elle est, comment elle vit, ses valeur et son honnêteté à toute épreuve et surtout, surtout sa volonté de vivre et de ne jamais être en mode téléguidé.

    Mon seul problème c’est que malgré tout ça. Malgré ce que j’ai vécu et souffert avec elle. Je ne souhaite pas une relation simple. Je refuse de renoncer à ma liberté sexuelle. Et surtout, je sais que si la prochaine personne avec laquelle je suis tombe amoureuse d’un autre en plus de moi je l’accepterais. Parce que aimer quelqu’un c’est souhaiter son bonheur. Mais j’ai peur d’en souffrir à nouveau si ça arrive.

  29. Bonsoir,
    J’ai un peu peur…
    Je suis en relation avec quelqu’un d’absolument adorable mais je n’ai de moins en moins d’élan amoureux vers lui. Je deviens vite impatiente ou colérique s’il ne fait pas ce que je lui demande ou autre, j’ai tendance à vouloir le changer…Je me trouve horrible, et pense que je n’ai pas à lui infliger ça (tout comme je ne veux pas m’infliger ça, je peux être vraiment méchante et j’ai honte de moi !)
    Je passe par des phases où tout va bien (je me sens amoureuse) et d’autres où tout va mal (je ne ressens plus rien, et il m’énerve tout le temps). C’est pour ça que je me reconnais en tant que dépendante affective (passage d’Eckhart Tolle)..
    Je me pose énormément de questions sur mes sentiments, sur notre relation mais en même temps j’ai tjrs été comme ça et résultat : je n’ai rien construit (enfant, maison, etc).
    Je sais aussi que quand je suis seule, je ne suis pas plus heureuse (à cogiter sur moi-même, sur les raisons de mon célibat, à m’autoflageller…)…
    Je me pense dépendante affective car j’ai peur de le quitter, d’une car l’idée d’être sans lui me rend triste (c’est simplement de l’attachement ?), et aussi par peur d’être seule, de ne pas retrouver quelqu’un…

    Est ce que je dois changer ? Comment ? Devenir quoi ?
    Je pense que tant que je n’aurai pas changé je ne serai jamais véritablement heureuse avec quelqu’un (ni avec moi-même ??)…
    Et parfois je me dis que je n’ai juste pas trouvé la bonne personne. Que lorsque l’amour frappera à ma porte alors tout sera différent : je serai bien tout le temps.

    Qu’en pensez-vous ?
    Désolée si ce message n’est pas dans la bonne catégorie !

    Merci de m’avoir lue.

  30. Bonjour,
    Je viens de tomber presque par hasard sur ce site, en fait je cherchais à comprendre comment j’ai pu tomber « amoureux » d’une personne qui est pratiquement le contraire de tout ce que je recherche…J’ai bien compris que la dépendance affective dont je suis atteint, je viens en effet de le découvrir, est dûe au fait qu’elle a pris dès le début l’habitude de ma laisser dans l’attente et de refuser toutes mes propositions pour me faire accepter les siennes. Réponses tardives à mes messages, téléphone qui sonne dans le vide, si je propose un resto ou un film ça ne lui convient pas…
    Je suis donc rapidement devenu dépendant et malgré quelques clashs j’en suis toujours à espérer que tout s’arrange.
    Aujourd’hui on est séparés depuis un mois mais elle laisse la porte entr’ouverte, un message, un tél…pour ensuite à nouveau reprendre le jeu de me laisser dans l’attente.
    Je lui ai expliqué que j’avais bien compris que c’était principalement pour cette raison que j’étais amoureux d’elle, aujourd’hui je me refuse à faire le premier pas mais je suis toujours dans l’attente d’un signe de sa part.
    Certaines de ses remarques m’ont fait comprendre qu’elle est également dépendante affective…En fait j’ai essayé de rentrer dans son jeu, de la laisser dans l’attente, mais ça ne me correspond pas et très vite je redeviens moi-même. Mais j’ai tout de même eu droit à des remarques concernant les fois où j’avais « tardé » à lui répondre…j’hallucine…
    Aujourd’hui je viens de comprendre certaines choses en lisant vos échanges et j’aimerais encore lui parler à coeur ouvert en espérant qu’elle soit capable d’en faire autant et si nos aspirations sont les mêmes, repartir en se faisant confiance l’un à l’autre et sans jouer à ces jeux destructeurs.
    Mais je me pose une question fondamentale, le bonheur est-il possible entre deux personnes dépendantes si elles sont capables de s’ouvrir à l’autre et de se faire confiance?
    Je suis conscient que continuer sans rien changer sera destructeur, là c’est ma raison qui parle, mais mon coeur n’attend qu’un signe de sa part…
    J’ajoute que après notre dernier clash on a eu l’occasion de parler avec je crois pas mal de sincérité, surtout de ma part mais pas totalement ouverts.
    Je lui ai dit précisément que je n’étais pas prêt à tout accepter mais que je l’aimais encore. Elle m’a semblé touchée mais comme elle a beaucoup d’orgueil, j’en ai aussi mais à un degré moindre je crois, j’ai senti elle attendait que je prenne les devants pour relancer notre histoire, chose que je n’ai pas faite…Depuis on a échangé qq sms, parfois tendus et on n’a pas avancé…
    J’avoue que je me sens un peu mieux depuis que j’ai lu une partie de vos messages mais j’ai toujours espoir de pouvoir arriver à quelque-chose avec elle.
    Que faire?

  31. Je suis en plein travail autour de la question et voilà ce que j’ai envie de partager aujourd’hui : je n’aurais jamais cru ça possible d’une dépendante comme moi mais pour la première fois je commence à comprendre le bienfait qu’il peut y avoir à n’avoir aucune relation et s’en sentir libre à l’intérieur. Ou tout au moins, que l’autre, s’il y a un autre, se sente dans le même état. Pourquoi absolument avoir quelqu’un ???
    Je dois avoir progressé pour penser ainsi !!!

  32. Bonjour,

    On dit que, si on est dans une relation véritablement basée sur une dépendance affective et que le partenaire n’arrive pas à combler nos manques, beaucoup ont tendance à quitter cette relation pour trouver celle qui guérira ces blessures narcissiques. Donc, au lieu de conscientiser nos problèmes, on les caches et on cherche une solution à l’extérieur, dans des relations symbiotiques.
    Cependant, si on reste et on décide du lutter contre ces dépendances on est dans le cas de figure de la relation toxique où on reste même si elle ne nous convient pas.

    A quelle moment décide-t-on d’y renoncer ? A quel moment décide-t-on que nous avons travailler assez sur nos manques et que nous sommes arrivés à les combler par nous-mêmes ?

    Et, par ailleurs, en quoi y a-t-il une différences entre réclamer de l’affection comme étant une essence propre à nous et comme une dépendance, un vide vide depuis l’enfance ?

  33. +Bonjour,
    pourquoi dois je abandonner la forme « relation amoureuse »? Ca me fait mal de ne vivre « que le sexe », vivre que la relation sexe qui fonctionne c’est m’amputer de la dimension de partage +profond engagé de vie à 2, pourquoi devrais je accepter de vivre seule??? alors que j’ai envie de tout vivre de la relation?

  34. Je suis partiellement en accord avec ce qui est écrit dans cet article. Et donc bien sur en parti en désaccord :).
    Maxime, vous écrivez que l’autre n’est pas là pour satisfaire nos besoins et nos manques. Jusqu’ici tout va bien ! Néanmoins, que faites vous du besoin de reconnaissance, d’aimer et d’être aimé, de sexe, d’approbation ? Je suis loin de penser que ces besoins peuvent être auto-combler, si ce n’est à se répéter 20 fois dans l’heure : « je suis le plus beau », « ma vie est merveilleuse », je n’ai pas besoin de l’autre ».
    Certains besoins (physique ou psychique) peuvent être satisfait par soi-même : manger, boire, faire du sport et se sentir mieux. Mais d’autres sont impossible à satisfaire soi même. être libre, ce n’est en aucun cas se suffire à soi-même.
    être libre, c’est consentir pleinement que les émotions « négatives » que nous ressentons (peur, colère, jalousie, …etc) témoignent en nous d’un besoin qui n’est pas satisfait. être libre et bien avec soi-même c’est exprimer ce besoin. être libre c’est surtout exprimer ce besoin à une personne qui a de l’importance pour nous. être libre, c’est être intérieurement indépendant et ne pas nier que nous avons une dépendance vis-à-vis des gens qui nous sont chers.
    Ne pas assumer ses besoins parce qu’on les jugent inutiles ou infantiles est contre-productif et ne fera que prolonger votre état de mal-être. Ce n’est pas une faiblesse de se montrer vulnérable face à celui ou celle qu’on aime. Ce n’est pas être fort que de se dire qu’on a besoin de personne pour être heureux, sinon on file tous dans le Larzac pour élever des chèvres !
    Les émotions nous renseignent sur ce qui compte pour nous.
    J’ai eu la chance d’être doué pour les sciences durant ma scolarité et ai obtenu facilement mes diplômes par la suite. Je suis logique, je gagne bien ma vie, je ne pense pas être physiquement désagréable, je gagne bien ma vie, je suis indépendant et je peux faire ce que je veux quand je veux, je suis sorti avec des femmes brillantes et séduisantes. Mais …. je n’étais pas heureux. Ce ne sont pas les plus « intelligents » dans le sens de la logique (si chère à notre société cartésienne) qui sont le plus heureux. C’est ceux qui savent s’écouter. On ne peut communiquer avec les autres que si on sait communiquer avec soi-même. Il m’a fallu 35 ans pour en arriver et des ruptures. Je ne me suis jamais ouvert à l’autre parce que je refusais d’admettre que j’avais besoin de l’autre. J’ai refoulé ma colère, ma peur, ma tristesse, car je pensais que c’était malsain
    L’autre ne peut pas combler tous nos besoins, on peut les combler dans nos relations amicales, professionnelles … etc. Mais communiquer sur nos besoins est la base la plus saine pour construire une relation.
    Voilà, c’était mon petit coup de gueule à cette affirmation « tout ce dont vous avez besoin est en vous ».

    Bon courage à tous, l’introspection fait mal mais je peux vous garantir qu’on se rapproche de ce que l’on est.

    1. un écho chouette à une question que je me posais..et qui tournait en rond…comme si elle se mordait sa propre queue
      Trop d’introspection tue l’introspection…et pourtant, sans elle on ne peut pas se dégager de l’emprise des autres, être libres de conscientiser ses propres besoins et désirs et de trouver des ressources pour les satisfaire nous-mêmes et en même temps avoir le courage d’exiger que les autres y participent également….sinon le principe du couple n’a plus de sens…ou il gagne du sens dans l’image que Balzac lui donnait dans la « Femme de trente ans »

    2. J’adhère à 100% à ton commentaire 🙂
      Communication non violente peut être à étudier afin d’exprimer au mieux les besoins.

  35. Elodie, je suis touché par votre message et bien que je ne sois pas à ma place et que je n’ai pas la formation pour vous accompagner dans cette épreuve, permettez moi de vous faire plusieurs suggestions :
    1/ Relisez l’article en haut de cette page et prenez le temps, prenez vraiment le temps, de chercher à déterminer comment chacune des lignes, chacun de ses mots résonnent en vous.
    2/ Puis prenez le temps d’écouter l’écho de ces résonances
    3/ Puis, demandez-vous, avec sincérité, en quoi l’auteur a raison de dire : « aimez-vous », « tout ce dont vous avez besoin se trouve en vous » et « devenez la seule personne responsable de votre propre bonheur ».
    4/ Enfin, prenez rendez-vous avec un psy car il/elle vous aidera à dénouer ce sac de noeuds auquel vous faites face (ce que je viens de faire, 🙂 je ne suis pas arrivé sur ce site par hasard).

    Courage 🙂

  36. Bonjour à tous merci pour cet article,
    Je ne sais pas si je suis atteinte d’une dépendance ou si vraiment j’ai perdu l’amour de ma vie.

    Je vais tenter de faire court. J’ai 29 ans et depuis 2 semaines je souffre atrocement d’une séparation que j’ai moi même provoquée en poussant à bout par mes excès d’humeur l’homme que j’attendais toute ma vie.

    Ca fait un peu enfantin dis comme ca mais la première fois qu’on s’est rencontrés, je savais qu’il avait 2 enfants de 5 ans et je quittais une histoire de 4 ans douloureuse. 1 mois apres je suis tombée sur lui, un amour indescriptible, une attirance comme jamais je n’avais eu auparavant, l.impression reciproque de s etre toujours attendu et enfin trouvé.

    J’ai pendant 6 mois eu un homme si dévoué, si amoureux de moi, et je le poussais à bout en lui disant que je l’aimais mais qu accepter 2 enfants en garde alternée était des sacrifices pour moi. Je lui disais que je lui en voulais d’avoir des enfants car je l aimais tellement mais je n arrivais pas à me projeter a 4 par peur que ce soit dur, qu’ on n ai pas de temps.

    le 7eme mois, il a commencé à ne plus se reconnaître, il souffrait et il déprimait car il ne voulait pas me perdre et ne savait comment faire. Il a voulu tout stopper car il se détruisait et j ai lutté à mon tour pour qu’il reste et j’allais accepter sa vie pour lui.

    On a passé 6 autres mois tout de même dur ( je ne vivais pqs chez lui mais j etais svt dans son appart) car je voulais me mêler de tout dans l’éducation des enfants (repas, achat de cadeaux, argent, coucher ), envie qu’ ils m’aiment déjà et ne pas avoir peur que plus tard les enfants me fassent du mal.Je boudais ou m effacais quand qque chose me contrariait,comme si je subissait ma vie parfois . Vers nos 1 an, il ne tolérait plus aucune réflexion alors que mon comportement avait quand mm bcp changé.

    Il m a quittée une fois, c’est un homme radical et j ai tout tenté pour qu’ il revienne. J ai laissé qque part mon estime de coté. 4 semaines se sont passées et on est revenu ensemble. J’étais si heureuse, ca a tenu 1 mois avant qu’ il me quitte définitivement ….il y avait des disputes pour tout et rien, plus forcément les enfants mais pour des choses du quotidien que je soulevais sans voir le mal mais il ne tollerait et supportait plus de remarques ou même que je me mêle de quoi que ce soit. Il me disait ne plus avoir de patience et que je m’attardais sur des choses inutiles.
    Il m a dit avant qu’ on se quitte qu’ il avait des crises d angoisse, qu’ il voulait retrouver la paix intérieure et ne plus rendre de compte à personne, qu’on n était pas compatible, que je me mêlais de choses inutiles et qu’ on perdait notre tps…

    Je lui ai pourtant bien dit et montré que j avais changé. Il l avait constaté mais c etait pour lui trop tard. J’ai encore tout tenté pour ne pas partir mais il m a dit que maintenant que Je sois là ou pas ca ne changeait rien, juste que je l angoissais. Que oui j’ai été la personne qu’il a le plus aimé dans sa vie mais que tout ça l’a usé.

    Je n ai pas quitté mon lit depuis 2 semaines,ma mère est très très présente mais je me dis que j ai fais la plus grosse erreur de ma vie. Je l ai perdu alors que j’aurai du des le début accepter ses enfants, j ai eu des paroles très dures pour qu’ il comprenne quelque part que c’était pour lui que j acceptais ça,comme s’il devait être reconnaissant de ce que je faisais…je m’en veux tellement.Je culpabilise tant.

    Dans mon entourage on me comprend et me dit que je n’aurai jamais dû entamer la relation, mais l’amour à été si intense et j’ai eu mon alter égo devant moi. Il me disait que jamais il n’avait eu cette passion pour une femme en lui, que ça le consumait de l’intérieur, qu’ il ne pouvait pas se passe de moi. C était aussi une relation charnelle qui m a rendue dépendante.pourtant j avais déjà eu 2 histoires de 4 ans mais pas aussi passionnelle.

    D’autres me disent que j aurai du accepter ses enfants, que c etait rien à côté du bonheur que j avais trouvé.
    Je culpabilise tellement d avoir laissé passer ca par ma faute, on a faillit de nbreuses fois arreter mais jamais je n aurai pu le quitter jamais.

    Aujourd’hui il a tout bloqué et me demande de ne plus jamais le contacter, que je comprendrais un jour que c est mieux comme ca.
    Je sais que jamais plus je ne ressentirai ca pour quelqu’un, qu aucun homme n avait eu cette passion pour moi, c’était si agréable d’avoir quelqu’un qui me dise quotidiennement qu’on s’appartenait, il était tout ce que je pouvais rêver, il avait tout le tps besoin d etre collé a moi et j adorai ca car j ai tjs voulu un homme ainsi.
    Également intelligent très romantique débrouillard avc du caractère….tout

    Comment est ce possible, pourquoi arrive t il a oublier et avancer et pas moi. J ai tenté deux messages mails il a repondu froidement de respecter sa décision et qu’ il ne souhaite plus jamais d’échange, de me relever et que ca sera mieux pour moi aussi.

    Je n’ai plus envie de vivre en ce moment…Je ne sais pas si vous aurez le courage de me lire…

  37. Bonjour Maxime, et bonjour a tous tes lecteurs,

    Tout d’abord un grand merci de mettre à disposition autant de réflexion sur la vie et donc un lieu de partage et d’échange. mais n’est ce pas le secret du chemin qui mène au bonheur.
    L article sur la dépendance affective m’a beaucoup aidé. Allez n’ayons pas peur des mots, il m’a permis de comprendre le cheminement de toute ma vie sentimentale. Voilà mon histoire.
    j’ai fait une rencontre en juin 2015 qui a bouleversé ma vie, disons mon intérieur profond. j’ai rencontré quelqu’un avec qui échanger, partager et m’épanouir dans une relation sentimentale. tellement bien que deux mois apres alors que tout allait bien, une grande souffrance m’a envahie apres avoir passer un week end avec ma compagne. Connaissant cette personne je savais qu’elle ne supporterait pas que je la sollicite. Or j’étais « amoureux », alors pourquoi cette souffrance engendrée par l’absence physique mais aussi des mots que j’étais tenté de me plaindre de ne pas entendre.
    le problème était bien là et j en ai pris conscience en cherchant sur internet et en arrivant sur votre blog. je souffrais de dépendance affective. j’avais enfin trouvé quelqu’un qui outre tout ce qu’elle est et qui me rend heureux avait en plus l’énorme avantage de venir combler mon vide affectif. sauf que ce n’était pas son tempérament de le faire, d’ou ma souffrance naissante.
    Etant quelqu’un de tres heureux dans la vie et ce depuis toujours pour avoir percé les secrets du bonheur, là quelque chose m échappait.
    apres avoir lu votre article et simplement compris ce qui se passait j’ai été guéri et plus encore, j’ai compris le sens de toutes mes relations affectives antérieures.
    en effet dans mes relations sentimentales j’étais un passionné. je me disais passionné amoureux, un feu de paille qui a l’inconvénient de ne pas durer si on vit avec la personne et de faire souffrir si on ne vit pas avec la personne. toutes mes relations dites amoureuses mon poussé a vivre au plus vite avec la personne et au bout de trois ou quatre ans a quiter cette meme personne.. pourquoi ??? votre article m’a permis de comprendre a travers la prise de conscience de mon vide affectif que c’était tout sauf de l’amour et des sentiments amoureux. oh bien sur j’avais trouvé une parade en ne me focalisant que sur des rencontres dirons nous plutot charnelles, sauf que je me doutais bien qu’un jour la hasard en déciderait autrement. Voilà je voulais apporter mon témoignage et tous mes remerciements à toi Maxime.
    pour la fin de l’histoire je vis une vraie relation amoureuse, sereinement et je nage dans le bonheur.. et ma guérison a fait qu’elle s’est rapprochée de moi, qu’elle me dit des mots ou fait des gestes que je n’attend pas. nous sommes trois et nous nous épanouissons dans notre relation. enfin je peux vivre sereinement ma relation sentimentale.

  38. Bonjour Maxime,
    Je suis tombée sur ton article justement car ce travail de libération a déjà débuté.
    Après 19 ans de mariage ce n’est pas facil d’y mettre fin, mais je ne veux pas regarder à droite ou à gauche. Je veux me concentrer dans ma reconstruction (ou construction) …
    Aurais-tu de la lecture à me conseiller ?
    Je viens de me commander le livre de parents toxiques, car il est évident que la racine vient de là.
    Merci pour tes recommandations et aussi de partager ce que tu as reçu.

  39. Oui pourquoi pas. Tout est possible.

    Cependant, l’expérience montre que ce sont souvent d’autres personnes que nous attirons par la suite.

    Tout est toujours parfait Bruno. Lâchez. Viendra à vous le meilleur pour vous. C’est tout. Elle ou pas elle…

    Bon courage
    Maxime

  40. Bonjour Maxime,

    Je ne sais pas si tu es encore présent sur ce forum, mais à la lecture de cet article, je me reconnais.
    Voila ma situation:

    J’ai 29 ans et je suis en couple depuis 6 ans avec ma copine. je n’ai pas eu d’enfance difficile ou de problèmes familiaux dans ma jeunesse (rien dont je me rappelerais).
    C’est ma première histoire sérieuse avec une fille. Avant elle, j’ai eu quelques histoires qui n’ont mené à rien mais dans lesquelles je ressentais déja une sorte de vide intérieur.

    Avec ma compagne actuelle j’ai également ressenti ce vide passé les premiers mois. Je sentais bien que quelque chose n’allait pas de mon coté (je trouvais qu’elle ne parlait pas beaucoup et cela me genait) mais je relativisais car elle est assez timide et je pensais que ca s’arrangerait avec le temps. Je precise que nous ne nous sommes jamais crié dessus et que je la respecte enormement.

    Nous sommes en appartement depuis un peu plus d’un an et je dois dire que nous nous sommes assez éloignés (moins de désir qu’auparavent et libido en berne de mon coté) si bien que nous avons eu une discussion car elle a commencé à douter de moi car nous n’avions plus de relations sexuelles.

    Ses sentiments pour moi sont sincéres mais de mon coté je suis littéralement perdu, j’ai fait une grosse crise d’angoisse après cette discussion il y a maintenant plus de 2 mois et depuis je n’arrive pas à remonter la pente, je suis en dépression (sous antidépressseurs) et voit un psy sans aucun résultat pour le moment.

    Je n’arrête pas de me questionner en me demandant si je l’aime et me focalise sur le moindre de ses faits et gestes pour tenter de trouver une réponse. Cela m’obsède réellement au point que je ne trouve plus aucun plaisir dans toutes mes activités.

    Je commence à me demander si je ne suis pas dépendant affectif et si je ne me suis pas mis en couple avec elle pour combler un vide en moi. Je tiens pourtant à elle mais je ne sais plus si c’est de l’amour. Je le pensais jusqu’à la lecture de ton article car je ne cherche pas à la manipuler et je sais qu’elle m’aime pour ce que je suis mais le fait que rien ne remplisse le vide en moi me rend triste.
    Je me dis parfois que la quitter serait le mieux à faire pour arrêter de souffrir et de la faire souffir mais je n’y arrive pas car je ne pense pas que le problème vienne d’elle mais bien de moi.

    Ma question est donc simple, tu parles de travail à faire sur soi, j’aimerais savoir de quel genre de travail tu parles?

    Merci en tout cas pour cet article, et pour une réponse de ta part.

    1. Bonjour Bruno,

      Je ne pense pas que les antidépresseurs soient la bonne solution. Tu ne sembles pas aller si mal que cela. Dans la mesure du possible arrête ces trucs le plus tôt possible.

      En faisant cela, tu vas ressentir à nouveau tes vides, tes manques et tes blessures éventuelles, il t’appartient d’aller visiter tout ce petit monde.

      Là commence le travail de développement personnel. Fais-toi accompagner pour cela. Change de psy, c’est un travail émotionnel, le tient ne semble visiblement pas savoir faire cela…

      Médite, tu en auras besoin. Il y en a sur ce site.
      Enfin, appelle-moi si aucune solution ne te satisfait.

      J’ai aussi fait un « mini-séminaire » sur la dépendance affective. C’est dans les formations.. Achète-là pour en savoir plus si tu le souhaites, c’est un bon début.

      Bon courage Bruno
      A bientôt
      Maxime

      1. Merci beaucoup pour ta réponse Maxime,

        Je ne suis vraiment pas bien, meme si mon post te fait penser le contraire…
        Je pleure tous les jours… Quand je la voit et que je me dis que pendant toutes ces années ce n’était peut etre pas de l’amour, d’avoir passé tant de temps à ses cotés pour au final peut etre la quitter (un mal être d’avoir gaché surtout son temps car c’est vraiment quelqu’un de bien et le mien).

        Je vais essayer un autre psy, je pense que l’actuel n’est pas terrible…

        J’ai une nouvelle question (un dernier espoir en fait):

        Quand on en arrive à se rendre compte qu’on est pas forcèment amoureux de la personne avec qui on est en couple et que le problème est en nous comme la dépendance affective, pense tu que l’on puisse finalement réussir à se retrouver et à s’aimer une fois que le travail sur nous est fait (et que l’on est « guéri »)?

        Merci pour tes encouragements, ca fait toujours du bien d’être un peu compris.
        A bientot,
        Bruno

  41. Bonjour Maxime, bonjour à toutes et à tous,
    Voilà un an que ma femme m’a quitté après plus de 20 ans de vie commune.
    J’ai eu l’impression qu’on m’arrachait la moitié de moi-même et j’ai été du jour au lendemain brutalement privé de sa présence au quotidien jour et nuit, privé d’amour, d’affection et de sexualité. J’ai vécu dans mon corps et dans mon âme un manque d’elle absolu insupportable et une angoisse de la solitude douloureuse à en devenir fou au point de vouloir mourir pour que cesse ma souffrance.
    J’ai aussi moralement ressenti cette séparation et ce rejet de moi, cette façon de n’être plus reconnu, d’être perçu comme un étranger, comme une véritable trahison et une injustice de la part de celle qui était ma meilleure et seule amie, ma femme complice et confidente, et la mère de mes enfants qui sont la preuve de notre amour malgré toutes les difficultés au quotidien car on ne fait pas d’enfants avec quelqu’un que l’on n’aime pas.
    Comme j’ai essayé pendant des mois (mais avec le temps hélas pour notre histoire ou heureusement pour moi l’indifférence s’installe) de la convaincre de revenir, que je l’ai suppliée pour cela jusqu’à perdre toute dignité (mais que faire de sa dignité quand l’amour de l’autre et sa propre survie sont en jeu), que je lui ai proposé en vain de repartir ensemble dans une nouvelle relation sur des bases saines puisque tous les problèmes ont été mis au jour, j’ai été taxé de « dépendance affective » que je devrais « faire soigner »…
    Voilà un an que je vis seul, je cherche des solutions pour ne pas souffrir de sa décision unilatérale, je n’ai pas « refait ma vie » comme on dit, je me suis remis beaucoup en question mais je trouve qu’il y a dans cette notion de « dépendance affective » beaucoup de paradoxes :
    1) Souffrir de la solitude et du manque de l’autre après une si longue histoire est-ce vraiment être « dépendant affectif » ? Ne serait-ce pas plutôt simplement un « chagrin d’amour » et donc rien de plus normal ? Chacun ne désire-t-il pas fondamentalement aimer et être aimé ?

    2) Quelle définition positive de l’amour donner autre que définir l’amour comme n’étant pas « attachement » ou « dépendance » ou « besoin de combler un vide en soi » ? On sait bien que l’amour est aussi attachement et habitude, ne serait-ce que physiquement la sexualité répétée avec la même personne produit des hormones qui nous font nous sentir bien nous-même et avec l’autre, nous rassure, nous lie de plus en plus à l’autre que l’on reconnaît comme étant partie et prolongement de soi, nous attache et renforce le lien d’amour : l’amour en ce sens est une drogue consentie et chacun dépend de l’autre pour avoir sa dose de plénitude. D’où le sevrage brutal et douloureux pour l’un quand l’autre décide (finalement plus ou moins égoïstement au nom de son propre développement personnel) que c’est fini.

    3) Si chacun peut et doit être « heureux seul et autonome » et peut se donner l’amour à soi-même dont il a besoin, pourquoi alors chercher à vivre en couple, pourquoi la quête de l’autre, pourquoi tout le monde cherche-t-il son prince charmant ou sa princesse charmante ? Pourquoi tant de célibataires malheureux ? N’y a-t-il pas là contradiction ?
    Si je suis déjà « heureux et complet seul », pourquoi irais-je chercher quelqu’un d’autre pour être heureux, l’autre étant source potentielle de malheur, d’incompréhension et de souffrance ?
    N’est-ce pas fondamentalement au contraire parce que nous sommes des êtres sexués que nous avons besoin autant qu’envie de l’autre, que nous avons envie de partager notre vie avec quelqu’un et que cette forme de « dépendance » et d’attirance est donc naturelle ?
    Une vie solitaire sans amour, sans partage, sans sexualité ne peut pas être synonyme d’épanouissement.
    Oui je cherche à combler un manque ou un vide en moi en voulant aimer et être aimé : nous ne sommes pas des escargots. Il faut l’assumer à mon avis même si ça fait mal, ne pas vouloir « en finir » et l’accepter comme faisant partie de notre être. Lacan a dit : « L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas », c’est donc donner son manque, son désir, montrer à l’autre qu’il existe dans mon désir. Et l’amour c’est certes une relation amicale au départ, mais c’est fondamentalement le désir de l’autre, le désir d’être avec l’autre et donc l’aveu criant d’un manque. Pour aimer, ne faut-il donc pas avouer son manque, et reconnaître que l’on a besoin de l’autre, et qu’il vous manque ?
    Je pense qu’on ne peut ni vouloir ni être complet tout seul, ou alors on n’a rien à donner et on ne peut pas aimer.
    Car cela voudrait dire que dans l’hypothèse d’une relation amoureuse entre deux personnes autonomes et heureuses seules, si l’un des deux met un terme à la relation, l’autre ne souffre pas, n’en est pas affecté et continue d’être heureux tout seul, sans manquer aucunement de l’autre, de sa présence, de son âme, de son affection, de son corps…
    N’est-ce pas illusoire ?
    C’est donc à mon avis le manque et le désir de l’autre qui font que chacun souffre seul et cherche inéluctablement son âme soeur pour s’épanouir pleinement…

  42. Bonjour a tous ,
    Il y a deux ans maintenant j’avais laissé un commentaire sur une situation très pesante pour moi .Après un divorce, La rencontre avec une jeune femme après 40 ans . je l’avais laissé a l’age de dix ans et retrouvé après quarante ans . j’etais tombé dingue amoureux de cette femme a la limite de la destruction perso une violence inouie a la hauteur de mes soucis psychologiques je pense .
    Mon enfance avait ressurgit enfin tous mes problèmes ont ressurgit a travers elle !
    Après une thérapie de deux ans aujourd’hui je pense avoir compris . Il n’y a pas de hazard mais que des rendez vous dans la vie.
    Je me suis forgé aujourd’hui et certainement devenu un autre homme beaucoup plus aguerri si je peux dire ainsi . Mes amies féminines d’ailleurs me trouvent changé dans le bon sens …
    Je suis toujours seul certe et ca commence a être long mais je pense être sur le bon chemin .
    Si cela avait marché avec cette femme je serais devenu de nouveau dépendant c’est certain ! d’ailleurs un soir elle m’avait soufflé a l’oreille ne reprend pas la même qui vient de te laisser. Il faut du temps pour progresser et s’elever c’est sur .
    Suis- je sur la bonne voix ? en tous les cas je le ressens de plus en plus,nous avons tous le droit au bonheur.
    Merci a mes lecteurs et pour vos réponses . Voila pour mon histoire et j’espère vous donnez une bonne nouvelle bientôt enfin une belle rencontre je veux y croire ! Didier

  43. Merci Maxime de m’avoir fait ouvrir les yeux.
    La totalité de ce que tu as dit est tout à fait mon ressentis mais aussi mon point de vue que j’ai accepté.
    J’ai vécu pendant 2 ans avec ma copine. Quand je l’ai rencontré j’étais épanouis dans ma vie j’avais fait un travail sur moi même, je n’avais besoin de personne pour être heureux. Je me sentais près à accepter une relation sérieuse.
    Mais au fur et à mesure de notre relation, j’étais malheureux, je ne savais pourquoi que j’ai caché car je ne voulais pas la lâcher pour autant.
    Un mal être en moi c’est crée que j’ai compensé par ma copine. Elle faisait partit de mon bonheur. J’ai vécu comme ça pendant, je pense 1 an.
    Quand un jour, elle a été plus honnête que moi, car elle aussi était malheureuse et à mis une virgule à notre relation. Elle avait besoin de se retrouver. Elle était perdu et moi pendant ce temps au lieu de regarder mon problème, sincère et réel au profond de moi, j’ai fais en sorte de tout faire pour qu’elle soit contente de moi, virer les imperfections et devenir celui qu’elle voulait que je sois.. Enfin que j’ai été au départ sans cette dépendance et donc ce mal être caché.
    J’ai eu la chance qu’on réessaye une semaine (alors dans ma tête c’était vraiment le bonheur, je me suis dit ça va être super!) mais elle à été catastrophique. Elle a vu que j’étais pas moi et j’ai été malheureux de cette situation. Voyant que moi je donnais tout et elle, restait juste elle.
    Après cette semaine je me suis dit que le problème venait d’elle alors que non.
    Jusqu’à l’acceptation que ça ne puisse pas marcher jusqu’à que je réalise qu’elle voulait que je sois moi même comme elle m’aimait au départ.
    A l’heure d’aujourd’hui, je sors a peine de ma dépendance. Je commence le travail sur moi même j’ai identifié mon problème (Manque de confiance en sois) et SURTOUT d’être heureux sans elle.
    C’est ce que j’étais avant et c’est ce que je vais devenir en plus accomplis. Je l’aime et je sais que elle de même, je reviendrais vers elle après mon développement personnel en espérant quelle ne ce soit pas trouvé quelqu’un d’autre sinon tant pis.. Je suis heureux de toute façon sans elle.
    Je donnerais des nouvelles de mon développement et de la conclusion car je trouve ma situation « intéressante ». 🙂

    1. « Quand je l’ai rencontré j’étais épanouis dans ma vie j’avais fait un travail sur moi même, je n’avais besoin de personne pour être heureux. Je me sentais près à accepter une relation sérieuse. »
      C’est ce que m’a dit mon ex copine, qui est également tombée dans la dépendance affective même si elle ne l’avouerait peut être pas.
      Du coup s’étant vue bien avant notre relation elle m’a tout remis sur le dos, jusqu’à dire que je l’avais détruite pour ensuite se raviser et mettre la responsabilité sur « la relation ». Je suis moi-même dépendante affective en plein travail, célibataire donc et je n’ai pas été toujours simple dans cette relation mais pleine de bonne volonté, de remise en question…
      Mon ex a été malmenée par le passé dans d’autres relations et cela a été trop lourd à porter pour elle, elle m’a quittée. Non sans difficultés. Cela dit elle a bien sû appuyer sur mes blessures, la peur de l’abadon, du rejet… J’aurais aimé que tout cela se fasse plus en douceur, dans une communication ouverte que j’ai toujours réclamée mais il faut croire que cela devait se passer ainsi…

  44. Bonjour,
    je me renseigne de plus en plus sur la dépendance affective car après une thérapie de couple, j’ai réalisé que je suis dépendante affective, et il n’y a rien de glorieux. Moi qui était fière de ne pas être accro ni au café, alcool ou tabac…

    Cela fait 13 ans que je suis en couple, j’ai fait une tentative de séparation, et au 2ème essai j’ai réussi à partir mais tout mon corps me réclamait mon conjoint. C’est une vrai drogue et j’étais en état de manque: je ne dormais que 3 heures, le reste du temps je lui écrivais, je ne mangeais plus (et moi pour ne pas que je puisse manger c’est que c’est catastrophique ce qui arrive!). J’ai entendu ces symptômes comme si mon corps me disait « tu as fait une erreur ma grande, tu laisses partir un homme bien »; alors que c’était un état de manque. Je l’ai réalisé en lisant un témoignage sur un autre site. J’ai décidé d’entreprendre un travail avec un centre d’addictologie dans un CH, spécialisé dans la dépendance affective, pour mieux comprendre tout ça et réussir à m’en séparer.
    Ce genre de relation n’est agréable pour personne, ni pour celui qui est dépendant, ni pour le conjoint. Je ne sais pas si mon conjoint est manipulateur ou pas, mais à plusieurs reprises il m’a dit des choses justes (et blessantes)qui sont en rapport avec la dépendance: je me repose sur lui pour les décisions, mon univers tourne autour de lui, je dois m’épanouir,… La façon de le dire n’était pas là mais en même temps il n’avait pas tort.
    Je remercie ceux qui témoignent car en partageant notre expérience, nous pouvons aider d’autres personnes à ouvrir les yeux, ou à mieux comprendre ce qui leur arrive.
    Je suis contente de pouvoir partager ce secret avec quelqu’un car c’est difficile d’en parler autour de soi. J’en ai parlé à mon conjoint, qui l’a pris avec ironie plutôt que d’essayer de me comprendre, mais je continue mon chemin car j’en ai marre de ne pas être heureuse, de souffrir.
    Pour l’instant je ne compte pas rompre mais si je sens que je ne l’aime pas alors je partirai, je le quitterai pour pouvoir vivre ma vie et non celle de l’autre.
    Merci à toi Maxime, Denis, Chantale et les autres.

  45. Bonjour,

    Je n’ai pas l’habitude de faire ça, mais je patauge et vous, vous avez l’air renseignés.

    Alors voilà, cela fait 6 mois que je vis avec ma copine.
    Une relation très forte mais qui rend fou assez souvent.

    J’ai toujours eu l’habitude de m’en prendre à elle en lui reprochant tout et n’importe quoi parce que j’étais intimement persuadé que ça venait d’elle, etc. Mais après avoir lu cet article, je me rend maintenant compte que la faute m’impute à moi.

    Dans les « comportements » cités ici, j’ai vite compris que cette histoire de dépendance affective me correspondait et que l’amour lui allait plus à elle.

    Seulement, ce dont je suis persuadé, c’est que je l’aime.
    Au moment de notre rencontre, je l’aimais déjà alors qu’elle ne comblait aucun vide et que ma vie m’allait parfaitement bien.

    Ma situation est assez compliquée, j’ai eu beaucoup de merdes dans ma vie, mais disons que j’ai toujours fais avec et qu’à force, peu importe ce qui pouvait m’arriver, ça ne me touchait plus et je me contentait de ce que j’avais.

    Elle m’a fait voir le monde autrement. Ce n’est que progressivement que j’ai réaliser qu’en fait ma situation est désastreuse et que je ne pouvais pas m’en contenter. Mes standards ont complètement changés entre temps.

    Et donc voilà, je n’avais aucun vide à combler de base. Mais je suppose que réaliser certaines choses grâce à elle m’a créé ces « vides » ou en tout cas, les à révélés.

    Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est son sourire. Je souhaite qu’elle soit heureuse pour le restant de ces jours. Et je me rends compte que ce que je prenais pour des problèmes normaux dans un couple, bah en fait viennent tout simplement de moi. Je ne veux pas la faire souffrir. Pardonnez moi l’expression, mais j’ai pris une grosse claque dans la gueule en lisant tout ça et je suis bien déterminé à ne plus me voiler la face.

    Elle à fait énormément pour moi. Elle se bat tout les jours pour que notre vie soit meilleure. Je me suis battu à ses cotés pendant un long moment et j’ai baisser les bras il y à quelques temps.

    Je sais que c’est ça le problème. Je nous reconnait totalement dans ce qu’il y à d’écrit au dessus et ça me fait mal. Mais ça me fait plus mal pour elle que pour moi. Je lui ai reprocher des centaines de trucs qui au final ne concernait que moi. Je me sens mal de ça. Je ne me pensais pas comme ça. Je fais vivre à l’enfer à la femme qui partage ma vie alors que j’étais persuadé que c’était elle.

    J’ai envie de croire que cette prise de conscience sera suffisante pour ne plus avoir ce genre de comportements. Parce que malgré tout, même si effectivement j’ai pu avoir ces « dépendances » avec elle, je sais que je l’aime d’un amour très très beau.

    Alors voilà. Ce message servait dans un premier temps à un peu vider mon sac, parce que pour le moment je me sens un peu con de lui en parler à elle même si je lui en ai déjà touché un mot. Mais ça servait aussi à savoir ce que vous en pensez.. Quelque part, je sais que je ne peux pas faire confiance en mon jugement, parce qu’il à été faussé, je pense que j’ai besoin de savoir que c’est possible. Parce qu’après tout, notre histoire n’est pas née comme ça, dans la douleur, alors je n’ai pas envie qu’elle finisse de cette façon.

    Je n’ai plus non plus envie de lui faire du mal ou de jouer à lui reprocher constamment mes propres peurs et mes propres angoisses. Après tout, elle n’a rien à voir avec ça, il faut que je comble ces vides moi même. J’ai juste envie de continuer notre histoire comme elle aurait du se passer dés le départ, une fois que j’aurai fais ce travail sur moi même. Pour qu’on puisse vraiment s’épanouir.

    Alors voilà. Je sais que j’ai un peu le « mauvais rôle », alors n’hésitez pas à être francs avec moi.

    Merci de votre lecture.

    Renaud.

    1. Quand je lis tes mots, je suis touchée par ton authenticité et je voulais te dire bravo pour ton courage.
      Tu es sur le bon chemin et au bon endroit ! Nous sommes une communauté de personnes dans le même cas que toi, à des degrés divers d’évolution. Pour ma part, ce site m’a aidé à prendre conscience et à avancer. C’est à la portée de tous les chercheurs sincères dixit Maxime.
      Toi aussi, tu as cette capacité en toi.
      J’ai lu dernièrement un livre magique, conseillé par Maxime, pour trouver la voie de la liberté personnelle : Les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz. Ce livre nous montre le début du chemin vers l’amour de soi et des autres. Il est écrit comme un conte spirituel avec un fond qui m’a touché au plus profond de mon être. Alors j’ai envie de partager cela avec toi pour que tu avances, ainsi que toutes les personnes qui se sentent concernées.
      Bon cheminement vers toi !

  46. Bonjour à tous et toutes,

    Quelques lignes pour partager et encourager ceux et celles qui souffrent de dépendance affective.
    Pour être passé par là il y a une vingtaine d’années, ce que j’ai retenu c’est qu’on devrait choisir:
    1) D’apprendre à s’aimer soi, et rehausser par conséquent l’estime de soi. Je pense que nous n’insisterons jamais assez sur ce point. Pour beaucoup de dépendants affectifs, il y a là une grande faille, donc il ne faudrait pas avoir l’impression d’être égoiste, et bien au contraire, se répéter qu’on mérite mieux(quitte à se le dire devant un miroir à chaque fois qu’on se brosse les dents:)), et qu’on vaut mieux que ce que l’autre essaie de nous faire croire

    2) Quand on a quitter la relation et que l’autre nous manque au lieu de se morfondre essayer de se concentrer davantage sur soi et se demander qu’est ce qu’on fuit dans notre réalité qui fait que nous soyons prêts à accepter tout et n’importe quoi de la part de l’autre. Soyez le plus honnête avec vous même…pas évident dés fois..je sais…notre ego est notre plus grand obstacle…

    3) Comme dans la plupart des dépendances, la reprise n’est qu’un pas de plus vers une fin certaine et une libération mais encore faudra t-il être capable de faire une mise au point et rester alerte pour ne pas répéter le même choix.

    4) Se débarrasser des ressentiments envers l’autre..il n’y est pas pour grand chose dans votre souffrance, tant que vous ne prenez pas la responsabilité des choix que vous avez fais et que vous victimiser c’est que vous êtes encore dans le tourbillon de la dépendance. Laisser aller le passé et celui ou celle qui en faisait partie et vivez votre présent.. en revenant à vous, vos choix, vos rêves, vos buts, vos envies réelles..

    5)Ne plus se poser des questions inutiles et qui vous torturent du style: comment a-t-elle/il pu me faire ça? qu’est-ce qu’elle/il compte faire…est-ce qu’elle/il voit quelqu’un à présent…toutes ces questions sont stériles et ne vous concernent plus si toutefois vous êtes prêts à tourner la page et prendre soin de vous..Les bonnes questions sont celles qui vont vous faire avancer vous, celles qui vont vous faire comprendre vos faiblesses et les manques que vous tentiez de combler auprés de cette personne…celles dont les réponses vont vous permettre de grandir et de cesser de souffrir. Croyez moi elles sont en nous les réponses et nulle part ailleurs.

    6)Dernier point mais probablement le plus important..dites vous que la vie est faite pour être heureux..c’est le droit de tout un chacun..peu importe ce que nous vivons notre responsabilité vis a vis de nous même est de tirer le meilleur des situations et de faire face avec positivisme et pourquoi pas avec le sourire! Une citation de Sénéque remplit de sagesse et qui décrit précisément ce que je tente de communiquer dans ce point.
    Sénèque

    Pour celles/ceux qui ont du mal à vivre le présent..je vous conseille la méditation Vipassana..une méditation axée sur la respiration…quoi de plus que de vivre le présent si ce n’est de se concentrer sur sa respiration me direz vous?!!

    Pour finir rappeler vous que souffrir d’une dépendance affective c’est comme être alcolique ou toxicomane oumême joueur compulsif..on en guérit pas..on apprend à vivre avec..et pour cela il faut apprendre à se connaître et être mieux armé pour ne pas retomber dans le piège..en ce qui me concerne, j’ai compris que les personnes qui m’attirent ne sont pas nécessairement celles qui sont bonnes pour moi…
    Bon courage à tous et à toutes, 🙂

  47. Bonjour a tous
    J’ai lu cet article et je crois bien que beaucoup de ces symptômes se manifestent en moi. Et j’aimerais un peu d’aide et de conseils.
    C une longue histoire mais je vais résumer un peu. En fait, je suis tombée amoureuse d’un garçon il y a très ltps. CT mon premier amour. On était vraiment sur la même longueur d’onde et il n’y avait jamais de disputes. Seulement, voila, il a rencontré une autre fille dont il est tombé amoureux. Il m’a donc laissé tombé pr elle après qu’on ait été ensemble pendant plus de 5 ans. Ce que g vécu CT vraiment une douleur terrible avec de la colère, des regrets. Mais j’ai tjrs espéré qu’il revienne sur sa décision et me reprenne. 5 ans après, je ne pouvais tjrs pas ouvrir mon cœur à qqn d’autre et soudain, il me recontacte et demande aune autre chance. Pour moi, c’était vraiment le rêve devenu réalité. Mais après même pas un mois de réconciliation, je découvre qu’il est toujours avec cette fille. Il a compris et a coupé tout contact avec moi. Moi qui espérait qu’il allait au moins s’excuser et essayer de me garder. Alors malheureusement, au lieu de lui en vouloir je me suis excusée et a demandé à le revoir mais il n’a pas accepté. C là que j’ai réalisé que quelque chose ne va pas chez moi. J’ai essayé d’en parler avec un ami mais je crois qu’il ne comprend pas. De plus, je ne veux pas me faire tjrs passée pour une victime et qu’il me regarde toujours avec de la pitié Alors j’ai fais beaucoup de recherche sur internet. En relisant cet article, je vois que je vis vraiment une dépendance extrême. Mais en suivant tous les conseils que je trouve par ci par la, je n’arrive tjrs pas à trouver la paix en moi. Je me rends compte maintenant de la source de ma dépendance. C que pendant toute mon enfance et la moitié de mon adolescence, je manquais d’attention, d’affection et d’amour de mes parents. J’essayais toujours de faire tout à la perfection : études, taches ménagères et bien d’autres pour avoir un peu de reconnaissance mais jamais je ne l’ai eu. Aux yeux de ma sœur, mon frère et mes cousins, je faisais l’objet de critiques car je voulais être la fille modèle, pas comme eux. Et en plus, comme j’avais une malformation congénitale, je faisais aussi parfois l’Objet de moqueries même au sein de ma propre famille. Honnêtement, je crois que j’étais toujours différente aux yeux des autres et si j’essayais d’agir comme eux, on se moquait encore de moi. Alors ma relation avec ce gar était pour moi enfin une chance d’être comprise et aimée. C pourquoi je m’accroche tellement. J’essaie alors de surpasser tout ça mais au moindre sujet qui le touche ou à la moindre nouvelle que j’entends sur lui et cette fille, je me retire un moment pour pleurer et pleurer. Chaque chanson, chaque chose que je fais, chaque chose que je vois me ramène d’une façon ou d’une autre à lui. Je suis décidée à guérir pourtant c pas vraiment facile. Alors comment puis-je combler ce vide en moi, comment faire pour me donner plus d’amour et de reconnaissance à moi-même pour enfin rompre cet attachement ? Comment puis-je me débarrasser ce poids douloureux dans la poitrine et l’estomac ? Comment vaincre ce désir inconscient d’espérer tjrs que ça va s’arranger et cette peur de le perdre alors qu’on est plus ensemble? Je sais que faire face à la réalité est parfois douloureux mais comment puis-je mieux la vivre ? Je voudrais bien être enfin libre dans mon cœur, ma tête et mon esprit. Merci bcp

  48. Bonjour à tous,

    Je me prénomme Cyril, j’ai 28 ans. j’admet être interpellé par les différents commentaires ainsi que l’article que j’ai pu lire.

    J’explique mon pb. Une enfance difficile avec le père qui ma toujours fait ressentir que j’étais bon à rien, le mal-être de ma mère avec le père, puis quelques années plus tard vers mes 14-15 ans mes parents divorcent. Changement d’école en plein milieu d’année, perte de mes amis etc …. ( en moi et depuis toujours un sentiment de faiblesse, de timidité, la peur des autres bref je suis un nul ) au point d’en devenir très timide et à ce jour ne pas avoir renouer d’amitié car impossible de sortir quand une occasion se présente avec collègue de boulot ou autres….

    Bref, une fois de région changé et quelques années passé me voilà à mes 18 ans, je trouve une femme via le net avec qui j’ai passé 6 ans de ma vie. Au final plus la relation avancée et moins j’allais bien, je ne savais pas dire si j’étais responsable ou si s’était elle ( en vrais je pense m’être souvent tenu responsable, à tort ou à raison, mais je m’écrasais ne ovulant pas de conflit ). Je ne sortais pas beaucoup de part mes soucis de timidité mais pour elle je fesais beaucoup d’efforts… sans est elle rendu compte?! .. peut être que cela n’était pas suffisant.. mais plus le temps passé plus elle devenait désagréable avec moi , comme si elle voulait en finir avec le couple mais sans prendre cette décision.

    A force de subir toute cette pression j’ai fini par craquer un soir et lui est dit que c’était terminé. ( sa propre sœur ma dit que je mérité mieux, qu’elle s’était servi de moi pour avoir un toit un mec qui taf etc pendant ses études).

    Cela fût extremement douloureux pour moi, mon cerveau avait parlé, j’ai eu la sensation de dire des phrases, d’évoqué cette rupture comme si elle m’était imposé par mon cerveau, obligation de sa part pour me protéger. Comme une soupape sur une cocotte pour éviter qu’elle explose.

    Puis 1-2 mois ce sont passé, une sensation de libération de zenitude, pouvoir faire le point avec moi même, puis la la dépendance est arrivée ! Mon ex me manqué, mais à un point vital, j’ai tout fait pour la reconquérir ! absolument tout ! Les gens me connaissant on halluciné de par la perséverence ! mais pour moi il s’agissait bien d’amour un noeud au ventre d’une puissance, un manque terrible, on m’aurait enlevé les 2 poumons, j’aurais eu le même résultat !
    Enfin tous ces efforts auront était insuffisant ! Je l’avais quitté , comme elle a su me le dire « tampis pour toi , maintenant tu assume « ! Imaginez le sentiment de culpabilité.

    Je souffrais terriblement avant de son comportement de ses critiques agissements, mais cependant j’étais prêt à tout faire pour reprendre avec elle, et au final j’avais tout détruit. Il ma fallu 1 ans de pleure quotidien, et l’aide d’une bonne amie ( toujours trouvé via le net ) pour m’aider à sortir un peu de cet état. Puis sur les conseils de cette amie et mes propres envie j’ai commencé à retourner sur le net pour me changer les idées, trouver des gens avec qui discuter, bref m’occuper le cerveau pour ne pas penser. Quelques temps après j’ai était contacté par une fille avec qui j’ai discuté puis de fil en aiguille nous voila ensemble depuis 2 ans et cela 1 ans après la rupture d’avec mon ex.

    Pourquoi vous écrire?, car comme dit au début la lecture de l’article et des commentaires mon perturbé.

    A ce jour je ne me s’en absolument pas heureux, mais vraiment pas. Je suis dans une tristesse terrible, une sensation de vide en moi incroyable et je vous assure que jamais j’ai ressenti un truc pareil, mais ce vide en soi est terrifiant. La sensation de plus servir à rien sur cette terre, d’être un bon à rien bref beaucoup d’adjectif pourrait qualifier l’état.

    Ne me suis-je pas mi en couple pour combler un manque, ou en tout cas essayer ? Pas trop vite, ? au fond je pense que oui et je l’admet, même si j’espérait que ça marche car j’ai peur de vieillir seul et de finir ma vie seul, …. donc la qu’une autre femme que mon ex veuille de moi ma rassuré et j’ai sauté sur l’occasion j’imagine pour ne pas finir seul …. étrange sensation à 28 ans je l’admet… Bref à ce jour je suis avec quelqu’un qui me vois malheureux, je me vois également malheureux et très mal dans ma peau…. d’ailleur au point d’avoir des douleurs incompréhensible depuis 2 ans que personne ne sait expliquer …. j’ai vu pas mal de médecin, spécialistes, uregntiste, écho et bref personne ne trouve rien, tous cela c’est mon stress….mon mal être….il s’agit pourtant de douleur bien réel 24/24 et 7/7 aigu à ne plus dormir…

    Je ne sais plus quoi penser, plus quoi faire, comment réagir, j’ai encore peur de mal faire….. je précise que 3 ans après la rupture d’avec mon ex, je continue de penser à elle, et même d’en rêver… les lendemains au boulots sont très compliqués après des nuits comme ça …

    Voila c’est la première fois que j’écris tout mes soucis, que j’ose les exposer de façon publique.
    Je pense avoir compris des choses, avoir mi le doigts sur des problématiques, mais je pense avoir tellement de chat noir à devoir régler,
    – manque de confiance en moi,
    – timidité,
    – peur du jugement des autres,
    – peur de mal faire,

    Bref toutes ces peur m’empêches d’avancer, d’être heureux dans ma vie, de faire les bon choix, au point que je n’ose plus faire de choix plus avancer plus rien faire, socialement, ou pro.

    Voilà pour ma vie, mon expérience.
    D’avance désolé pour les fautes et une syntaxe horrible. Je vous ai écrit comme les mots me sont venus en tête pour être le plus clair avec mes idées.

    Cyril

  49. Bonjour,
    Je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi j’étais souvent triste et après la lecture de cet article j’ai l’impression d’avoir un début de réponse. Je suis malheureuse lorsque que je ne suis pas accepté comme je suis dans les relations (amical, amour, professionnelle)mais en fait c’est moi qui ne m’accepte pas comme je suis, je n’aime pas le reflet que je vois dans le miroir et je trouve que je n’ai rien fait d’exceptionnel dans ma vie. Depuis 5 ans à présent cette tristesse s’est installée plus profond car mon conjoint a aimé une autre personne et a remis en question tout ce que j’étais ce que nous étions et j’ai reperdu toute la confiance en moi que j’avais gagné. A réfléchir après cette lecture je pense que ma confiance je devrais la trouver plutôt en moi que dans le regard et l’avis des autres ? mais si c’est ça la solution ça va me demander beaucoup de travaille, pas facile de changer d’avis sur soi et de s’accepter après tant d’années.

  50. Bonjour à tous,
    Ma parole n est pas d évangile mais j’ai la faiblesse de croire qu’elle générera un peu d ‘écho en chacun d entre vous.

    J’ai maintes et maintes fois écris sur ce site, vu à plusieurs reprises la vidéo de Maxime et même copié certains de ses passages sur mon téléphone pour les lire et les lire encore.

    Pourquoi je précise cela ?

    Tout simplement, parce que le désarroi qui était le mien ne trouvait aucun réconfort nul part.

    Or entre ma psychanalyse ( 2 ans très régulièrement) et les mots de Maxime comme un leitmotiv je suis sorti de cette névrose appelée » DÉPENDANCE AFFECTIVE !!!!

    Amoureux comme l’on ne l est qu’une fois dans sa vie, j’aurais tout donné pour cette femme, tout !

    Oui car les dépendants affectifs sont aussi des hommes, bref
    cette femme s est servie de moi comme d un buvard pour « tester » une autre sorte d homme que son ex.
    Sa perversité narcissique n’avait comme fleuron sa domination et son plaisir.

    Un exemple de ce que la dépendance laisse accepter ?

    Elle assise sur le canapé me disant calmement sereinement :
     » je regrette de ne plus l aimer  » et moi fermant les yeux sur cette infamie.

    Je pourrais en écrire des pages entières, mais le but de ce forum n est pas de comptabiliser les méchancetés ou attitudes que nous qualifions ainsi mais plutôt d’abord de se rendre compte de cette dépendance puis de s’en sortir.

    Je voulais juste en introduction bien vous faire comprendre que cette femme est partie puis revenue 5 ans après me rechercher et qu’entre sa première apparition et notre séparation définitive 7 ans se sont passés.

    7 ans de désespoir et de dépression, sans que je puisse mettre un mot sur ce mal aise récurent.

    Si je n avais pas été soigné, cette dépression ( expression de ma dépendance affective), aurait perdurée.

    Et que cela avec elle ou ( maintenant je le sais) ou une autre mes symptômes auraient été les mêmes.

    Car que l ‘autre soit un pervers, un malade ou un salaud cela ne fait qu’empirer la problématique que nous avons!!!

    Alors comment se soigner ?

    Je ne suis pas psy, je peux juste dire que la solution N EST JAMAIS L AUTRE !!

    Si l ‘autre vous aime ( et ne joue pas de vous ou vous respecte) il vous aidera en vous disant stop quand vous « partez en cacahuète » et il en sourira afin que vous vous sentiez un peu bête.

    Dans mon cas, je devais m’en sortir seul un peu marche ou crève.
    Cela faisait 7 ans que je ne vivais pas donc je mourrai à petit feu.

    Prendre conscience que l’autre n est qu’un plus, qu’une valeur ajoutée.

    Ne plus être dépendant, c’est comme ne plus avoir besoin de la main de sa maman pour marcher.

    Pardon de la métaphore bidon, mais c est exactement cela.

    Ne plus être dépendant c est avoir confiance en soi.

    C’est aussi et avant tout, faire preuve d altérité.
    Respecter l ‘autre dans ce qu’il est, dans ce qu ‘il est de différent.

    Le dépendant a besoin de lumières donc sera agacé par ce qui ne lui convient pas comme si les attitudes des autres étaient critiquables car pas conforme!

    HÉRÉSIE !! s’aimer soi est reposant, donne de la force et séduisant!

    Apprenez à vous aimer.

    Eric

  51. Bonjour,

    Merci pour ce blog qui parle de ce sujet si important et douloureux.
    J’ai réalisé il y a quelques temps que j’étais dépendante affective ou que je souffrais d’un sentiment d’abandon – égal, c’est le même peine.
    J’ai des parents très gentils et attentionnés, mais qui sont totalement imperméables aux émotions. J’ai donc été bien éduquée et on m’a donné de super armes pour affronter la vie, sauf en ce qui concerne le domaine affectif. Et donc, j’ai 36 ans, j’ai passé 10 ans de célibat et je suis depuis un peu plus d’une année dans une relation, qui bat de l’aile parce que ma dépendance affective pourrit tout.
    Non, je ne lui téléphone pas sans arrêt, non, je ne suis pas jalouse, non, je ne lis pas son courrier, oui, je peux vivre seule bien (l’ai fait pendant 10 ans), mais par contre, je me sens bien que quand il me montre de l’intérêt – ou, plus précisément, quand je vois dans son comportement un intérêt pour moi. Le hic, c’est qu’il travaille énormément et évidemment, à chaque fois que je suis seule à la maison, je souffre en imaginant que je ne suis pas importante pour lui. Alors je lui fais des reproches et paf!, le cercle vicieux est enclenché. Lui n’en peux plus de mes reproches et de cette atmosphère tendue et moi, je suis terrassée de voir à quel point ma DA me pourrit la vie.
    Je ne sais plus si je peux croire en mes émotions, si elles sont justifiées, quel comportement adopter avec mon compagnon, quand être proche, quand ne pas l’être. Parfois, j’aime profondément mon ami et d’autres fois, je le fuis et l’agresse. En gros, je suis paumée.
    Hier soir, mon compagnon m’a dit des mots très blessants – que je suis un monstre, que je ne pourrais pas être une bonne mère. Il était certainement à bout, ce que je peux comprendre. Mais ça m’a beaucoup blessée. Aujourd’hui, j’ai réalisé que je dois avant tout prendre soin de moi, me défaire de cette DA et arrêter de faire passer mon compagnon avant moi. Ce soir, je me suis isolée, seule dans une chambre, afin de commencer à faire le point. J’hésite à partir 2 jours ce week-end, me retrouver, répondre à mes besoins et pas aux siens. C’est peut-être ça, les premiers pas.
    Le futur me fait peur, peur pour cette relation, peur pour ma vie sociale. Mais je suis tenace et je vais dès demain acheter le livre « ces femmes qui aiment trop » et aller voir ma psy.
    Si vous avez des conseils….

    1. salut Lily,

      Je vis une situation semblable à la tienne
      Un cercle familiale normale, heureux mais assez froid et rigide avec un modèle d’éducation dur et sain (selon mes parents)
      Aujourd’hui je vis avec un compagnon charismatique, un leader inné, charmant, plein d’humour, extravertie mais à la fois très avare de point de vue affectif
      Je me pose non stop des questions sur : si je lui demande des signes d’affection, est-ce que je suis dans le cercle vicieux de la DA ? Ou bien c’est ce que je devrait faire, car normal dans un couple ? Je suis toujours en attente des signes de tendresse de sa par t et n’arrive pas être heureuse, apaisée que quand je les reçoit, donc j’alimente une relation basé sur le manque et la frustration
      As-tu fait des progrès dans tes problèmes?
      Je serais très curieuse de savoir comment cela se passe pour toi
      Elena

  52. Bonjour,
    Je suis actuellement en train de me séparer d’une personne avec qui j’ai passé 3 ans, nous nous sommes séparés plusieurs fois. Il est arrivé dans ma vie quasiment au moment de ma séparation précédente, qui a duré 6 ans.
    Je me pose plein de questions, cet article sur la dépendance affective me fait prendre conscience que je le suis très certainement.
    J’aimerais pouvoir m’en sortir mais je ne sais pas comment faire?
    J’aimerais accepter ces choix et les respecter mais c’est plus fort que moi je n’arrive pas à couper contact. Et je me dis qu’une fois que je me serais occuper de moi et que j’irai mieux, nous nous retrouverons. Tout du moins actuellement c’est ce que j’espère. J’ai conscience que ce n’est pas une bonne chose de penser de cette manière mais comment faire pour changer cela?
    J’ai cette volonté d’aller mieux et me sortir de tout ça car j’en souffre vraiment, mais j’ai l’impression que je le fais pour lui et dans l’espoir que ça puisse s’arranger aussi.
    J’ai envie de vivre pour moi et non plus pour faire plaisir aux autres mais j’ai énormément de mal à le faire. Je suis preneuse de tous vos conseils. Merci d’avance

    1. Je pense que vous êtes sur la bonne voie, vous vous posez les bonnes questions.
      Supprimez son N°, son adresse, son mail, et TOUS les liens avec lui et restez seule… jusqu’à ce que circule en vous plus de paix.

      Je vous recommande vivement de méditer pour effectuer ce travail et de vous faire accompagner si besoin.

      Il n’y a rien d’autre à « faire »
      Maxime

      1. J’ai quelque fois des élans de « bonne volonté » ou tout est sur dans ma tête et puis ça ne tient jamais bien longtemps. Nous avons encore quelques petites choses à régler donc les contacts sont là malheureusement et nous partageons le même cercle d’amis, je m’en retire doucement, mais je me demande si c’est vraiment une bonne chose aussi? Tout se mélange sans cesse et ça me semble vraiment compliqué de le sortir de ma vie. Je sais que ce serait nécessaire mais comme vous l’expliquiez c’est comme une drogue et le sevrage ne se fait qu’à base de volonté ? (pour info, j’ai déjà l’aide d’un professionnel, mais qui ne contrôle pas mes actes au quotidien malheureusement).
        Et ma question serait est ce que je dois le sortir définitivement de ma vie ou une autre relation pourrait être envisageable plus tard? Car la dépendance est quelque chose de fort.

  53. Maxime,

    Quand on essaye de se séparer d’un homme duquel on est dépendante, on se sent encore plus seule. Surtout si on est en période d’inactivité professionnelle (et d’inactivité tout court d’ailleurs). Du coup, pour éviter de renouer contact avec cet être toxique, je pensais partir en voyage humanitaire….
    Pensez-vous que c’est une bonne idée ?
    Avez-vous des noms d’associations ou des liens sur ce thème à me soumettre ?
    Merci
    Sophie

    1. Non, je ne connais pas ce domaine. Sorry

      Partir, pourquoi pas, mais pourquoi ?

      L’intention est très importante dans ce cas. Vous ne passerez pas à côté des enseignements que la vie tente de vous faire passer, la fuite est donc une très mauvaise idée. Le bonheur est en vous, pas dans un pays..

      Maintenant, si c’est pour d’autres raisons, why not et quoi qu’il en soit, toutes ces expériences vous feront grandir 😉

      A bientôt
      Maxime

  54. Bonjour,
    C’est la deuxième fois que je lis cet article sur la dépendance, et je ne m’y retrouve pas bien.

    En fait, je ne collectionne pas les rencontres mais bon cela fait 15 ans que je suis séparée, j’ai donc eu quelques relations amoureuses.
    Et avec du recul il est clair que je ne vais pas vers les bonnes personnes : un homme qui me correspond.
    C’est à dire, les hommes que j’ai rencontré ne me correspondaient vraiment pas : la manière de vie pour certains, l’évolution de leurs vie, la fermeture d’esprit pour d’autres. Je vois ce qu’ils sont devenus…
    Je me demande donc pourquoi est-ce que je rencontre des personnes qui ne me correspondent pas.

    Donc je me suis dis que c’était pour ça, parce que je suis dépendante affective…..
    Pourtant à la lecture de l’article, je ne m’y retrouve pas.

    Est-ce mon ego qui fait de la résistance ?
    Est-ce mon manque de conscience ?
    Est-ce que cela peut être autre chose ?
    Est-ce que cela peut être que je ne me connais pas assez ?

    Suis-je dépendante affective ?

    Quel travail entreprendre pour stopper ces répétitions ???????

    Je vais, pour un temps, avancer seule sur le chemin du bonheur cela me semble plus facile. C’est ce qui actuellement me rend plus heureuse.
    Merci Maxime, merci le vie, et une très belle année 2015

    1. Oui Nathalie, commencez par vous rendre heureuse vous.., le reste changera très certainement et les hommes que vous attirerez aussi.

      – Demandez-vous si vous avez vraiment envie de rencontrer quelqu’un ?
      – Demandez-vous de quoi vous souffrez vraiment ? De rien peut-être…

      Maxime

  55. Merci encore pour la justesse de cet article! Je me suis toujours doutée de ma dépendance affective au vu de mon passé: une mère absente dans ma jeunesse de part son travail, un père présent mais avec lequel je n’ai jamais réussi à communiquer et la perte de mon grand-frère quand j’avais 17 ans. Première génération d’immigrés, j’ai toujours vécu dans ce microcosme familial, ne connaissant les autres membres de ma famille qu’au travers de photos défraichis.
    C’est une récente dispute/break qui m’a fait passer de recherche en recherche sur le net pour comprendre. Et je me suis complètement retrouvée dans cet article. Nous continuons à nous échanger des mails tous les jours. Et maintenant quand je relis ce qu’il me reproche à la lueur de cet article: ‘Je suis désolé de ne pas faire toujours ce qu’il faut mais tu peux t’emballer si vite et juste après, parce que « déçue » de ne pas avoir exactement le quelque chose que tu te représentais, tu te mets dans une position de fermeture. Ce contraste fait peur parfois car il est très fort.’
    Je me rends compte à quel point, je me suis embourbée dans une relation de dépendance affective. Et je comprends mieux maintenant pourquoi je m’accrochais tant à une relation qui me faisait du mal.

    Maintenant, je dois sans doute prendre le temps de faire la part des choses. Savoir ce qu’il y a en dehors de cette dépendance. Et s’il y a de l’amour, je reviendrais vers lui avec une sérénité retrouvée. Mais c’est difficile car même à la lueur de toute cette confiance, la tentation de tout promettre pour retrouver le contact physique est forte.

    1. Pour ajouter encore une tare à un historique bien chargé. J’ai toujours été en couple depuis mes 19 ans, passant d’une histoire à l’autre, des histoires se chevauchant avec son lot de larmes et de souffrances. Cette dernière relation est une relation à distance et j’ai du trouver pour la première fois une autonomie malgré moi. Sans doute que ma dépendance en a été exacerbé.
      Je reconnais ma peur de la solitude mais j’ai parfois l’impression que prendre conscience n’est pas suffisante. Bref, je suis un peu paumée en ce moment 🙁

  56. Rwanyagasore Solange

    Bonjour Julie.
    Je voudrais te proposer de ne plus jamais comparer. il est lui et ton pere etait ton pere. On a qu’un seul pere dans la vie, un pere est irremplacable tandis que les amis, y en a plusieurs. Et tu as le droit d,en choisir un autre. Il suffit de cesser de comparer le deux personnes. Si tu y arrives tu pourras refaire ta vie. L’amour que tu vouais a ton pere et qui te faisait souffrir par ailleurs t’empeche d’y voir clair. Alors travaille sur ce point la et tu verras comment evolueront les choses. Peut etre qu’il n,est pas si mauvais si tu le regardais autrement sans toutefois le comparer a ton pere. Merci

    1. Merci Solange j’ai bien réfléchi à ce que tu as écrit je pense que tu as raison .. D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours eu besoin de combler un « manque » par des passions diverses et multiples(ce qui fonctionnait très bien et m’apportait beaucoup de joie) puis cet homme est apparu dans ma vie. Ce qui ne me ressemble pas car je ne suis pas une croqueuse d’hommes du tout et j’ai toujours fuis la dépendance affective {je suis une solitaire) mais je suis tombée en plein dedans avec toutes le souffrances terribles que cela occasionne. Nous nous sommes séparés et j’espère recommencer à être passionnée comme je l »étais avant. Bonnes fêtes à tous Julie

  57. Bonnes fêtes à tous et bravo pour votre site qui me concerne puisque je suis une dépendante affective .
    Je suis dépendante d’un homme depuis 6 ans avec lequel je ne vis pas mais qui me fait terriblement souffrir et que je n’arrive pas à quitter .il est tour à tour merveilleux et méchant .Il est et maniaco dépressif .
    Des que nous essayons de nous quitter nous sommes en manque physique l’un de l’autre et souffrons terriblement . En ce moment nous essayons de nous séparer , il veut refaire sa vie et je le soutiens dans sa recherche ce qui me fait terriblement souffrir. Je voudrais rester amie. . Je narrive pas à le quitter définitivement sans me retourner, … C’est curieux car lorsque nous sommes ensemble je suis bien mais sans plus et on ne peut pas dire que je suis tres amoureuse mais lorsqu’il veut me quitter je souffre affreusement et je sais qu’il est capable de partir sans me revoir ,c’est toujours moi qui reviens l chercher , je suis certaine que j’essaie de combler un vide chez moi mais lequeln, merci et joyeux Noël

    1. Jai oublié de préciser qu’il me fait énormément penser à mon père ( même déséquilibre, paroles méchantes et blessantes puis tres grande générosité, excès en tous genre , très grande intelligence,brillant socialement …).. J’aimais mon père mais il me faisait souffrir aussi , c’est peut être la clé ? Oui et après ?? Merci

  58. Bonjour Stéphanie,

    Oui, il est possible de cheminer vers l’autonomie affective à partir de son couple qui est déjà engagé dans une relation de dépendance, cela peut donner un beau couple de croissance et de conscience même.

    Pour faire cela, vous devrez utiliser ce couple comme un « outil de conscience » (sa fonction première en somme), en cessant de considérer l’autre comme le problème de la dépendance que vous vivez.

    La communication avec votre conjoint sera de mise, ainsi que l’accueille des émotions et des manifestations automatiques de la personnalité. Toujours revenir à soi sans jeter la pierre.

    Tout cela est un beau programme mais oui, c’est possible, mais pas obligatoire…

    L’objectif n’est de toute façon pas de rester dans ce couple ou dans un autre, l’objectif est de faire de vous une personne autonome, complète et heureuse. Le reste viendra tout seul.

    Bonne expérimentation.
    Maxime

    1. C’est ce que je souhaitais : cheminer avec ma partenaire pour outrepasser cette dépendance affective qu’elle aussi, je le sais, ressentait… Elle en a décidé autrement et a tout couper après plusieurs allers-retours.
      Se retrouver seule face à cela est extrêmement compliqué.

      1. Heureux dans sa vie

        Bonjour Sophie,
        Merci pour votre commentaire
        Bravo pour votre prise de conscience et courage dans cette période pas évidente. Nous sommes là pour vous, si besoin n’hésitez pas
        Charlotte pour Maxime

  59. Bonjour à tous,

    Merci pour cet article fort intéressant 🙂
    Je réfléchie beaucoup sur les relations, la dépendance affective et le développement personnel. Je me pose beaucoup de questions car je suis moi-même dépendante affective et je me suis donné comme but de cheminer vers l’autonomie affective. Je suis actuellement en couple avec quelqu’un (c’est notre troisième tentative de former un couple.. il y a eu des allées-retour…) et je me demande si c’est possible de cheminer vers l’autonomie affective à partir de son couple qui est déjà engagé dans une relation de dépendance ? Peut-être quelqu’un pourrait m’éclairer un peu plus à ce sujet 🙂

    Je vous remercie à l’avance

    Stéphanie

  60. bonsoir..je suis plus agée.mais après un divorce,j’ai rencontré un homme..et tout ce qu’ecrit Bé,je pourrais le dire aussi et ces questions aussi?,il dit tenir à moi mais ne fait pas de grands efforts,c’est sur qu’il m’appelle souvent,ou m’envoie des textos,surtout si je l’oublie.;il est veuf ,ok,mais il n’est pas préssée de me voir(nous sommes dans des regions differentes)ou quand lui,veut.;je suis un peu paumée et je me pose aussi les mêmes questions.;faut il continuer ??

  61. Bonjour Bé
    j’ai ecrit juste avant toi… dans tes dernières questions, je ne pense pas que tout soit en rapport avec la dépendance. Il s’agit aussi de tes besoins qui ne sont pas comblés par l’homme que tu as choisi ( ce qui était aussi mon cas..).. peut- être que la résistance est de mise? c’est à dire que tu ne fais pas face à la réalité et que ça te fait souffrir…
    Peut-être est-il nécessaire de trouver la « bonne dose » à recevoir et la bonne dose à donner… que lui sache réellement où sont ses priorités de vie ainsi que toi les tiennes, et que vous sachiez si vous y êtes intégré…
    je ne sais pas… mais continue de t’interroger et de travailler sur toi… Tu y arriveras comme la plupart d’entre nous j’espère 🙂

  62. Bonjour à tous,

    C’est la première fois que j’écris sur un forum de discussion parce d’habitude je trouve les échanges creux et sans intérêt. Et là en vous lisant, certes pas tous, je me rends compte que vos propos font écho à mon histoire mais qu’ils sont également intéressants!! J’aimerais du coup partager mon vécu et mes questions. D’avance désolé ça risque d’être long!!! 🙂

    En 2008, j’ai commencé une psychothérapie car j’avais sans cesse l’impression de buter contre un mur. Ça m’a vraiment permis de comprendre mon histoire et j’ai beaucoup avancer grâce à cela.
    En fait j’ai grandi avec un père assez absent, qui s’occupait beaucoup plus des autres que de moi, nous. Une mère assez violente verbalement et parfois physiquement. J’ai subi des moqueries, des rejets en famille, à l’école…
    Finalement, pour moi j’ai manqué d’amour, d’attention et de reconnaissance. Je crois que je me suis construite de façon bancale, cherchant à plaire, à correspondre aux attentes de l’autre mais surtout avec un gros manque de confiance, une grosse peur de l’abandon, de ne plus être aimée, de ne plus exister, d’être rejetée, de passer au second plan, le sentiment que les autres sont toujours mieux que moi… Et je crois donc que je suis dépendante affective car je cherche chez l’autre l’attention, l’amour que je n’ai pas suffisamment reçus et quand j’en manque, attention le drame et parfois les cris (comme maman)!!!
    Finalement en « amour » je peux être exclusive, possessive, jalouse, en insécurité, angoissée…

    Mentalement je pense avoir bien intégré tout le schéma mais émotionnellement, physiquement les effets sont encore très vivaces et j’ai encore beaucoup de mal à me libérer de cette histoire, à l’accepter… je culpabilise, je ne me vois qu’à travers ça et je cherche toujours à changer!!

    Et pour illustrer… depuis plus de 2 ans je suis en relation avec un homme. Nous vivions ensemble jusqu’à ce que nous changions de région pour vivre d’autres aventures professionnelles pour nous 2. Et en arrivant, c’est la catastrophe, lui s’est complètement abandonné à son travail, ses collègues et moi plus rien, je suis réellement passée au second plan. J’ai fini par quitter le nid conjugal pour retourner vivre chez mes parents tout l’été. On était censé faire un break mais il était froid et distant et il a fini par me tromper. J’ai vraiment vécu un passage terrible, je pleurais beaucoup, je ne dormais plus, plus de joie vivre… J’ai assumé mes responsabilités, me suis remise en question avec envie d’avancer…
    Et j’ai attendu, attendu, jusqu’à ce que au bout de 3 mois sans se voir et sans savoir clairement ce qu’il voulait, je pète les plombs et que je décide avec difficultés de tout arrêter, me disant que je ne méritais pas ça.

    Mais finalement on est resté accroché l’un à l’autre et à nos bons moments (je l’aime ou j’y suis attachée je ne sais plus!!).
    On a fini par se revoir et échanger calmement en se disant qu’on ne voulait pas se perdre mais prendre le temps de faire mûrir une nouvelle relation! J’étais contente de moi, de nous, et je n’avais pas tout perdu!!!
    J’avais espoir, sauf que là ça recommence, il n’est jamais disponible pour moi, c’est tout le temps quand lui veux. Je ne crois pas qu’il m’aime vraiment et je crois surtout que sa priorité c’est son boulot.
    Du coup moi je suis perdue, je ne dors toujours pas, je suis angoissée… et je n’arrête pas de culpabiliser et de me remettre en question en me resservant mon histoire et mes travers.
    Sur les émotions et le ressenti physique, je travaille avec la biodynamie et c’est super!
    Mais quand même je n’arrive plus à démêler ce qui est de l’ordre de ma responsabilité ou parfois d’une réalité inacceptable que propose l’autre et qui n’a rien à voir avec la dépendance. J’en peux plus de me dire que c’est moi le problème et que c’est à moi de travailler!!! Je me dis que je dois vraiment stopper cette relation car elle me fait du mal et j’ai l’impression de ne plus me respecter et de beaucoup trop souffrir.

    Est-ce que c’est être dépendant que de vouloir quelqu’un qui soit disponible quand on en a besoin?
    Est-ce que c’est être dépendant que de vouloir être aimée en réciprocité?
    Est-ce que c’est être dépendant que de vouloir compter dans les priorités de l’autre?
    Est-ce que c’est être dépendant que de ne pas vouloir passer au 2nd plan quand il se passe quelque chose pour l’autre?
    Est-ce que c’est être dépendant que de ne pas vouloir être rejetée par l’autre et parfois en public?
    Est-ce que c’est être dépendant que quand l’autre dit qu’il va faire quelque chose et que quand il ne le fait pas on se sent mal?

    Voilà!! Merci de votre attention pour ceux qui auront eu le courage de lire jusqu’au bout!!! 🙂

  63. Bonjour Maxime,
    merci à vous pour cet article sur la dépendance affective dont bien sûr j’en ai reconnu tous les symptômes me concernant. Je me considère aujourd’hui comme malade en sevrage… et je pèse mes maux (mots…)Je suis j’imagine comme une alcoolique qui ne doit pas reprendre un verre sinon c’est direct la plongée en enfer.

    les symptômes de sevrage s’apparentent je le pense à ceux de toute dépendance.. j’ai de grosses crises d’angoisses parfois même de panique, je ne mange plus grand chose, dors peu..etc etc..

    ceci étant dit, ma décision est prise de enfin me soigner et non plus de soigner un autre pour m’éviter de plonger dans les profondeurs de mon inconscient..

    La phrase qui a attiré mon attention dans votre article c’est  » on en peut être heureux à côté de quelqu’un de malheureux… »

    J’ai donné 4 ans de ma vie à une relation basée uniquement sur la dépendance et non sur l’amour.. et je me considère comme une imbécile puisque avant cette relation j’ai vécu 16 ans complètement différemment…
    Issu de deux parents complètement dépendants ( un à l’alcool l’autre affectif..) comment ne pas imaginer qu’ayant grandi dans un tel climat je ne deviendrais pas moi même dépendante à quelque chose..??

    Donc au bout de 20 ruptures.. j’ai enfin décidé de ne plus revenir.. vers cet homme qui finalement entretenait cette dépendance puisque ça le valorisait tellement…. Je me suis fait d’ailleurs complètement manipuler…

    pour le reste, je suis une femme plutôt équilibrée avec un bon métier manuel de vrais amis trois merveilleuses filles.. j’ai 45 ans et la santé… et je me suis dit aujourd’hui (au bout de 15 jours de sevrage..) une chose importante:

    J’ai la chance d’avoir la vue, deux mains et deux jambes… si demain il m’arrivait un grave accident.. et que je perdais tout ça, il y aurait de vraies raisons d’être malheureuse.. alors que là, le fait de renoncer à souffrir dans une relation qui ne m’apportait strictement rien d’autre que de la souffrance… ça ne fera pas mourir.. (enfin… ça aurait pu…)

    Alors bien sûr, je dis ça, mais entre la théorie et la pratique, c’est vachement plus compliqué …car le problème quand on est dépendant affectif c’est qu’on attire des gens en grand besoin d’amour qui prennent, et ne donnent pas grand chose … et il est plutôt facile de perdre confiance en soi..

    c’est ce qu’il m’est arrivé..

    je crève d’envie de le rappeler mais je sais qu’une fois passé la période de retrouvailles et de « lune de miel » où les illusions m’aveugleront encore.. tout ce schéma mis en place dans cette relation recommencera au bout d’une semaine…

    je précise que mon compagnon était lui aussi dépendant et pas que affectif…
    Je n’ai pensé qu’à une chose pendant 4 ans .. le sortir de ses travers qui ne m’appartenaient absolument pas.. afin bien sûr d’éviter de me soigner moi.

    je vous remercie de m’avoir lu.. je vous ai lu aussi

    puissiez vous me souhaiter de ne plus craquer.. et de laisser venir à moi un homme « sain » quand bien sûr je serai soignée.

    1. Bonjour, j’ai retrouvé beaucoup de sagesse dans vos propos. Suite à la lecture de cet article, j’ai eu comme un déclic. D’ailleurs, je n’arrive pas à fermer l’oeil!
      Je raconte mon histoire plus bas. La perte de confiance en soir, je crois que je l’ai aussi eu de plein fouet. Car à chaque break, je reviens en 1000 excuses, me sentant coupable de chacune de ces ruptures et chaque fois me dévalorisant un peu plus. Depuis nos 2 ans de relation, nous n’avons jamais passé un Noël, un nouvel an ensemble en raison de ces breaks répétitifs.
      J’admire votre volonté de sortir enfin de ces ruptures à répétition. Avez-vous trouvé une certaine sérénité?

  64. Bonjour,
    ayant lu tous vos posts ainsi que l’article, je me sens également concernée. Depuis maintenant deux ans, et plus particulièrement depuis 1 ans je suis totalement dépendante de mon conjoint, Sans arrêt dans l’attente, sans arrêt déçue….Bref une vraie dépendance affective.
    Alors comment la vaincre cette foutue dépendance? comment trouver ce que l’on recherche réellement en nous ?
    Je suis une psychothérapie depuis presque un an mais rien n’a changé pour le moment. cet article m’a fait réellement prendre conscience que cette dépendance me pourrissait la vie, que ce n’était peut être pas de l’amour. Mais je suis incapable de mettre fin à cette relation pour le moment. Je pense être la seule à ressentir cela dans la relation.
    Besoin d’aide, de conseils s’il vous plait… Comment être simplement heureux avec soi même? et y a-t-il une réponse ?

  65. Merci… Merci beaucoup pour cet article, si j’avais pas été si mal aujourd’hui je ne l’aurais certainement pas vu. Il va me permettre d’avancer et d’évoluer, car maintenant je sais que je suis « dépendante », je me demandais pourquoi ça marchait jamais pour moi, il y avait toujours un truc qui allait pas, une sorte de vide et de solitude qui me rendaient vraiment malheureuse, et qui en plus faisaient souffrir les autres! Je compte bien que ça change maintenant ! En plus récemment j’ai acheté un livre sur la méditation et le développement personnel que je n’ai même pas encore lu! Bref, j’ai du travail sur moi même a faire maintenant ! Et encore merci de m’avoir ouvert les yeux 😉

  66. Bonjour,

    Je tiens a te remercier Maxime pour cet article  » Formidable » , qui m’a ouvert les yeux et ma fait sortir d’un gouffre dans lequel j’étouffais ! Maintenant je sais comment faire la différence entre Amour et Dépendance et je te rassure ça a fonctionné sur le champs !! d’une personne déprimé je suis passé a un être plein de vie et de bonheur ! car je sais maintenant impertinemment que ma compagne m’aime énormément et que moi je change ma dépendance en amour ! Tu m’as tout simplement donné le chemin du vrai bonheur qui est  » Comment être heureux , s’aimer sois même et partager cet amour avec l’autre moitié »

    Merci du fond du Cœur 🙂

    Jav

    1. Waw ! MERCI pour ce beau message et merci pour ce témoignage qui nous prouve une fois de plus que le bonheur n’est jamais bien loin et que nous ne sommes jamais à l’abri de « tomber dessus » 😉

      Bonne continuation Jav.., et bon bonheur
      Merci !
      Maxime

  67. Bonjour,
    Et ben voilà je dois bien l’admettre une fois pour toutes, j’ai un bon souci de dépendance affective et bien décidé à me soigner de cette dépendance.

    Mais avant tout, merci à toi Maxime ainsi qu’à ceux qui contribuent par leur partages à me faire avancer vers mon bien-être, par la compréhension de certains fonctionnements.

    Je suis actuellement dans une relation ou tous les éléments sont là pour avoir fait remonté ma dépendance, et c’est arrivé. Et du coup c’est pas plus mal vous me direz 😉

    J’ai pas le droit à l’erreur (perte de confiance, doute sur moi, sur elle etc). Sinon je vais avoir répété un schéma ou j’aurais tout fait quelque par pour que ça se passe comme ça 😉 Donc je veux me débarrasser de ce problème sans fuir. Grosse pression quand même hein 😉

    D’un autre côté elle dit m’aimer et vouloir que ça fonctionne entre nous, sachant mon problème et reconnaissant de son côté avoir de bons travers psychologiques. Bref on a des « névroses » …peut-être… compatibles.

    Mais ça me semble tellement risqué pour moi vu que je me sens dépendant, alors que je ne veux plus l’être.
    Quand je raffermi ma position, on se dispute; Elle a une capacité d’analyse de l’autre hors norme!!! Dès le départ elle m’a sorti toutes me failles! Elle vient taper là ou ça fait mal (ta colère quand je m’énerve du à tes rapports avec ta mère et ça me fait peur, c’est de la violence, j’ai connu des mecs violents; si tu t’énerves c’est que tu n’as pas confiance en toi; et ça coupe les envies etc). Elle doit tellement se battre pour ne pas faiblir, qu’elle nourrit une forme de racisme envers tout (mots comportements etc) ce qui peut exprimer un moment de faiblesse, de doute, des mots négatifs etc. Elle a l’air de vouloir dominer tout le temps.

    J’ai l’impression qu’elle a un problème de dépendance affective, mais dominante. Elle veut me faire rentrer dans des case de types qui lui ont fait du mal, qui doivent être dominants etc. Elle a besoin d’un roc à ses côtés apparemment. Elle se sent très rapidement envahie, étouffée alors qu’on ne fait éventuellement que programmer une sortie ou une soirée…
    Elle a l’air de se faire peur toute seule aussi 😉

    Et du coup j’arrête pas de me dire qu’elle devrait être avec un type sûr de lui, qui gagne bien sa vie (ben oui moi non plus je n’ai pas de moyens) qui aurait une vie sociale qui pourrait l’aider etc. Et c’est parti pour la dévalorisation et donc sa réaction etc.

    Je suis vraiment blessé d’être dépendant affectif, j’ai l’impression d’avoir le rôle du looser. Et donc Ras-le-bol je veux m’en débarrasser une bonne fois.

    Et ben!
    Moi qui n’osait pas m’étaler… Désolé

    Bon j’ai commencé la visite guidé que tu proposes Maxime et j’ai un rdv la semaine prochaine pour mettre en place une thérapie.

    1. Et bien félicitation pour ces démarches Emilepaul !
      Tiens-nous au courant de l’évolution dans quelques mois ;)..
      Maxime

      1. Merci Maxime.
        Je réitère mes remerciements concernant l’aide que peut apporter tout ce que tu dis et partage. Ça m’aide en ce moment comme tu l’as compris.
        Je te remercie d’avance si tu peux effacer mon précédent message que je trouve trop personnel.
        Je choisis de travailler sur ce qu’une relation a fait ressortir chez moi tout en essayant de continuer la relation; c’est assez difficile, mais il me semble qu’en faisant de cette manière je me donne une chance de ne pas faire une erreur en mettant fin à cette relation sans aller jusqu’au bout de ce que celle-ci peut m’apporter. Je fais référence au sujet que tu abordes concernant les raisons pour lesquelles on fait une rencontre et à quoi elles nous servent.
        Qu’en penses-tu?

  68. Bonjour,

    J’aime lire vos commentaires. Merci à tout le monde. Je me sens moins seule à vivre cette dépendance qui m’arrache le cœur. Je comprend maintenant ce vide qui m’accompagne. C’est un sentiment assez pénible. Comment on fait pour couper la relation malsaine et garder la bonne? Comment faire comprendre cela à mon moi? Avez-vous des exemples? J’ai hâte de lâcher prise mais je n’ai pas les outils pour ce faire. J’ai lu plus tôt qu’il y a 3 pensées: l’émotionnelle, la rationnelle et la pensée intégrée. Je vis beaucoup dans ma pensée émotionnelle et je suis capable de transférer assez rapidement cette pensée émotionnelle en pensée rationnelle. J’aimerais avoir le truc pour pouvoir les intégrer toutes les deux sans difficulté.
    Merci pour vos réponses.
    Laura

    1. Laura,

      « L’intégration » n’est pas un processus mental ni intellectuel. Il n’y a souvent rien à « comprendre » mais juste à le « vivre ».

      Le lâcher prise est lui aussi « non mental », je vous conseille donc d’accueillir ce qui se passe en vous et de vous laisser traverser sans chercher à comprendre (le lâcher prise).. Les choses se feront…

      La méditation est un outil excellent pour faire cet exercice. Si vous n’y parvenez pas seule, faites-vous accompagner.

      Bonne continuation !
      Maxime

  69. quelques jours plus tard…

    Bonjour Chantale,
    Je trouve le mail que tu as écrit hier très juste(comme toujours 😉
    J’essaie d’emprunter ce nouveau chemin… Mais il est semé d’embûches. Hier soir par exemple mon mental a repris le pouvoir. Pour me faire tomber dans son piège, j’ai relu des vieux sms de mon ex. Surtout le sms qu’il m’avait envoyé la veille de notre rupture. Mail où il me souhaitait une bonne journée, plein de courage et où il me disait qu’il m’aimait. a ce moment là je n’ai rien vu dans le sms car j’avais entrepris mon schéma d’autodestruction.
    Hier soir j’étais très triste dans une totale incompréhension…Prête à aller le voir à le voir à mon retour de vacances.
    Mais je sais que je ne dois pas le faire. Je en sais pas ce qui guide ces actes, si c’est réellement mon coeur qui parle ou si c’est mon mental.
    J’essaie donc d’affronter ces peurs de la solitude en me disant qu’il sait où je suis et que c’est à lui de revenir s’il le désire…

  70. Chère Chantale…
    Ton message m’a beaucoup touché….
    Il est tellement juste. Je vois que tu m’as comprise.

    Au mois de Juin ,quand je me suis séparée de mon ami, j’ai sombré. Je m’en voulais beaucoup, je me détestais
    Quand les vacances sont arrivées au début du mois de Juillet , ma dépression s’est aggravée. J’ai eu des idées très noires comme jamais. je me retenais juste au fait d’être mère et de me dire que je ne pouvais pas leur faire ça. Que je n’en avais pas le droit.
    J’ai été mise sous traitement. Mais je ne l’ai pas supporté. J’étais un véritable légume, sans aucune envie, ni de vivre ni de mourir. Je me perdais.

    J’ai donc décidé de l’arrêter.

    Le 16 Juillet je devais partir en voyage humanitaire au Laos avec un couple de d’amis et 8 inconnus. Je ne savais pas si j’allais partir. Je ne voulais pas être un boulet. J’ai appelé mon ami qui est médecin. Il m’a poussé à partir avec eux. Tout mes amis me disaient de partir , que ça me ferait du bien. Mais moi je ne voyais plus que le faite que je partais seule, que je n’avais plus Olivier, que je ne pourrais pas partager ça avec lui , en lui envoyant des mails, à mon retour…

    Mais je suis partie. Dans l’avion par le biais du hasard je me suis retrouvée un peu isolée des autres et avec une femme de Suisse qui partait voir sa mère en Thaïlande. Nous avons bcp parlé en Anglais..Et j’ai apprécié ce moment là. ça ne m’a pas empêché de pleurer aussi à certains moments

    Et puis l’arrivée sur le sol Laossien a été un choc… Moi qui n’était jamais allée plus loin de l’Allemagne …moi qui avait toujours rêvé de le faire avec un homme

    Je me suis retrouvée à partager ma chambre avec une femme de 70 ans…Nous avons bcp parlé. Elle est généo psychologue. Elle m’a conseillé de chercher des informations concernant ma mère, savoir ce qu’elle avait vécu, pour sans doute pouvoir accepter …peut être lui pardonner
    Et puis j’ai ri, pleuré…que d’émotions

    Et il y a eu Guillaume. Un médecin de l’équipe avec qui j’ai bcp travaillé , j’étais toujours avec lui la plupart du temps. Mais Guillaume est un personnage, très secret, aux antipodes des hommes que j’avais pu rencontrer
    Une très forte complicité qui a continué à notre retour….

    Je ne sais pas aujourd’hui ce que nous sommes.
    Là je suis avec mes enfants en vacances dans le Sud. Ce voyage m’a changé. J’essaie de vivre dans le présent. Profiter des moments avec eux. Je te mentirais si je te disais que mon esprit est aussi à certains moments ailleurs.. Mais j’essaie de ne pas me prendre la tête si je n’ai pas de nouvelles de Guillaume (qui n’est pas du tout sms, ni tel). Mais profiter du présent. De voir que je suis capable de faire des choses, que je peux et que j’apporte plein de choses à mes amis…à mes enfants
    J’essaie de guérir ….Je t’en raconterai plus dans une autre lettre…. Nous allons aller à la plage….
    Virginie

    1. Bonjour Virginie,

      je lis tout l’historique des messages et je crois bien me retrouver dans le descriptif d’une personne dépendante affective… Mon histoire de couple actuelle est plutôt compliquée et difficile a résumer mais je crois que j’ai assez souffert et depuis lundi soir, j’ai cessé tout contact malgré ses « relances » sans intelligence….
      Bref tout ça pour dire que je suis en totale dépression depuis bien longtemps déjà mais que les 2 mois d’inactivité professionnelle qui viennent de commencer, m’enfoncent encore plus dans mon désarroi et ma vie sans sens. Du coup, je pense à faire un voyage à but humanitaire pour essayer de penser à autre chose qu’à ma propre souffrance… C’est pour cette raison que je voulais savoir si votre voyage au Laos vous avez fait du bien ? Et aussi je me demandais comment vous aviez trouvé cette mission ? Merci d’avance pour votre réponse 🙂
      Sophie

  71. Bonjour Denis,

    Oui on peut dire cela comme ça que nous somme prisonnier de notre mental qui lui cherche à satisfaire l’Égo de la bonne ou la mauvaise manière. Nous avons tous eu dans notre enfance des blessures archaïques (Jacques Salomé) qui se répercutent dans notre vie d’adulte et qui réveille en nous un mal-être qui selon la blessure et la personne ou la situation vont la réveiller et avec le temps va nous pourrir la vie et soit que l’on reste ainsi ou soit on cherche des réponses.
    Blessures: rejet/abandon, trahison, impuissance, injustice et humiliation.
    Besoins relationnels: besoin de se dire, d’être entendu, d’être reconnu (tel que je suis), d’être valorisé et celui de rêver.

    Dans mon parcours depuis un an, je vais commencer par ceci: J’ai compris que je ne m’aimais pas, ne me respectais pas et que je ne me connaissais pas vraiment non-plus. Que je mettais tous et chacun responsables pour tous mes malheurs et problèmes dans ma vie.

    J’ai commencé à lâcher-prise sur de vieille rancune, rancoeur, regret du passé auxquels je n’y pouvais rien et aucunement changé non plus. De pardonner à ma mère qui a fait au mieux de ses connaissances et avec l’éducation qu’elle-même avait reçu et me pardonner aussi à moi-même d’avoir eu autant de ressentiment envers elle. En délestant un peu de rage, frustration, rancune etc… à chaque jours mon coeur est moins porté à tout voir en noir et négativement.

    C’est un travail personnel qui est long et je ne suis pas encore prête à rencontrer un homme pour me remettre en couple parce que je ne suis pas encore arrivée au point de ma vie pour penser ne plus jamais être dépendante. J’ai comme but d’être beaucoup plus indépendante dans la vie que ce que je suis présentement. Surtout je ne veux plus de relation toxique et souffrir autant que j’ai pu souffrir et il me reste beaucoup à apprendre encore. J’ai l’impression de revenir de tellement loin et vouloir réaligner comme il se doit ou aurait du être. En gros, je veux m’aimer moi-même et jouir de ma vie seule bien avant de rentrer un futur homme de ma vie.

    Je ne sais pas si c’est la meilleure façon de penser ou de voir les choses mais pour l’instant c’est ce qui est le mieux pour moi.

    À bientôt
    Chantale

    1. Bonjour chantale
      j’ai un livre a vous conseillez si vous voulez
      la pratique de la therapied’acceptation et d »engagement
      de Russ Hariss
      c’est une methode qui nous facilite la vie avec nous meme et le monde qui nous entoure, basé sur l’acceptation et l’engagement c’est a dire agir en fonction de nos valeurs, retrouvé une vie sensée une vie simple la vitalité

      1. pardon j’ai lâcher mon ordi
        je disais la vie est un ensemble de processus externe interne multidirectionnels on a aucune emprise sur les attributions externe ,essayez de ce connaitre soi-même nous prendra le temps de la vie elle même; pourquoi ne pas être dans la simplicité et l’efficacité,et remplir notre quotidien de vitalité
        ben voila m’excusé de mon français ^pas assez riche,
        je nous souhaite une méditation en plein conscience,et être vitale
        merci
        zenati
        Alger

      2. Merci Zenati pour ce livre que vous me conseillez de lire parce qu’effectivement j’ai plusieurs troubles anxieux dont phobie sociale et agoraphobie des grands espaces qui font partis de moi aujourd’hui et je dois apprendre à mieux gérer mes angoisses et ACCEPTER et ne plus m’en faire avec des choses que je m’imagine et que j’amplifie pour me faire des films et des scénarios catastrophe sans qu’il y est une réelle menace imminente.

        Je vous en redonnerai des nouvelles mais vous la thérapie comportementale vous en donnez des cours et/ou méthodes pour changer certaines pensées automatiques et changer nos erreurs de pensées?? Vous pouvez me répondre via Facebook si vous le voulez-bien.

        Soyez sans crainte votre français est très bon et je n’ai aucun problème à comprendre ce que vous écrivez.
        Chantale

  72. Bonjour Denis, j’ai peut-être trouvé la réponse à cette question qui m’a embêté et moi aussi je voulais la trouvé cette réponse donc je me suis mise à « fouiller » sur le net pour la trouver…. Et voici ce que je pense avoir trouvé qui lui répond. Tu me laisseras savoir.

    La dépendance affective,les Liens Nocifs. Écrit par Virginie de Intuitive Bienaître.

    Je te tiens, tu me tiens par la Barbichette. Mais qu’est ce que c’est que ce titre! Et pourtant! Il en dit long. En effet, nous avons dans notre vie développée des liens de dépendances avec beaucoup de personnes. C’est un réflexe pour la plupart d’entre nous, car cela nous rassure. Cette quasi-totalité du temps nous ne sommes pas « conscients » de ces liens pour lesquels nous avons donné notre accord. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que ça me parait « essentiel » de vous montrer que cela joue un rôle très important dans le processus de réouverture à « soi ». En effet, tous ces liens créés sont comme des dizaines de fils branchés à vous et qui sans que vous le sachiez, vous pompent votre énergie, vous épuisent et donc vous freinent dans votre travail de retrouvailles avec vous même.
    Ces liens, nous les créons car comme je vous l’ai dit, ils nous rassurent, ils permettent « un temps » de combler des vides en nous, d’apaiser des peurs qui nous viennent de mémoires anciennes encore ancrées en notre intérieur et dont nous n’avons pas conscience. Ces mémoires tant qu’elles ne sont pas reconnues et évacuées vont nous faire vivre selon leur besoins. Pour continuer de vivre et d’être alimentées, elles vont se servir de notre mental, qui lui va nous faire « penser » en fonction d’elles. C’est à partir de ce fonctionnement que nous allons créer toutes sortes de liens avec les autres selon ce qu’ils ont à combler en nous et nous en eux. Mais au long terme, ces liens vont être nocifs car ils vont petit à petit nous faire nous éparpiller et ne plus vivre qu’en fonction des besoins des uns et des autres, nous faisant croire que notre bien être c’est cela. Il est évident que quand je parle de lien, je ne parle pas de la relation en elle même, mais bien du rôle que nous décidons mutuellement et souvent inconsciemment de tenir dans cette relation.
    Donc quand je dis qu’il est nécessaire de couper les liens, cela veut dire qu’il est nécessaire de mettre en lumière ces peurs qui nous font créer la situation que nous vivons. Donc évacuer cette peur c’est couper les liens toxiques qui nous unissent à la personne sans pour autant arrêter cette relation. Car il y a des relations que nous ne pouvons pas arrêter et avec lesquelles il nous faut vivre quotidiennement, mais qui nous étouffent et nous vident, comme par exemple avec nos propres enfants. C’est ce qui m’est arrivé à moi! Eh oui!!!
    J’avais en moi certaines mémoires du passé qui sans que je m’en rende compte m’avais menée à créer une vie qui avec le recul et les années, m’avait fait me perdre, car contrairement à ce que mon mental me faisait penser, cette manière de vivre n’était pas en accord avec mon véritable moi, donc pas en accord avec mon cœur mais totalement avec mon mental. J’avais cette mémoire en moi de l’abandon et de l’insécurité. Comme je vivais entre autre à travers cette mémoire, cela m’a poussé à choisir la personne qui allait me permettre de créer une vie qui comblerait ces vides intérieur du à ces mémoires non reconnues qui me bloquaient en grande partie la connexion à mon cœur. Comme j’avais besoin d’être vu et d’exister, je le faisais au travers du regard des autres. Je faisais pour les uns, pour les autres, mes enfants y compris, je vivais quasiment tout « à leur place » ne faisant que alimenter et grossir de plus en plus ces liens invisibles que j’avais créé. Mais! Parce qu’il y a souvent un mais!!! En vivant « à la place des autres » nous en perdons la nôtre et envahissons celle de l’autre, ne laissant du coup pas l’espace nécessaire à leur « marche d’action » et les empêchant de se responsabiliser.
    De plus cela nous permet de ne pas écouter comme je vous l’ai dit ce que notre cœur a à nous dire concernant ce qui l’étouffe et lui crée de la souffrance. Cela nous permet d’éviter cette souffrance. C’est une façon de se « voiler » la face et de ne pas se mettre face à ses propres erreurs. Il est vrai que c’est difficile d’y voir « clair » lorsque que notre mental a pris toute la place, mais il est nécessaire à un moment, de se poser les bonnes questions sur ce qui peut créer notre « mal-être ». Il en est de notre responsabilité à chacun. C’est pour cela qu’il est important de finir par couper tous ces liens de dépendance, car avec le temps, ils finissent par vous vider de votre énergie, et vous couper à leur tour de vous même. Même si il est difficile de l’accepter, même si cela fait peur ou culpabiliser c’est un acte nécessaire et dans certain cas vital pour vous et pour l’autre. C’est un Respect mutuel que chacun se doit.
    C’est à cet instant précis qu’il faut dire stop au mental pour laisser la « voix » de votre cœur parler et la suivre. Ce sera le plus grand acte d’amour que vous pourrez donner à vous même, aux votre et à tous. Cet acte vous permettra de vous libérer pour vous relever et avoir ainsi une vision plus « claire » de l’ensemble car vous vous sentirez plus léger. Vous vous serez retrouvé et aurez retrouvé votre véritable « place » cette même place qui vous fera vous épanouir vous ouvrir à la vie avec joie et « en vie », cette place que vous avez décidé de venir incarner par ce chemin que vous arpentez chaque jour depuis votre venue au « monde » celle la même qui à pour but de vous rappeler qui vous êtes.

    Et puis qu’est-ce que tu en penses?
    À bientôt
    Chantale

    1. Bonjour Chantale,

      Cet article est fort intéressant dont la dépendance est le fondement. Je le résumerai en une seul phrase : nous sommes esclave de notre mental. La question sous jacente est pourquoi notre mental à besoin de combler un vide. Ce vide sera malheureusement combler par de la souffrance et d’où vient ce vide.

      Je me souviens de nos premiers écrits sur ce même site, qui laissaient apparaître une profonde blessure en nous. Aujourd’hui qu’en est-il? Qu’as-tu gardé de cette période de dépendance ?

      A bientôt
      Denis

  73. bonjour Maxime! grace a ma femme et ton article,j’ai pris conscience de ma dépendance affective et émotionnelle envers elle…quand elle prend du recul pour avoir du temps pour elle,je me sens rejeter et abandonner…la surgit ce manque a combler et je lui reproches pleins de choses qu’elle ne me donne pas assez…je dois accueillir ce manque et y faire face en l’acceptant,j’y travailles et je sais que ca va etre dure,mais je veux que l’on vivre notre amour pleinement et surtout je veux etre heureux meme quand je suis seul avec moi-meme.
    elle a tout pour m’aider,mais j’aimerais que tu me donnes des outils pour y arriver…
    merci d’avance!!!

    1. Bonjour Donald,

      C’est surtout TOI qui a tout pour t’aider toi-même et c’est déjà ce que tu fais de part ton ouverture et ton intention à trouver des solutions positives.

      Bravo pour cela et sache qu’il n’y a pas d’échecs pour le « chercheur sincère »… TU ES un chercheur sincère.

      En terme de solutions concrètes, je te recommande de te faire accompagner sur plusieurs mois « en émotionnel », je vais te communiquer les infos par mail..

      Je te souhaite bon courage
      Tiens-nous au courant dans quelques mois 😉

      À bientôt
      Maxime

  74. Salut Maxime et merci pour l article si bien detailler et claire !
    Jaimerais apporter un élément important A mon humble avie… Ils es vrais que dans le 3 quart des relation amoureuse emmerger par l ego et la dependance affective la premiere etape pour se sortie de se cul-de sac, la rupture est un pas important…
    Mais ma propre experiance fais l exeption a la regle.

    Je suis avec mon amoureux depuis 13 ans bientot, nous sommes marier depuis 7 ans, nous avons passer des moment merveilleux et naturellement des crises toutes aussi fortes. ce qui nous tu pas nous rend plus fort 🙂 toujours plus fort, En gros, le debut de notre relation nous etions toute les 2 dependant l un de lautre, 8 mois apres je suis devenue la tite bete qui mangais l energie de mon chum je ne vivais que par lui, un moment donner je me suis raisonner et a partir de la jai commencer a me resposabiliser, et petit a petit, on parle de quelques annees de pratique, jai vaincu cette dependance, mais pendant tout ce temps mon chum lui n etais pas dependant a ce point, alors il y a 1 an et demi environs, nous avons vecu une crise ouff , sa fesais longtemps que cela n etais pas arriver! et cest la quil a commencer a etre tres depandant de moi… aujourdhui le probleme est encore la, et jai toute les outils pour laider mais je crois qu ils ne veux pas se lavouer, alors jai trouver ton article Maxime et je vais lui faire lire… voila! chaqu un son histoire 🙂 merci encore

  75. Bonjour à tous,

    Tout d’abord, merci pour cet article qui m’a éclairé et ouvert les yeux me permettant d’y voir plus clair sur ma situation. Cela m’a fait du bien de lire et de me retrouver dans quasiment chaque point. Je me suis retrouvée il y a deux ans dans une relation que je pensais être sans danger, étant l’évolution d’une amitié très forte mais malheureusement au fil des mois, je me suis sentie comme étouffée et prisonnière de cette situation. Je comprends maintenant que c’est en lien avec la dépendance affective. Comme je le disais, cette relation fut l’évolution d’une amitié et après y avoir mis un terme, j’ai vécu de nombreux mois très critiques et confus. Aujourd’hui, avec beaucoup de réflexion, nous en sommes revenus à un stade d’amitié, qui est bien entendu différent de ce qu’il était avant cette relation amoureuse. Je tiens encore énormément à cette personne mais j’ai régulièrement des épisodes où je panique, pensant que je ne « devrais pas » être encore aussi proche de cette personne et je me demande si cela veut dire que j’ai encore des sentiments pour elle. Je pense que j’en ai (car je tiens à elle, et que les sentiments sont quelques chose de très particulier à définir, on peut avoir des sentiments dans une relation d’amitié par exemple) mais je sais que me retrouver dans une relation de type ‘amoureuse’ me fait beaucoup souffrir car je pense effectivement qu’elle serait plus basée sur la peur et créerait un constant mal-être intérieur pour moi.
    Pensez-vous qu’il est sain de perdurer cette relation d’amitié, car en vous lisant, j’ai compris que cela existait (des personnes qui s’entendent bien et son encore très proches de leur ex) et je sais que l’autre personne me respecte. Je sais que je me sens beaucoup mieux depuis que nous en sommes venus à un stade d’amitié.
    J’ai juste peur d’être encore dans une dépendance affective dans cette amitié sans vraiment m’en rendre compte, car j’ai souvent peur que cela ‘dérape’ et que je me retrouve sans le savoir enfermée à nouveau dans un schéma amoureux qui me blesse.
    Merci encore pour cet article et vos commentaires qui m’aide beaucoup!

  76. Bonjour Maxime,

    Je comprends tout à fait ce dont tu parles.
    Mais je ne comprends pas une chose.
    Ok pour visiter le vide en moi. Aurais tu un mode d’emploi?Que veut dire visiter le vide en nous?
    Au moment ou il se produit, c’est une telle souffrance, que je ne peux rien faire, je ne peux pas détaillé mon ressenti tellement c’est important.
    Tu parlais d’un thérapeute. Quel style de thérapeute est il opportun de contacter pour visiter ce vide?
    Merci de ta réponse.
    Patricia.

    1. Bonjour Patricia,

      Ce ressenti tellement important dont tu parle, c’est cela le « vide » à visiter.

      Le mode d’emploi ? Et bien quand il se présente, tu t’armes de courage, tu coupes toutes sources de distractions, tu t’installes confortablement sur ton canapé avec ta boite de mouchoir à proximité.., et TU ACCUEILLES ce qui vient sans chercher à savoir ce qui se passe.
      Le processus n’est pas intellectuel, notre mental n’y peut rien et est inutile à ce moment là.

      Et puis ça se calme tout seul, les choses deviennent plus légères. Tu reprends alors le fil de la journée, mais différemment. Quelque chose d’autre est là, un espace plus grand, une présence différente, une fluidité intérieure autre…

      C’est le processus d’intégration et d’accueil des émotions. Sur le coup cela peut faire peur mais c’est pourtant ce « contact » qui libère.

      Courage et bonne visite de ton intimité. 😉
      Maxime

    2. Pour le thérapeute, il te faut un thérapeute spécialisé dans cette accueil et cette gestion des émotions tout en étant capable d’y associer un décryptage. Je te donne les coordonnées par mail.
      A bientôt
      Maxime

  77. Bonjour à tous,

    Je me sens mal, j’ai un énorme manque affectif et j’ai des insomnies à cause de ça. J’étouffe et j’ai peur car je n’arrive pas à rencontrer la personne dont j’ai besoin. Et j’ai vraiment du mal à comprendre comment je pourrais trouver en moi ce dont j’ai besoin. La vie est par essence une dépendance de plein de paramètres, dont les autres.
    Et je reconnais qu’il y a une dépendance envers les autres mais je ne cherche pas à la refuser car je trouve cela normale. Par exemple, je ne peux pas me donner de l’affection comme pourrait me le donner une femme. Pareil pour le sexe, pareil pour les mots venant de quelqu’un d’autre. Si je joue de la guitare tout seul, ce n’est pas pareil que quelqu’un qui vous écoute avec admiration. J’ai besoin de ça et je ne vois vraiment pas comment je pourrais combler ça.
    Dois-je le combler ou est-ce légitime de chercher quelqu’un pour cela ?
    Si je dois le chercher en moi-même comment faire ?
    Il m’arrive parfois d’être tellement mal que j’ai l’impression d’être shooté et de perdre complètement le contrôle. J’ai 26 ans et cela fait une dizaine d’années que cela dure. Cela ne va pas en s’améliorant et je ne comprends toujours pas…

  78. Bonjour à tous,

    Je me sens mal, j’ai un énorme manque affectif et j’ai des insomnies à cause de ça. J’étouffe et j’ai peur car je n’arrive pas à rencontrer la personne dont j’ai besoin. Et j’ai vraiment du mal à comprendre comment je pourrais trouver en moi ce dont j’ai besoin. La vie est par essence une dépendance de plein de paramètres, dont les autres.
    Et je reconnais qu’il y a une dépendance envers les autres mais je ne cherche pas à la refuser car je trouve cela normale. Par exemple, je ne peux pas me donner de l’affection comme pourrait me le donner une femme. Pareil pour le sexe, pareil pour les mots venant de quelqu’un d’autre. Si je joue de la guitare tout seul, ce n’est pas pareil que quelqu’un qui vous écoute avec admiration. J’ai besoin de ça et je ne vois vraiment p

  79. « Aimer n’est pas souffrir ». Comme toutes les personnes dépendantes ici, je viens de me révéler que je suis une dépendante amoureuse, que je reproduis les mêmes schémas avec mes partenaires. Relations insatisfaisantes, peu épanouissantes. Cette dépendance vient de l’enfance. En analyse depuis quelques mois, j’ai compris « ma peur du vide », que l’Autre ne pouvait me donner ce que je dois me donner à moi même. Je n’avais plus d’estime envers moi, je m’écrasais à tout moment pour satisfaire l’Autre par crainte de le perdre. Je n’étais pas amoureuse mais dépendante. Un livre m’a plus énormément et je le conseille : « s’épanouir dans des relations non dépendantes » de Anne WILSON SCHEF qui décrit fort bien ce que nous pouvons ressentir et donne les solutions. Votre article également est super, clair, concis, mais il faut savoir que sortir d’une dépendance est difficile, qu’il faut avoir enfin sa propre estime, ses convictions pour s’en défaire. Les personnes dépendantes ont perdu la notion de leurs « essences propres » comme vous le dites si bien. Rechercher ses « essences » est un parcours. Il se fera à petits pas.. en tout cas pour moi je préfère le faire petit à petit, pas après pas, en posant bien les pieds sur de bonnes bases. Rien ne sert de courir, qui va lentement va sûrement. Je sais que cela sera difficile avec peut être des « retombées » mais je crois en moi… se faire confiance…. enfin !…. Bravo encore pour votre page ! et bon courage à toutes celles et ceux qui souffrent de cette horrible dépendance.

  80. Merci beaucoup Maxime pour cet article. Grace à toi je commence à comprendre un peu pourquoi je suis trop attachée à ma meilleure amie. Je pensais que j’étais un peu anormal mdr :p . Mais là je pense que ce problème d’indépendance est un peu répondu et que je ne suis pas la seule à en souffrir. Maintement il me suffit juste de trouver le « pourquoi » et tout sera fini.
    Merci encore 🙂

  81. Bonjour,

    Cela fait 10 ans que je vois une psychiatre.
    A 19 ans, j’ai fait une grosse crise d’anxiété. Je ne voulais plus sortir. Je n’avais pas d’amis. Cette période difficile a duré 1 année. Et puis j’ai changé de voie dans mes études, j’ai retrouvé des repères.
    J’ai trouvé un métier qui me comble par moments et moins à d’autres.
    Je me suis décidé il y a 4 ans à chercher un appart et à quitter mes parents (TANGUYYYYY).
    J’ai beaucoup avancer dans ma vie depuis, même si je crois que je ne me suis jamais senti heureux.

    Puis j’ai rencontré une fille qui était en couple en tant qu’amis, nous étions très complices. Mes parents disaient même que cela paraissait être plus que de la complicité amicale.
    Moi je m’entendais bien avec elle, point.
    Et puis elle est venue vers moi. J’ai refusé, puis j’ai cédé.
    On s’est ensuite perdu de vue (légèrement), elle voulait donner une autre chance à son couple.
    J’ai ensuite eu une relation par-ci, par-là mais vraiment pas grand chose pendant un an.
    Puis on s’est retrouvé comme avant en amis. On partageait beaucoup. Et puis on s’est mis ensemble après son divorce. Cela a duré un an.
    Depuis 2 mois que je l’ai quitté, je m’interroge énormément sur notre rupture. Je n’arrive pas à comprendre si je l’aime ou pas.
    Une partie de moi dis oui et l’autre dis non. Au départ, j’étais mal à l’aise, ne savait pas où j’allais. C’était malheureusement ma première sérieuse copine.

    Au delà de notre relation et de notre rupture, j’ai toujours eu peur de l’inconnu, d’aller à la rencontre de l’autre et des autres, de me lâcher. J’ai du mal à me lover dans une relation.
    Dire nous, ça me dépasse aujourd’hui.
    Le problème c’est que je n’ai jamais eu la capacité d’aller vers les femmes, même si les moments d’affection ou de tendresse me manquent. Peur que ça marche, comment ça se passe une relation et puis pfff faut qu’on se voit quand.
    Je me sens mal à l’aise par moments dans mes relations avec les autres (besoin des fois de s’isoler dans les soirées, impression de voir les autres comme des étrangers). De nature un peu solitaire.
    J’ai toujours eu le besoin de donner mais j’ai beaucoup de mal à recevoir.
    Je ne vois que les défauts des autres sauf peut être dans ma grande famille qui est mon refuge.
    Mais les envies des autres me sont inconnus ou m’indiffèrent (construire une maison, avoir des enfants, une belle voiture).
    En gros je m’en fous. Mais j’ai du mal à me réaliser à savoir ce que je veux et qui je suis.

    Votre article me laisse peut-être penser qu’il y a un manque que je n’arrive pas à identifier. Une petite poussière qui m’emm…de depuis des années.

    Je ne sais pas trop, j’essaie d’explorer plein de pistes pour trouver mon chemin.

    Pensez-vous que l’on puisse retourner vers quelqu’un qu’on a quitté parce qu’on ne l’aimait pas à un moment donné?

    Des avis ??

    CDLT

  82. Bonjour, je reprends la plume enfin le clavier…
    J’ai déjà parlé parlé de al fin de ma relation il y a un peu plus d’un mois. Je n’ai eu aucune nouvelle. Toujours cette sensation de vide en moi. De me dire qu’il m’a sans doute déjà oubliée, comme si je n’avais existée…
    Et puis j’ai lu pas mal vos textes, vos mots, vos maux.
    J’ai suivi plusieurs psychanalyses. Ma mère ne me voulait pas. Voulait avorter. Mon père n’a pas voulu. J’ai des souvenirs très anciens qu’elle m’a tenu ses propos.
    J’ai eu 4 ans plus tard un petit frère qui lui était idolatrée. Donc un gros déficit affectif. Une non compréhension. j’étais une petite fille gentille, je travaillais bien à l’école mais déjà avec des problèmes relationnels avec les autres. Peu d’amis. Toujours à me dévaloriser, ne trouvant pas ma place.
    J’ai rencontré mon mari à 19 ans, me suis raccroché à lui. Me susi mariée. une première petite fille que j’avais eu peur de en pas aimer, construit une maison, un fils…
    Et puis j’ai tout envoyé balader. Une vie qui ne me correspondait pas.
    Ensuite je suis passée d’homme en homme. Me faisant larguer la plupart du temps. Des problèmes relationnels aussi en amitié..Et une peur d’être seule. Ne trouvant pas de sens à ma vie quand je suis seule sans un homme. Pas l’impression d’avancer…ça me fait peur.
    J’ai l’impression de transmettre ça aussi à mes enfants et je ne me le pardonne pas. Je vois une psychologue. Pas l’impression d’avancer…

    1. Rebonjour Virginie, Je te réécris parce que là ton histoire est un peu plus développée. Ce que je peux te dire de positif tout de suite en commençant à t’écrire c’est que tu es chanceuse d’avoir déjà plusieurs réponses qui font et qui sont en grande parties les raisons qui font ce que tu es… toi même… une personne aimante et intense et surtout sincère et honnête vis-à-vis les gens que tu côtoies.
      Maintenant en ayant tes réponses, il faut savoir quoi faire avec et comment inverser la manière de penser et/ou de voir les choses. Et là, je ne tente pas du tout de minimiser toutes tes déceptions, peines et les effets psychologiques qui t’on marqué et avec raison.
      À présent, il faudrait que tu retrouves ton équilibre et pardonner ce qu’ils ont pu te dire, te faire ou te faire ressentir. Pardonner ne veut pas dire accepter et/ou leur donner raison d’avoir agit ainsi mais plutôt pardonner dans le sens que pour toi-même et te libérer de cette rancune, rancoeur, rage et frustration accumulées durant toutes ces années. Ce qui a été fait à ton endroit étant toute petite jamais tu ne pourras le changer en revenant en arrière. Mais toi là là présentement tu souffres et tu souffres depuis longtemps et je suis certaine que tu veux arrêter d’avoir mal et cesser d’attendre de recevoir juste un peu d’amour alors que toi tu déborde d’amour à donner… Ce amour que tu as tant à donner, il serait bien plus bénéfique que tu te le donne à toi-même avant de même imaginer rentrer un homme dans ta vie. Et pour y arriver, il va falloir que tu apprennes à te connaitre et surtout te redonner la place en te donnant le droit d’exister auquel tu as toujours eu droit. C’est en puissant dans tes forces intérieures que tu sauras aller chercher l’énergie et la motivation nécessaire pour stopper cette vie que te rend triste etc..
      Trouver ou retrouver tes qualités, tes valeurs, ce à quoi tu tiens et ce que tu aimes et prioriser ta reconstruction avant toute chose et ainsi que tes enfants. Savoir que tu peux être tellement heureuse seule ( pour l’instant ) avec tes enfants et commencer à apprécier les petites choses que la vie t’offre.
      Je le sais ce que tu vis, ma mère a elle aussi préférer mon frère à moi et nous avons seulement 14 mois de différence alors j’ai été mise de coté très tôt en je devais déjà agir une fille sage, gentille et raisonnable parce que j’étais l’ainée… J’ai longtemps attendu cette amour maternel qui n’est malheureusement jamais venu et quand j’ai eu 15 ans, ma mère est parti avec son amant me laissant que je lui ai dit: une épouse de remplacement qui devais voir au souper, lavage, vaisselle etc.. alors oui j’ai eu moi aussi cette tendance à donner mon amour et en m’investissant intensément tout en espèrant recevoir cet amour que l’autre n’était pas en mesure de m’offrir. Mais aucun homme n’aurait pu me donner le trop grand besoin d’amour que je voulais et être aimé autant que je pouvais aimé. Il faut en 1er lieu apprendre à s’auto-suffire parce que personne ne peux nous donner cet amour que nous n’avons pas reçu et c’est un travail personnel à faire sur toi-même qui te mènera vers le bonheur.

      Au plaisir Chantale

      1. Salut Chantale,

        Dans tes écrits, tu laisses paraître un passé rempli de souffrance, que tu utilises aujourd’hui pour toi et pour venir en aide à d’autres. Quant à moi, j’ai toujours une question sans réponse : quelle est la raison de ne pas avoir été conscient et présent durant cette relation toxique.

        Bon courage

        1. Bonjour Denis, Oui mon passé n’a pas été rose-rose et je ne réponds pas à tous mais à ceux qui m’interpelle ou me rejoint dans ma quête de trouvé un sens à ma vie…

          Pour ta question, d’après-moi ( hypothèse 1) tu et même moi avons eu plusieurs petits signaux envoyés par notre petite voix nous disant: ATTENTION…, ce n’est pas quelqu’un pour toi et nous n’avons pas écouté ses signes comme nous aurions dû le faire. Sûrement en nous disons, « bah, on verra bien où cela vous nous mener » et c’est déjà trop tard… parce que là nous nous mettons en mode séduction où rien ou presque ne nous dérange chez l’autre parce que nous sommes dans la 1ere phase d’une relation amoureuse. Les petits « hic » qui ne nous agaçait pas beaucoup au début rendu dans la 2e phase, ce qui nous agaçait chez l’autre…maintenant nous énerve et un peu plus tard nous irrite…. Et de fil en aiguille, ce qui nous irrite et nous frustre nous voulons arrêter d’être irriter et frustré et nous tentons de faire changer l’autre et l’autre en lui disant de cesser ceci ou cela mais c’est normal pour l’autre alors il (elle)se fâche de se faire reprocher ses agissements et/ou comportements. Et ça s’accumule et d’autre agissements énervants qui nous n’avions pas vu encore s’ajoute désormais à la liste qui elle se rallonge et si au travers de cela il y a problème d’argent, perte d’emploi, mortalité etc… Les 2 se relance les problèmes et chacun met la faute sur l’autre. Mais tout ça et en arriver là prend au moins 2 ans et peut-être qu’après 2 ans, il y a 1 enfant en route en arrivé déjà alors qu’est-ce qu’on fait??? Nous espérons que ça change comme par magie donc nous vivons dans l’espoir que peut-être un jour… Ou nous essayons de nous convaincre que ce n’est pas si grave que ça et nous le « supportons et endurons » malgré tout sans l’accepter et nous restons prit dans cette relation par peur devoir vivre seul(e), penser que seul sera bien pire que présentement,de faire du mal ou de la peine à l’autre (culpabilité)et là toutes les raisons possibles et inimaginable tentent de nous convaincre de rester et remet en doute ce que nous devons faire et qui est partir. Et encore en peu plus tard nous nous éloignons un peu plus à chaque jours de l’autre et pour un c’est la peur de se faire quitter et pour l’autre c’est la peur de partir en quittant l’autre.

          Hypothèse 2: Voulons tellement être aimé et avoir quelqu’un pour partager notre vie que certains sont prêts à accepter des paroles ou gestes inacceptables en minimisant les conséquences par perdre d’être quitté par l’autre mais dès que nous acceptons ne serait-ce que une fois ce non-respect de la part de l’autre nous lui démontrons que nous n’avons pas de respect pour nous-même et que nous lui donnons et accordons le droit d’agir et de nous traiter d’une façon irrespectueuse qu’une personne ayant du respect pour elle-même ne tolérerait jamais et qui de toute façon n’attirerait pas ce genre de personne.

          J’ai une autre idée mais là le texte commence à être long donc donne-moi tes impressions et avis sur ce que je viens de t’écrire.

          Chantale

          1. Salut Chantale,

            Tu décrits un schéma dans ta première hypothèse, ce qui se réalise dans la plus part des cas y compris mon cas. Je ne saurais pas compter le nombre de signaux me disant que cette relation était destructive. J’était tellement dépendant que je ne pouvais plus prendre la décision d’arrêter cette relation. Je nourrissais des peurs. Peurs de qui, de quoi? J’étais esclave de mon mental me dictant mes actes.

            L’éternel « demain, ça ira mieux » est le fruit d’un mental trop présent et l’impossibilité d’être présent. Combien de personne vivent dans le passé ou le future et oublient d’être conscient dans le présent ? J’étais dans ce cas, continuellement à vivre dans un future créé par mon mental avec cette même phrase : quand on aura ça, ce ira mieux. Le présent me donnait juste la réalité, pas très belle.

            Cependant, tout n’est pas négatif. Cette douloureuse expérience m’a donné une belle leçon de vie. Être « ici et maintenant » a une grande valeur pour moi maintenant.

            Quelles sont les raisons d’entrer dans une dépendance et grande inconscience ?

            Je te remercie Chantale pour tes écrits.

            Agréable journée
            Denis

  83. Bonjour,

    Je viens de tomber sur votre article en tapant « guérir de la dépendance affective » sur google…
    Je sais que j’ai un problème avec ça et j’en souffre terriblement. Je sens bien que ce n’est pas normal d’être en couple, amoureuse (et je sais qu’il l’est aussi), mais d’être prise d’une profonde tristesse quand mon ami n’est pas avec moi. Et pour arranger le tout, il est plutôt du genre à avoir besoin de se retrouver seul parfois; besoin que je lui envie car je trouve ça saint. Mais il me manque à un point quand il n’est pas avec moi! J’ai, à chaque fois, cette impression qu’il remet tout en question, notre histoire, l’amour qu’il me porte et c’est comme s’il m’avait déjà quittée. Très dur à gérer.
    Cela fait 3 mois que nous sommes ensemble et je lui ai déjà fait des reproches quant au fait qu’il met 3 heures à répondre à un sms ou bien qu’il me dise qu’il a prévu de voir ses amis au lieu de venir me voir. Quand j’y pense, je me trouve ridicule car on se voit assez souvent quand même et je le sens très amoureux. Mais c’est plus fort que moi; à chaque fois qu’il est absent, ça recommence, j’aimerais qu’il soit avec moi tout le temps.
    Pourtant quand il est près de moi, je ne lui saute pas forcément dans les bras, j’ai juste besoin qu’il soit là.
    Le problème, c’est qu’il ne peut pas être avec moi 24h/24h et que surtout, ce ne sera pas très bon ni pour moi ni pour lui. Mais je souffre tous les jours de cet état dans lequel je suis, mal au ventre, le coeur serré, à en pleurer.

    Je suis consciente que j’ai des conflits en moi que je n’ai pas réglé mais ça me paraît si difficile, complexe et ça nécessiterait que je fouille à l’intérieur et mette au grand jour tout ce qui m’a fait mal.

    J’aimerais « guérir » de ce manque, de cette douleur intense; mais j’aimerais aussi être certaine que ce que je ressens pour mon ami est bien de l’amour et non de la dépendance; du moins pas seulement. J’ai besoin de faire la distinction car autrement, je prends le risque de me mentir à moi-même sur mes sentiments. Et par la même occasion, lui mentir à lui qui sait aimer « correctement ». Qu’est-ce que j’aimerais aimer sans excès ni souffrance.

    Merci de m’avoir lu et de m’apporter vos conseils peut-être ou vos expériences.

  84. bonjour j’ai bien lu et compris ce que vous avez dit.
    mais ce qui m’echape c’est comment FAIRE! je suis consciente de ce manque d’affectivité et je le ris meme haut et fort pour que quelqu’un me vienne en aide! j’ai beau le savoir le fond du probleme mais ce n’et as pour autant qu’il part car je n’arrive a l’accepter!

  85. Bonjour,

    Je me sens grandement concernée par votre article. La relation que je vis actuellement est la première, nous sommes ensemble depuis 10 mois et votre article m’a permis de rétablir certaines à choses ; à savoir que non l’amour n’est pas une souffrance mais j’ai un travail à faire sur moi-même. Bon cela fait un petit moment que je m’en suis rendue compte. Je pensais que la relation me permettait de surmonter certaines choses, d’avoir une sécurité mais il est vrai que les moments de drame ont été beaucoup plus nombreux que les instants heureux. Mais ça va mieux, car je vois une psy et je commence à intégrer le fait que mon bonheur ne doit dépendre que de moi et j’y travaille. Certes, la dépendance n’est pas vaincue.
    J’en suis venue à me demander si j’avais de réels sentiments pour mon partenaire, j’ai peut-être mal compris un élément du texte ; la dépendance affective exclut-elle tout sentiment amoureux ? Ou y t-il uniquement une confusion entre les réactions ? Parce qu’au risque de paraître niaise, je ne suis pas prête à le quitter même si la passion semble s’estomper. Il m’attendrit toujours autant 🙂

    1. Bonjour Clara.
      Ton message m’interpelle beaucoup.
      j’ai 38 ans. Mon ami vient de me quitter au bout de 8 mois. C’était un être fantastique, qui m’a écrit des mots sublimes, était très présent. Mais petit à petit des problèmes de non vente de maison, des soucis nerveux au travail m’ont fait voir le verre uniquement au 5ème vide. Je lui ai même tendu des pièges pour pouvoir lui reprocher.
      Je me déteste, je m’en veux …
      Il a changé son numéro de tél portable. Je ne veux pas faire le squat devant chez lui pour le voir… Je ne peux pas lui dire tout ce que je ressens
      En plus le lendemain de notre rupture je suis allée voir sa mère et sa soeur car j’étais très en colère et je leur ai dit qu’il s’en était pris à mes enfants en leur disant qu’ils le rendaient malheureux. Il leur avaient juste dit qu’il était malheureux…
      Je me suis excusée auprès d’elles….je ne sais plus quoi faire

      1. Bonjour Stéphanie,

        Tout d’abord l’empreinte que tu as laissée auprès de ton ami et de ses proches doit probablement être négative. Selon ton commentaire et surtout sans vouloir d’offenser, tu as mis le « paquet » pour en arriver là. Tu n’es certainement pas à blâmer car tu as agit dans la plus grande inconscience et sans être présente dans tes actes.

        La question à te poser et certainement quelle est la raison d’agir comme tu l’as fait. Pour y répondre, tu as doit aller explorer ton ressenti en t’interdisant les éléments extérieurs tels que ton ami ou problèmes associés. A partir de l’instant ou tu commencera à te comprendre.

        En espérant t’avoir donné quelques clés te permettant d’aller chercher des réponses au plus profond de toi-même.
        Je te souhaite une bonne journée

        1. Allo Denis comment ça va?? Ce pourrait-il que tu te sois trompé dans le nom de la personne à laquelle tu dédies ce post??

          à la prochaine
          chantale

      2. Virginie,

        La seule chose que je peux dire pour toi et qu’après seulement 8 mois…. tu étais vraiment trop accrochée et même un boulet à traîner pour lui. La 1ere phase d’une relation où tout est beau et merveilleux et où l’hormone (l’oxytocine) de l’amour et fort est une étape qui dure plusieurs mois et après il y a désenchantement et où l’on se rend compte qu’il y a des choses chez l’autre que nous n’aimons pas ou peu. C’est souvent l’homme qui sort de cette phase le premier et s’il part c’est effectivement parce qu’il s’est rendu compte qu’il y a des choses qu’il ne veux pas avoir en endurer toute sa vie. Et c’est par respect pour lui qu’il est parti.

        Je ne sais pas trop si j’ai bien expliqué mais j’étais comme toi alors ne prend surtout pas ça de le sens négatif mais plutôt en tirer profit et maintenant agir pour te connaître et passer au travers de cette  » crise existentielle ».

        Bonne chance
        Chantale

    2. Allô Clara,

      Selon ce que j’ai lu un peu partout pour bien comprendre ce phénomène auquel nous sommes confrontés, c’est que ce n’est pas de l’amour véritable. Un amour véritable se construit et ne se dégrade pas avec le temps ou les années passés ensemble. Si tel est le cas, c’est une relation vouée à l’échec ou à en être malheureux(se) tout le long. Une relation saine est faite de gens qui ont compris que le bonheur n’est pas le fait d’Avoir une chum, de l’argent etc mais d’abord et avant tout être bien et heureux(se) dans sa peau et dans sa vie pour pouvoir accueillir l’être tant attendu. S’il y a un déséquilibre chez l’un… il est fort probable que nous attirons un autre  » déséquilibré » et la relation sera tout sauf équilibrée.

      Les chroniques de Pascale Piquet que vous pourriez aller voir… l’explique très bien. Elle parle entre autre de se que nous dégageons de notre personne pour attirer le genre de personne qui répond à ce que l’on dégage.

      L’amour dans ces relations n’est pas de l’amour mais un attachement oui sûrement mais il y a souvent la peur de se retrouver seul(e) etc et plusieurs autres peurs associées et quand on s’en rend compte… c’est là que la prise de conscience et le questionnement intérieur commence.

      Chantale

    3. Bonsoir Clara, je n’ai pas beaucoup de temps ce soir, mais je vais le prendre d’ici demain soir pour faire écho à tes propos et à la clarté de ceux ci.
      Je prendrai la peine de te raconter mon évolution, de la souffrance à la lucidité. De la douleur à la quiétude.
      Rien n est fini pour moi, mais je dompte peu à peu mes tourments pour saluer la vie et ses bonheur.

  86. Bonjour,

    Je vous fais part de ma situation dans le but de recevoir quelques conseils de votre part car je suis perdue dans ma fraîche relation de 7 mois avec mon copain. Pour info, j’ai 21 ans et mon copain 22.
    Nous nous sommes rencontrés à un anniversaire d’un ami commun alors que nous nous étions jamais vu auparavant. Nous venons de deux villes différentes à 2h de trajet l’un de l’autre mais heureusement, je travaille dans une ville située au milieu ce qui nous rapproche et avons finalement 45 min entre les deux.
    Lors de notre rencontre, il était en couple depuis un peu plus d’un an avec « F » et disait rester avec elle pour oublier son autre ex « M » avec laquelle il avait fait 4 ans. Contrairement à moi, il a déjà de l’expérience dans la vie de couple. Pour ma part, je n’ai eu que des flirts et échecs sentimentaux avant lui, ce qui m’a laissé des séquelles ainsi qu’une carapace.

    C’est donc le lendemain de cette fameuse soirée qu’il a quitté « F » ayant eu le coup de foudre pour moi. Nous nous sommes donc revu quelques jours plus tard afin d’apprendre à nous connaître. En fait, c’est lui qui était à fond sur moi et qui était persuadé que je suis la femme qui lui convient alors que moi je le trouvais juste mignon et sympathique. J’ai finalement succombé et nous nous sommes mis ensemble quelques semaines après…

    Au début, je vivais au jour le jour notre relation alors que lui voulait me voir le plus souvent et m’écrivais vraiment beaucoup. Je lui ai rapidement fait comprendre qu’il fallait y aller gentiment et ne pas m’envahir. C’est quelques mois plus tard que la situation s’est inversée : lui qui était plus patient (si on peut se voir c’est top et sinon tant pis, on remet ça) et moi qui veut le voir souvent etc. En fait, je pense sans cesse à lui et suis convaincue qu’il est mon bonheur. C’est en lisant votre article que j’ai compris que c’était certainement + de la dépendance que de l’amour, ai-je raison ?

    A savoir qu’il m’avait quittée au bout de 3 mois. Notre rupture a duré une semaine à peine, le temps qu’il se rende compte qu’il m’aimait et tenait vraiment à moi. Pendant ce temps, je me sentais perdue, malheureuse et incapable d’avancer. Depuis nos retrouvailles, je vis à nouveau. Du moins, c’est ce que je croyais. En fait, il m’arrive parfois (~2 par mois) de pleurer sans savoir pourquoi. Je me dis que j’ai un travail, un copain, une famille, que je fais plein d’activités alors qu’est-ce qui ne pourrait pas aller ? Et c’est ce « truc » que je n’arrive pas à chercher au plus profond de moi-même. J’en ai parlé à mon copain et lui m’a dit en toute franchise que c’était peut-être qu’il ne me convenait pas. Pourtant il m’aime à la folie mais au moins il est objectif et serait prêt à accepter que je le quitte si c’est pour que je sois réellement heureuse. Moi, par contre, je refuse de croire ça et souhaite continuer avec lui tout en essayant de chercher ce qu’il ne va pas chez moi. La semaine prochaine j’ai rdv avec une psy.

    J’ai oublié de mentionner que je me sens pas à ma place dans cette ville (ni vraiment dans mon travail) qui fait l’entre deux. J’y suis depuis 1 an maintenant. Je crois que le truc qui me retient ici est justement mon chéri. Mon entourage me conseille de rentrer dans ma ville natale mais je refuse de compliquer notre relation (qui sera quasi forcément vouée à l’échec avec la distance) mais c’est peut-être mon seul moyen d’être heureuse ?
    Lui même souhaite faire un métier où il sera amené à bouger, au début en tout cas, et être disponible uniquement le weekend (militaire).

    On dit que l’amour est plus fort que tout et que si l’on s’aime vraiment, on pourra vaincre ensemble tout ça. Dois-je y croire ???

  87. Bonjour,
    Je lis et relis cet article et tous ces commentaires depuis plusieurs jours, espérant trouver une solution (oui je cherche toujours les réponses dans les écrits!), mais je suis aujourd’hui toujours perdue, cela dure depuis presque 2 ans et j’en suis à un stade où j’ai l’impression de ne plus exister. Je suis incapable de comprendre, de prendre des décisions. Je relis cet article et je me dis que cette DA c’est bien mon cas. En couple depuis 8 ans, je l’ai aimé comme jamais, ma plus grosse erreur toutes ces années a été d’attendre en vain mon bonheur chez lui. J’ai rencontré un autre homme (ce qui m’était déjà arrivé une fois), j’en suis tombe amoureuse car il est en tout point ce que doit être une relation à mon sens. Nous vivons une relation ensemble, mon conjoint a tout découvert. Après être passés par une phase très difficile, nous nous sommes de nouveau rapprochés. Et je délaisse donc complètement cet autre homme. Je suis incapable de me défaire de mon conjoint, je suis toujours revenue à lui malgré mes écarts. Et de nouveau je suis en plein dedans? Tout le monde autour de moi me dit que notre histoire est terminée. Aujourd’hui depuis que je me dis qu’il peut lui aussi voir d’autres femmes du fait que nous ne sommes à priori plus ensemble (nous vivons toujours sous le même toit) me rend folle, je suis omnibulée par lui. Dans ma relation avec cet autre homme, je compare tout à mon fiancé… Alors qu’au début de notre relation, je ne pensais pas du tout à mon fiancé. J’avais pourtant enfin fait le pas de quitter mon fiancé et aujourd’hui je reviens sur mes pas. Je n’arrive pas à me passer de mon fiancé, j’éprouve de très forts sentiments pour lui que je n’arrive pas à avoir pour l’autre, alors même qu’il y a encore quelques semaines, j’avais de forts sentiments pour cet autre homme. C’set la deuxième fois que je vis cette situation, et comme la fois précédente, je deviens froide et je gâche tout. On a mon fiancé et moi chacun nos erreurs, moi j’ai voulu le changer, j’ai tout attendu de lui, lui m’a toutes ces années aimé avec une énorme sécurité de peur de tomber un jour de haut.

  88. Merci Maxime,
    J’ai lu et aimé cet article. Il m’a permis de prendre conscience à nouveau sur ma dépendance affective que je connais déjà, que j’ai soignée que je soigne à petites doses maintenant. Je ne m’étendrai pas sur le dysfonctionnement familial qui pourrait être l’origine de la dépendance.
    Je lirai les prochains articles, ils sont intéressants,
    Claude

  89. Et si la DA était en fait l’état émotionnel quasi normal pour être social humain à une période de sa vie? et si ne jamais là rencontrer était l’anormalité?

  90. Bonsoir rita
    Si je puis me permettre…je ne sais pas lequel de vous deux est le plus dans la dépendance affective….

    1. bonjour haltostress
      je pense que nous deux sommes dans la DA, et on ne sait comment nous en sortir!!
      ça devient invivable.
      merci pour ton commentaire.

  91. en fait disons que là je donne une 2ème chance (sans vraiment la donner puisque je lui rappelle son erreur presque chaque jour) sachant que je reconnais ma part de responsabilité dans cette histoire, étant une grande dépendante affective, je voulais le contôler à tout prix, lui interdisais les sorties entre copains (chose à laquelle il tient 1 fois par semaine) en fait je ne le laissais pas souffler, tout le temps ensemble et il a fini par étouffer, comment arriver à lâcher prise sur cet acharnement à vouloir le contrôler?
    Merci de m’aider j’en ai un grand besoin

    rita

  92. oups c’est parti sans que je puisse finir, en fait je ne sais plus par où commencer mais j’essaierai, voilà, mariée depuis 9 ans, 2 enfants de 8 et 4 ans, je découvre l’année dernière que mon mari avait une relation avec une femme plus âgée que lui de 10 ans (lui a 42 ans moi 41 ans), bref c’était le choc de ma vie, un vrai tremblement de terre, j’ai demandé le divorce, il a demandé pardon, pleuré et regretté en disant qu’elle a profité d’un moment de faiblesse et que c’est fini cette histoire, ça fait presque 1 an maintenant mais je n’arrive toujours pas à passer l’éponge, les souvenirs remontent à chaque fois et je lui balance tout à la figure, c’est invivable, on suit une thérapie de couple pour règler ça, il fait beaucoup d’efforts de son coté mais le problème maintenant c’est moi!! je l’aime toujours mais je ne sais pas comment dépasser ces moments pénibles ou je ressasse l’histoire et les mauvais souvenirs, votre aide svp! un grand merci pour cet espace de partage.

    rita

  93. Bonsoir…Voilà je viens de mettre un mot sur tout ce que je ressens depuis tant d’années…Je suis donc dépendante affective…J’ai lu avec grand intérêt votre article…Je veux changer et avancer mais voilà je sera intéressée de comprendre quoi et comment faire?
    Les raisons de cette dépendance je pense savoir plus ou moins le pourquoi mais comment faire pour changer?

    Merci

  94. Bonjour Maxime et merci pour cet article éclairant.
    Malheureusement pour moi, je me sens trop lâche pour affronter mes peurs. Je suis dépendante d’une amitié avec un homme qui lui aussi est célibataire. Nous ne vivons pas dans le même département, mais nous téléphonons plusieurs fois par jour, passons nos vacances ensemble. Cette dépendance s’est installée insidieusement en quelque sorte, petit à petit mais de façon de plus en plus forte. Cela fait maintenant 10 ans que cela dure. Cette amitié est de surcroit ambiguë : je n’ai jamais été attirée par lui alors que lui l’est. J’ai le sentiment que nous ne sommes l’un pour l’autre qu’un rempart, une sorte d’alibi… on comble, en effet, un vide. Cela évite de se sentir seule. C’est rassurant ! et en même temps destructeur, puisque l’on ne se confronte pas à sa vie, à ses désirs. On s’oublie par peur. Il y a 5 ans, j’ai rencontré un homme qui me plaisait beaucoup. Quand mon ami s’en est aperçu, ça a été le drame, les pleurs, le chantage affectif en quelque sorte. Et par peur de tout perdre, j’ai choisi l’amitié. Aujourd’hui, je revis la même chose. J’ai rencontré un homme. Nous nous plaisons, lui commence à faire quelques projets, mais moi je suis paralysée par la peur de tout perdre et de ne pas pouvoir y faire face, ayant trop peu confiance en moi. Je me sens malhonnête. J’ai le sentiment de m’être laissée volontairement enfermer dans une cage dont je suis incapable de sortir. Une sorte de condamnation à vie. Je vais choisir une fois de plus la facilité et le renoncement. Bien que je sache que le contraire pourrait me faire le plus grand bien… pas toujours facile de prendre sa vie en main !
    Merci

  95. Bonjour,
    Je viens de voir votre site . J’ai divorcé il y a 13 ans car je n’en pouvais plus , je savais que j’étais dépendante car plus je voulais de l’amour et de la sécurité et plus il me repoussait. Aujourd’hui , je vis quelques choses de différents ou peut-être de semblable à toute les fêtes d’anniversaire je me retrouve en la compagnie de l’ex et sa blonde. Je ressens encore beaucoup d’amertume et de colère face à lui et intérieurement je me sens très angoissé en sa présence. J’ai essayé de prendre ma place et tout c’est retourné contre moi , les enfants qui sont des adultes m’ont sermonnés comme une enfant. J’ai sentis la douleur du rejet comme dans mon enfance. Je suis en thérapie depuis plusieurs mois afin de m’aider à retrouver la confiance en moi et à m’estimer, j’allait de mieux en mieux. Il y quelques semaines en rendant visite à ma fille et les petits, elle m’a mise en garde qu’a l’anniversaire des petits de rester tranquille, de me taire car si non elle couperait tout les liens . J’étais bouleversée et je le suis encore , j’ai du mal à m’en remettre . Je n’arrive pas à communiquer avec elle et j’en suis vraiment triste.

    Chantal

  96. Bonjour !

    Je viens d’apprendre, en lisant votre article, que je suis une « ultra » dépendante affective depuis toujours. Je crois cependant avoir trouvé pourquoi : je viens d’un milieu familial très actif. J’ai 3 frères et des cousins/cousines avec qui j’ai passé toute mon enfance. Par la suite, j’ai eu des « amoureux » qui comblaient ce vide. Il y a 3 semaines, j’ai quitté mon conjoint car je me laissais manipuler par lui et il est allé trop loin dans sa torture mentale. C’était assez. Aujourd’hui, je suis très heureuse d’être « tombée » par hasard sur votre site car j’ai besoin de quelques conseils. J’ai toujours été entourée de ma famille et je me retrouve dans un grand 5 1/2, seule avec mon garçon à temps partagé. Lorsqu’il n’est pas avec moi, c’est la panique… je n’ai jamais été seule et je ferais n’importe quoi pour combler ce vide qui m’envahit. C’est vital de me retrouver entourée de gens. Je sors dans les bars et je fais du sport le plus souvent possible. S’il y a un festival, c’est le bonheur. Grâce à votre article, je sais maintenant le pourquoi de mon malaise mais je n’arrive pas à rester seule plus de 5 minutes… Je regarde mon cellulaire 500 fois par jour et je parle avec n’importe quel homme juste pour me sentir « vivante », je suis en mode recherche intensive pour combler mon manque d’air… c’est pathétique…

  97. Bonjour à tous
    Super passionnants ces récits et tristes à la fois mais pleins d’espoirs en meme temps …
    J ai un peu connu ces situations mais en spectateur et en acteur ..à croire que j ai voulu voir ce que je pouvais vivre au travers des yeux d’une autre.
    C est vrai qu’il faut du temps pour comprendre les « pourquoi ».
    J ai vécu de dépendance dans quelques relations et je sais à quel point on est déchiré entre amour et raison .. nous avons malheureusement trouvé celui ou celle qu il ne fallait pas .. c est le principe de l’attirance. Pour ma part j ai choisi de traverser un long chemin seul et de ne rester qu’avec moi meme , histoire de chercher à m aimer, j avance un peu je suis content.
    J ai connu ,enfin je connais une fille avec qui j ai travaillé il y a quelques temps et avec qui j ai gardé contact qui m a démontré encore une autre facette de cette dépendance.
    Elle est en couple et je ne vais pas juger sa relation, nous échangeons des dizaines et dizaines de mails par jour, ca c est meme prolongé quand elle est était dans son lit chez elle .. un besoin fou de se voir .. de mon coté je savais qu il y avait des sentiments mais pour elle je pense que ce n a été qu’une dépendance affective , cruelle car elle est en couple dans le vouloir le quitter.. elle n a jamais voulu que notre relation s arrête .. accro aux échanges , accros au petits moments ou on se retrouvait en cachette juste pour parler.
    Je crois que cette dépendance affective ou pas , je ne sais pas quel nom lui donner m’a aussi fait du mal, mais là ce n était pas la mienne .. il a fallut que je me fasse violence pour arreter .. elle a insisté , insisté juste pour pouvoir continuer à me parler et à me voir en cachette .. j ai l impression qu’il fallait que je vois , que je touche « sa dépendance » c est cruel ,vraiment.
    Je sais qu’elle reviendra dans quelque temps .. en disant « coucou » et moi je répondrais « ca va ? »
    Je ne sais pas quoi lui dire, elle est couple son ami doit etre étanche à tout ca, il doit peut l’ignorer suffisamment pour qu’elle cherche ailleurs un moyen de laisser sa dépendance s’exprimer ..
    je me pose beaucoup de questions sur cette fille .. vos commentaires m’éclaireront j’en suis sur !
    Merci

  98. eric pour Maxime

    Maxime,
    Merci de ta réponse.
    J’en ai presque fini avec la peine et le désarroi,ce qui m autorise à la lucidité.
    Je lis avec beaucoup d attention ce que tu écris et plus encore je regarde et re re regarde encore ta video sur la DA.
    Je te notifie cela, car je veux comprendre, car comprendre me permettra d agir dans le bon sens.

    Détruit par à la fois ma faille narcissique et la perversité narcissique de Madame, les mots prodigués par mon psy et les lectures diverses m’ont apporté un éclairage un peu différent et m y référent, quelques questions subsistent.

    Etre dépendant affectif revet il toujours un sentiment d infériorité ?
    Quand tu dis « « dans le sens que tu mettras à ta vie ». Voilà ce qui te rendra heureux.  » pratiquement cela veut dire quoi? car finalement me concernant j ‘ai une vie sociale agreable, un boulot nourrissant et passionnant et la santé!
    je me suis construis ainsi, alors ou est le manque de sens à ma vie, à part sentimentale ou je me casse la gueule ?
    Dois je centrer l amour sur ma vie alors que celui ci n est que source d échecs ?

    Si je ne me centre pas sur moi cela revient il à dire que je ne m aime pas assez donc que je n’ai pas confiance en moi?
    Alors que je parle en public et dans des situations ou je suis vu et entendu ?

    Quel serait la trame commune à ceux qui comme moi vacillent en amour alors qu’ils sont forts en public ?

    Merci de tes réponses mais surtout tes reponses qui comme dans la video ne font pas que des constats, mais de vraies prises de position pour suivre un chemin de « mieux etre »

    1. Bonjour Eric,

      Le « sens » de ta vie est différent du « rôle » que tu joues dans ta vie.

      Au travail, en public, en société, il est facile, et parfois même nécessaire, de se positionner dans un rôle. Un thérapeute par ecxemple, quand il accompagne, est dans un rôle. Cela lui permet d’avoir de la hauteur sur son patient. Sans cela, il devient « impliqué » et le « cadre » n’est plus professionnel !

      Quand tu prends la parole en public par exemple, tu es dans un rôle.

      Un rôle, c’est une apparence et/ou une fonction, c’est donc peut-être une partie de toi, soit, mais ce n’est CERTAINEMENT PAS « TOUT » toi.

      Dans une relation intime, on ne peut pas jouer un rôle ! Une telle relation nous oblige à nous dévoiler. On ne peut pas jouer le rôle de l’amoureux (en tout cas pas longtemps) et l’autre en face ne peut pas aimer qu’une petite partie de quelqu’un, le rôle de quelqu’un.
      Aimer, d’une manière affective, oblige donc à être soi, le vrai soi. C’est ça qui fait qu’un couple fonctionne. Et comme tu le vois bien, c’est la que ça coince.

      Pourquoi ? Et bien parce que tu n’as pas encore toutes les réponses à la question : Qui suis-je ?

      Et c’est normal, « c’est un chemin ».

      Qui suis-je au-delà du rôle, de l’apparence ? Qui est l’Homme, en entier, derrière ce qui se voit avec les yeux ? Qui est l’homme qui pleur ? Qui est l’homme qui exprime sa sensibilité ? Qui est l’homme qui à des failles et des peurs ?

      Voilà ce qu’est : « mettre du sens à sa vie ». Et c’est cette quête qui libère et qui rend heureux. C’est ça qui t’est demandé aujourd’hui et c’est ce qui est demandé à chacun d’entre nous.

      Tu peux donc tout avoir dans ta vie, toutes les « conditions de vie » (vie sociale agréable, boulot nourrissant, santé..), mais sans cette « quête », il manque toujours un truc.

      Donc l’amour, tu dois le centrer sur TOI et sur rien d’autre. Car faire ce chemin, c’est ce donner de l’amour. Tu attireras ce dont tu as besoin pour t’aider à te construire au fur et à mesure… Ça c’est la vie qui s’en charge.

      Sentiment d’infériorité ? NON. Nous avons tous des failles et nous sommes tous ici pour mettre de la conscience sur celles-ci. Personne n’est inférieur ou supérieur à personne du point de vue de l’âme. C’est l’égo (une partie de toi) qui utilise ce vocabulaire, pas « l’être » (tout toi).

      Ce chemin va t’emmener dans des parties de toi que tu ne connais pas encore. Tu vas adorer ce que tu vas y trouver !

      Bonne exploration !
      Maxime

      1. Bonjour Maxime, Bonjour Eric,

        Je suis arrivée sur le même chemin qu’Eric avec la même problématique et les mêmes interrogations. Je comprend maintenant grâce à tes explications sur le sens et le rôle. Mais concrètement, comment se donner de l’amour ? Comment comprendre ce cri qui vient de l’intérieur de moi quand je me retrouve seule ? J’essaie de cesser de lutter et de le fuir mais c’est très dur.
        J’ai besoin d’avoir un peu de lumière sur le chemin… Merci de ta réponse.

  99. C’est une vision assez simpliciste, c’est beau d’écrire autant de choses, cependant il ne faut pas oublier que la subjectivité n’est pas objective. En effet chaque individu se base sur son conatif cognitif certes cependant le bonheur est aussi basé sur l’affectif et c’est une notion qui en psychologie est toujours et sera toujours abstraite. Pour être libre ce que je conseil à mes patients est de faire le vide total. C’est à dire supprimer leurs bases car c’est souvent ( pour ne pas dire dans 90% ) des cas la cause même de leur « souffrance » l’éducation est très importante et par soucis du bien être de l’enfant les parents auront souvent trop tendance à sur protéger ou/et transmettre leur peur/angoisse mais surtout une IMAGE de la société afin d’être dans une certaine norme.
    L’amour est subjectif et différent selon les individu. Je vois dans le cadre de mon travail qu’on a trop souvent tendance justement à mettre dans des cases pour éviter de faire face à l’inexplicable.
    Tout ça pour conclure selon moi : l’amour est éphémère souvent utilisé à tord et ne designe qu’une forte attraction similaire à la drogue ( stimule certaines régions cérébral ) et provoque l’envie le désir mais sur une courte durée. Avec me temps ces sensations se dissipent. Donc l’amour d’un point de vue scientifique et psychologique et étroitement en lien avec la dépendance. Le conseil ? Comment être libre ?
    Tout le monde en soit à cette capacité, il faut se faire violence et apprendre à se connaître soi même non par le regard des autres mais par le votre. Car seul la peur, de l’inconnu, du connu, de la différence sans oublié la société sont les freins à cette quête qui est la votre. La peur entraîne la dépendance. Seul la confiance fait la différence entre l’amour et la dépendance émotionnel, rien d’autre 😉 encore ici le simple avis d’un addictologue.

    1. Merci pour cette réponse; celle d’un addictologue comme vous dîtes. Au fond comment ne pas être tenté de ne pas s’illusionner par son propre discours, en de « beaux textes »(J’en ai bien conscience…)En fait si je vous suis bien, l’amour(« défendable »), c’est celui qui procure sa propre autonomie, et n’attend surtout rien de celle des autres, ni ne cherche à se cliver du monde en évitant toute confrontation avec l’inconnu. Cela revient pour moi à ressentir autant un arrachement qu’un déchirement, et finalement de choisir prestement l’évitement: A tord bien sur… Une éducation plus que complaisante en la matière, m’a fait préférer la non-souffrance par l’anesthésie de toute vision à priori « bouleversifiante »(« Chère à maman inquiète », qui fut de plus infirmière anesthésiste de son état; cherchez l’erreur…) Décidément, je n’ai pas le choix, et aucun thérapeute ne pourra choisir de décider volontairement à ma place d’opter pour ce que j’appelle: »L’arachement-déchirement »Au fond, j’ai envie de dire que l’inconnu est notre seule vraie maison, soit en aucun cas celle qui a était imaginé en son temps par une mère aussi hyper protectrice qu’anxieuse, et un père peu ou prou suiveur par sa démission… Facile à dire! Justement, dans ce domaine, je sais bien qu’il n’y pas de mots(Quel qu’il soit!) qui sauvent, il n’y a que des actes. La vie est ce quel est, je verrais bien…

      Merci à vous pour tous vos éclairements.

      Merci pour tous vos éclairements

      1. Bonjour,
        je pense surtout ( si je me sépare du professionnel ) qu’on a trop tendance à vouloir poser des mots sur les émotions. Et c’est selon moi ce qui rend malade pour la plus part des cas, un exemple se marier est le but de la vie, fonder sa famille avoir des enfants etc.. qui nous dit que c’est ce dont a besoin le patient ?
        Pour soigner le malade il faut comprendre la globalité de cet être. L’humain puise tout d’abord dans son conatif, pourvu de normes imposé par la société, religion et de son propre entourage.
        Mon conseil est de sortir de ce marasme, l’amour est propre à chacun c’est à l individu même de se fixer ses valeurs et limites.
        la dépendance peut s’avérer être un atout tout comme un fardeau. Lorsque celle-ci devient trop envahissante il faut se donner un objectif, des limites . Le plus dur sera le début de la thérapie, reconnaître le problème. Par la suite le traiter : extraction environnementale, confrontation, explications.. chaque problème à sa solution. N’oubliez pas.. souvent la solution la plus simple s’avère être la meilleure. Vous êtes maître de votre destin à vous de le dessiner.
        Bien cordialement
        ps : désolé pour le t9

        1. Ps : je tiens tout de même à le re signifier une fois de plus afin que ce soit clair : Ce sont VOS choix. Ne laissez personne choisir à votre place si ce n’est pas accord avec vous ! Le choix est la seule liberté non subjective propre à chaque individu.

          1. Merci pour votre réponse « Anguy ». A ce jour, j’ai vécu tout récemment une sacrée claque, suite à une rencontre affective que j’ai faite, en pensant toutefois que cela « boosterait »(Sans y croire vraiment pourtant…) définitivement ma vie: Grossière erreur! Passez la sexualité, je réalise que je suis comme un étranger dans cette histoire. Comme si le corps me révélait que je ne poursuivais rien d’autre que la perpétuation d’un échange altéré par un problème majeur: La négation de moi-même. Certes, j’ai su avancé et avoir des aventures sexuelles et affectives(plus que sentimentales), mais en négligeant un moi fragile qui m’est apparu lors de cette dernière « aventure », comme complètement inconsistant, voir terriblement angoissant pour moi même. Au fond, j’aurais du me méfier:(Je connaissais plus ou moins les risques spécifiquement liés à ma personne); je voulais aussi avancer. Je sais aussi, que l’on en est conscience ou pas, la vie nous met en situation de nous rencontrer tout autant que de se confronter aux peurs et aux doutes des autres. Or il se trouve que j’ai voulu en quelque sorte décidé de rompre avec ma propension à mon sois-disant évitement caractérisé populairement par le « Ni oui ni non » plus propre à la politique, qu’à un vrai désir qui échoirait réellement à ma petite personne . J’ai fait comme la plupart du temps dans ma triste vie affective(« Comme si ») jusqu’à ce que La façade vint à s’effondrer lamentablement… C’est horrible à vivre pour moi;quand votre partenaire vous renvoie à une personne qui n’existe pas s’agissant de vous. Soit de n’être qu’apparence et vide de fond: Rien! Et que vous-même ne voyez guère davantage à redire à ce constat de « Double personnalité » qu’on vous affuble tout d’un coup comme seule explication:Une défroque, une imposture, voilà tout … Je ne pouvais alors qu’approuver le dépit de ma partenaire. J’ai juste eu alors que l’envie définitive d’en finir en me suicidant(Ce ne fut juste qu’en pensée plus ou moins sous-jacente liée au sentiment de vide absolu); je pris juste la porte…
            -Je suis encore bien éprouvé(C’est tout frais). Aujourd’hui, je vous écris que j’ai envie de vivre différemment(« Promesse d »alcoolique », ou pas?…)
            De manière lapidaire, je peux dire que j’ai décidé à 48ans de ne plus faire semblant et d’affronter vraiment les contradictions qui m’habitent depuis toujours, et qui m’ont amenées jusqu’à présent à vivre en faisant littéralement semblant; une stratégie de survie aux ressorts suffisamment inconscients pour que j’ignore jusqu’à aujourd’hui, à quel point ils sont à la source d’un mal être que je n’ai su que perpétrer en voulant le cacher(De toute évidence,en pure perte.) Cela n’a fait qu’amplifier au fil des années et cela malgré mes efforts d’analyse et de compréhension, largement ma solitude en m’empêchant d’être tout simplement.
            (« On ne fait décidément pas d’omelette sans casser les oeufs ») J’aime cette citation connue, que j’ai pourtant adresser à d’autres:(Comme s’il suffisait de le vouloir s’en savoir qu’est-ce qu’on recherche vraiment par cette opération de base…)Bref: »Des leçons, aux donneurs de leçons… » Quoiqu’il en soit,j’avance comme je peut, avec toutefois la perspective d’acquérir la confiance spécifique qu’il m’est propre d’avoir en m’écoutant de manière la plus authentique et bienveillante possible. Pour l’heure, j’essaye de débuter une ère nouvelle, peut-être plus seul, mais guère non moins seul: Seul affectivement, puisque pour l’instant, rien n’indique que je sois plus malheureux; car bien conscient que cela ne pourrait qu’être pire et d’ors et déjà invivable que de refuser de sortir de toute ces images préétablie dans ma tête qui cautionnent à ce jour l’idée que je me fais de moi d’être en quelque sorte un: « Raté affectif », mais qui ne relève en réalité que d’une projection abusive et inconsciente destinée en quelque sorte à donner des gages au faussement présupposé cadre protecteur que je tente d’abandonner piteusement à ce jour. C’est de fait tout sorti ébranlé de cette dernière relation, que je décide de vous témoigner de ce qui se meut en moi, en relisant la réponse que vous aviez adressé à mon dernier post. C’est cette dernière réponse qui m’a aidè à comprendre combien j’étais dans un jugement arbitraire, et à quel point cela m’a était destructeur tout au long de ma vie. A tel point que cette fois si, comme je l’ai dit plus haut, j’ai ressenti l’envie de mourir plus que jamais, tant le ressenti de dégoût et d’inutilité et de vide pour ma personne était fort. Pour le coup, ce n’est pas la première fois que je subis ces mésaventures, même si je sais dorénavant pourquoi. Un peu comme Pasteur qui écrivait que »Le hasard sourit aux esprits bien préparés… »; les évènements de ma vie ne font qu’alerter sur un fonctionnement et surtout le regard trompeur que j’ai sur moi-même. Finalement, la conclusion, c’est je n’ai fait que vivre en miroir du regard des autres(A commencer par celui de l’enfant que j’ai était bien sur…), cherchant à s’y coller…
            Quelle erreur grossière: On a son propre équilibre. Je crois que j’ai au moins compris ça dans ce fatras de pensées. Merci à vous dans tout les cas pour ce site de témoignages sur la DA que vous animez.

  100. Bonjour,
    J’ai besoin de conseil:
    J’ai eu un vrai coup de coeur pour un de mes collègues, qui est devenu mon ami au cours de l’année. Il me plait beaucoup. Il rentreair dans les critères de celui qui tient à moi, mais je suis perdue.

    1. Bonjour Film Streaming,
      Il faudrait en savoir un petit peu plus pour t’aider !
      Depuis combien de temps est tu avec ton conjoint et comment cela se passe avec lui ??
      Depuis quand connais tu ton collègue de travail ?
      Ton coup de coeur est-il réciproque ou pas ? Et si oui, penses tu qu’il soit sincère avec toi ??

    2. Ton problème est bien complexe ! es tu toujours avec celui qui rentre dans tes critères car a mon avis il vaux mieux mettre les choses au clair de suite avant que la passion ne prenne le pas et ne ternisse ta relation ! Avant de prendre une décision essaie de faire la part des choses

  101. Bonjour, et merci pour cette analyse de la D.A. Personnellement « L’enfer » (Perpétré par mes soins inconsciemment; j’en que trop hélas conscience…) lié cette infamie,à débuté très trop dans mon existence, et ne ma laissée aucune trêve dans mes relations avec les autres.Que ce soit à la prime enfance, comme plus tard dans ma vie professionnelle; du fait d’un manque de confiance soi catastrophique qui m’amena bien souvent vers la sortie, et le chômage…Sur le plan de mes relations affectives, je n’ai pas besoin d’en rajouter, vous avez tout dit et expliqué. Mon malheur, avoir eu une mère anxieuse, surprotectrice et castratrice et un père perdu réfugié dans le travail; trahissant lui même sa propre dépendance, évidemment aussi d’origine affective(Mon était très torturé et immature sur ces questions là: Le contraire de ma mère…) Bref, j’ai vécu très tôt et beaucoup trop tard en fusion avec ma mère; comme télécommandé. J’exerce du reste une profession analogue à la sienne, et ne m’en plaint pas pour autant(Je pense avoir les qualités qui me permettent de l’exercer sans en rougir.)
    En somme, j’ai du faire un travail énorme sur moi-même, et bien sur avec l’aide de psy pour ne pas sombrer dans la dépression qui a commencé à m’assaillir à la vingtaine et bien au-delà après. Curieusement aux alentours de 17ans(Ce n’est bien évidemment pas un hasard), je fréquentais une antenne qui accueillait des toxico »En post-cure ». A cette époque, j’avais de nombreuses ambitions, tout en ayant peur de tous: Ce qui vous en conviendriez n’est pas fait pour avancer(J’ai quand même fait un peu de chemin, aussi chaotique soit-il; mais vous connaissait l’adage: »L’important, c’est le chemin » Quoiqu’il en soit, je n’étais pas toxicos à cette époque là, l’ai jamais était du reste. J’avais seulement compris alors, que j’étais aussi »malade »qu’eux, sans en souffrir le calvaire indubitable que ces derniers devait subir dans leur parcours de dépendants aux drogues dures… Je dois dire aussi, que je me reconnaissais au travers de leur parcours, du fait de leur histoire tourmentée en matière d’affectif. La description qu’en fit le professeur Olivenstein(« Il n’y a pas de drogués heureux ») sur les troubles d’origines psycho-affectifs susceptibles d’être responsable de troubles de la personnalité(Difficulté personnelles à se repairer dans sa propre vie…)m’a semblait très familière. Progressivement, forcément(ou pas…), j’ai compris que j’apprenne à me détacher de ce que vous appelez pathos je crois. J’ai bien sur eu besoin d’aide pour en psychothérapie. J’ai aussi vu un psychiatre qui se refusait à prescrire, dans le cadre d’un suivi qui à duré presque 10ans, avec quelques arrêts et reprises, rongé alors par le remord un travail dont je ne voyais pas les résultats escomptés. Mais bon,j’étais rentré dans ce travail psychothérapique à la suite d’une rupture dévastatrice, dans ce genre de relations que les gens atteints de dépendance ont le secret… Le travail avec ce psy me permis surtout d’essayer de grandir, et de me libérer des liens inconscients qui me lier à ma mère: Pour moi à cette époque, la tragédie de l’homme, c’était la mère assurément… Je réussi surtout à apaiser ces fameux liens, et surtout d’en inhiber passablement alors son caractère destructeur.
    J’eus par la suite comme une prescience dans mes relations affectives: Je quitter avant d’être quitté, et éviter les dangers potentiel lié à par exemple; à l’inaccessibilité… Bref, je n’en était pas moins un parfait « évitant », et le suis toujours à ce jour… Ce qui me rends tout aussi malheureux, voir, largement désespéré. j’ai fait sien cet petit ce petite phrase issue d’un poème de Goethe: »Celui qui s’efforce de se dépasser, celui-là, on peut le sauver… » Il m’arrive pourtant de penser manquer de ressources; à défaut de ne pas manquer d’antidépresseurs ou que j’ai régulièrement à disposition par mon bienveillant généraliste attitré. Je crois que vais devoir revoir mon psy pour m’aider à franchir un nouveau et essentiel palier. Je ne crois ni à la pensée magique, ni au miracle. Je pense pourtant que le principal dans ce « trip » là, c’est de ne jamais croire qu’on peu se passer des autres;bien au delà des questions affectives. Je crois que c’est ce qui me sauve, et me donne encore le goût de vivre malgré tout… J’ai 47 ans, bientôt 48ans.

  102. Bonjour,
    Félicitation Maxime pour ton article. J’ai une question. Un grand problême…
    Peut-on être DA avec les gens en général? J’ai un problème d’estime de soi (qui ne parait pas ouvertement m’a-t-on dit) et qui me pousse à me taire au lieu de me défendre par crainte de ne plus être aimé de mes collègues, amis, famille et même les gens en général. Sauf mon mari avec lequel je suis moi-même.
    Je suis en questionnement permanent. Je suis consciente d’avoir un problême…qui finalement ne peut plus être délaisser car il m’en occasionne d’autre.
    Merci! 🙂

  103. y a rien plus dure que la dépendance sentimentale et surtout lorsqu on aime des gens qui ne méritent pas tout ce qu a fait pour eux, ça fait presqu un an que j’ai décidé de lui quitter.Oui je l ai bien aimé mais il n a pas droit de me traiter mal de me négliger, de suivre les conseils de sa maman qui décide tout pour lui.Jamais j’accepte d aimer un homme qui ne pense pas à moi plus que soi même
    jamais je laisse un homme dépendante de lui alors qu il ne consacre pas son temps pour prendre soin de moi.j’ai appris d être forte et d avoir de la confiance.Adieu dépendance sentimentale!

  104. Bonjour, j ai 46 ans, une vie remplie d aventure, un mariage et une histoire dévastatrice. Cette histoire finie en septembre dernier a mis en lumière, une double problematique, et ce je le redis, une vie sentimentale et sexuelle au dessus de la moyenne. Cette « histoire » donc, est la rencontre d’une perverse narcissique et d ‘un dépendant affectif. Si pour elle, je ne peux rien faire et d’ailleurs le peut elle et le veut elle ? ( ne dit on pas que les pervers(es) narcissiques sont incurables) pour moi je suis donc une psychothérapie qui démontre combien mon manque affectif est une fosse sans fond ! Rien ni personne ne pouvait la remplacer. Rien ni personne ne pouvait consoler son absence et malgré sa pathologie qui la rendrait mauvaise, égoïste et inique, je prenais les coups moraux en silence. Notre séparation ( subie) m ‘a obligé a avancer ou a crever. Je n avais pas le choix. Aujourd’hui plusieurs mois après, l émotion s est atténuée, son absence diluée, mais je ne sais toujours pas ce qui me rendrait heureux pour ne plus avoir besoin de l ‘autre mais juste envie de l’autre. Mon psy me dit que je saurai fuir une perverse narcissique, mais je ne sais pas moi, si je suis capable d aimer l autre pour lui et non pour les manques que je dois combler. Comment savoir ou sont mes manques pour les anéantir pour les combler seul et profiter de l autre pour ce qu ‘il est et non par besoin ????

    Merci à tous

    Eric

    1. Bonjour Eric,

      Ce sont de bonnes questions, et il est nécessaire de se les poser.

      Ce qui te rendra heureux ce trouve « dans le sens que tu mettras à ta vie ». Voilà ce qui te rendra heureux.

      Trouves ce sens, trouves ce chemin d’âme, trouves cette mission d’incarnation que tu t’es choisie, trouves et fais « ce pour quoi tu es fais », et alors ta vie sera heureuse.

      Une fois engagé dans ce sens là, vers ce chemin là, tu pourras ensuite positionner le reste : Métier, famille, et.., relation amoureuse.

      Ton « éveil » en premier, ta « construction » en premier.., le reste ensuite.

      Si tu fais l’inverse, tôt ou tard la vie perd de son sens et tout finit par devenir fade un jour ou l’autre. Tu te raccroches alors à ce qui se trouve « autour » de toi (ces mêmes choses qui sont censées venir après), et comme tu n’as que cela pour te donner l’impression d’exister ou d’être heureux, tu as peur de les perdre et tu en deviens dépendant. Elles deviennent ta raison d’être et ta prison en même temps.

      Ta vie s’organise autour de tout sauf de toi et inévitablement, tu finis par en souffrir car tu n’existes pas vraiment, même si tu sembles apriori tout avoir pour être bien !

      La solution c’est : Toi d’abord ! Le sens de ta vie en premier, ENSUITE, tout le reste.

      Nous sommes comme l’arbre qui voit ses branches grandir et se développer à mesure que son tronc s’ancre et se construit. Tu ne peux organiser ta vie qu’autour de ce tronc, qu’autour de TON tronc, c’est-à-dire de toi-même.

      Très clairement, le bonheur, (le tient comme celui de tout individu sur cette Terre), se trouve dans notre capacité, et notre volonté, à mettre du sens à notre propre vie.

      C’est un travail de fond, le travail d’une vie, ce qui n’empêche pas de s’épanouir sur le chemin tout comme l’arbre n’attend pas d’être adulte pour avoir de belles branches et de jolies feuilles.

      Ton thérapeute devrait être en mesure de t’accompagner dans ce travail et te permettre de te positionner comme étant LA personne la plus importante de TA vie, pour ainsi t’aider à trouver le sens de celle-ci. Cependant, tous les thérapeutes n’ont pas nécessairement fait ce travail, alors n’hésites pas à leur demander où ils en sont dans leur propre vie.

      Pour le reste, ne te fais aucun soucis, cela se fera tout seul et tu sauras aimer les autres pour ce qu’ils (elles) sont car ta vie aura du sens, et ces autres, ne te seront plus d’aucune utilité pour remplir quoi que ce soit en toi, tu le seras déjà (remplis) et tu pourras alors « partager » le sens de ta vie avec une autre personne à tes côtés.

      Ce sera alors de l’amour.

      Mets du sens à ta vie, ne te préoccupes pas du reste, ce changement intérieur suffira à lui-même pour attirer à toi autre chose de bien différent que la dépendance…

      Bon courage
      Maxime

  105. Allo Maxime,

    Je voulais te dire que j’avais terminé et réussi mon cours par correspondance en psychologie et travail social avec un moyenne de 97%. Ce qui est plate et où j’aurais dû m’informer beaucoup plus en m’inscrivant c’est que ce cours n’est pas assez complet et ce diplôme n’est pas reconnu par le Ministère de l’éducation ici au Québec. Il coûtait extrêmement cher 1250$ soit un équivalent de 1600 Euros mais la bonne nouvelle c’est que la semaine dernière j’ai envoyé ma candidature pour être admise à l’Université en Travail Social et j’attends ma réponse après qu’ils aient eu fait l’analyse de mon dossier puisque ce cours est contingeanté et seulement un certain nombre de candidatures seront admises.

    Je te laisserai savoir
    Chantale

    1. Super Chantale !!

      Toutes mes félicitations ! C’est une belle réussite, tu dois être très fière de toi !

      Encore Bravo !
      A bientôt
      Maxime

      1. Bonjour Mamime,

        Là,j’ai eu une période creuse à encaisser avec un refus pour mon admission à l’Université. Ce n’est pas facile de trouver le positif devant l’échec de mon but auquel j’y ai mit tant d’efforts durant la dernière année….

        Pensez positif et croire en la vie après une autre déception???? PAS FACILE. Je sais bien que ce n’est pas perdu tout ce que j’ai changé et appris sur moi. Recevoir un simple courriel disant que je n’ais pas les compétences requises???!!! Oufff, j’aurai bien aimé savoir leurs critères de sélection. Je devais passer par le processus de la reconnaissance des acquis et compétences et être admise en tant qu’adulte et pourtant le document que j’ai leur monter et fourni était vraiment bien fait et j’y ai vraiment cru…..

        Ça m’a prit 3 jours avant d’être enfin capable de réfléchir et penser logiquement par quel autre chemin je devrai m’y prendre pour arriver à mes fins. Et c’est par le même chemin que les jeunes qui finissent leur 3e année de Lycée. J’ai posé m’a candidature pour faire la Technique en travail social mais « avec les p’tis jeunots » Et là, il n’y a pas reconnaissance d’acquis et compétences mais seulement ce diplôme de Lycée et les notes scolaires… Je vais t’avouer que je ne sais pas lequel est le mieux. 22 après la fin de mes études, ce ne sera pas plus facile rentrer là qu’à l’Université et même peut-être plus dur. Je peux comme eux poser ma candidature mais là, la sélection elle… elle se fait comment?? Seulement mes notes…

        En tout cas, je réfléchi déjà à quelle autre option je devrai me tourner en cas de refus encore une fois pour ne pas être aussi déçue et attristée que le 1er refus.

        Donc, ma question pour toi. Sans penser négativement et sans trop se mettre ça beau beau beau dans la tête et envoyer et s’envoyer des ondes et énergie positive… aurait-il été préférable d’avoir plutot une attitude RÉALISTE DE 50/50???
        À bientôt

        Chantale

  106. bonjour a tous je suis en couple avec une personne et nous faisont actuellement une pause car je dois apprendre a vivre par moi meme. Il est vrai que je donne beaucoup et c’est derniers temps je me suis sentis fatigue de donner autant. J’aime ma copine, ce n’est pas totalement de la dependence car je me suis mis avec cette personne sans arrieres pensees. La pause est dure mais je m’occupe. Ce qui me manque le plus c’est de ne pas pouvoir lui parler des quelques annecdotes qui m’arrivent. En soit je peux vivre sans mais j’ai vraiment envie de me repprendre et de recommencer une relation plus saine.
    Avez vous des conseils s’il vous plait ?

  107. Bonjour à tous,

    Merci à maxime et à tous ceux qui ont témoigné.. C’est une aide précieuse dans ma situation.

    Je relève juste une question qui a été posee sans réponses et qui me perturbe..

    Pensez vous qu’un amour véritable peut se transformer en dependance affective si le couple a du faire face à trop d’épreuves extérieures (avec des bagages fragiles respectivement) ?

    Et si une dependance affective peut de transformer en amour? Avec du temps? Du travail sur soi? De la distance?

    Merci d’avance !

    1. Bonjour Anne-Sophie,

      Je un peu de difficulté à me prononcer sur tes questions même après avoir lu ton post à plusieurs reprises, je ne comprends pas véritablement le sens de tes questions.
      Avez-vous vécus ces expériences extérieures difficiles en étant un couple et vous avez dû faire face à des épreuves de la vie?? En tant que couple, il me semble normal de savoir que notre conjoint est là pour nous en nous portant du réconfort et de nous écouter parler si nous en ressentons le besoin et vice versa. Être un couple et s’aider mutuellement à surmonter des épreuves va de soi.
      OU
      Si chacun de vous avait un bagage d’expériences émotionnelles qui faisant que vous étiez en déséquilibre émotif et que vous vous êtes mit en couple alors que vous n’alliez pas vraiment bien? parce que si c’est le cas et que vous recherchez à ce que votre conjoint comble les carences affectives ou qu’il apportera à vous le bonheur tant espéré… ceci risque de tourner vers la dépendance puisque le conjoint ne peut pas combler et régler pour vous (ou lui) ce que vous cherchez à combler. Nous seul peut combler ces vides ou manques en faisant un travail sur soi et de comprendre pourquoi nous le recherchons sur l’autre.

      Et est-ce qu’une dépendance affective peut se transformer en amour?? Oui avec un travail sur soi de la part de 2 et peut-être d’une thérapie individuelle et après d’une thérapie de couple pour vous outillez à ne pas replonger dans la dépendance. Ceci demande du temps et des efforts de la part des 2 et ne se guéri pas en une semaine. Si vous pensez les 2 que votre couple est assez fort et que l’amour que vous vous porter l’un, l’autre vaut la peine de faire tout en votre pouvoir pour vous en sortir ensemble… alors allez-y et ce ne sera que bénéfique pour les années à venir.

      Si, ce n’est pas ça que voulait dire vos questions alors juste à les reformuler S.V.P

      Chantale

  108. Bonjour Chantale,
    Merci beaucoup pour votre réponse . je vois que mon histoire ne vous laisse pas indifferente , vous êtes formidable et cela me fait chaud au coeur croyez moi !
    Oui je crois que je viens de passer une autre étape ce week-end et cela me fait avancer.Avec Sylvie nous avons les mêmes amis les mêmes sorties ( avec le site OVS )mais je m’apercois aujourd’hui qu’elle est bien marquée par son passé et elle est complétement perdue sentimentalement . Pour ne rien vous cacher nous nous sommes accrochés samedi soir , c’etait necessaire .
    Je viens de percevoir une image beaucoup moins valorisante de Sylvie ( ce serait trop long a vous expliquer ).

    Les liens avec les enfants sont très fort de part et d’autre c’est incroyable . J’emmene aujourd’hui son fils faire du karting avec le miens . J’ai décidé de renforcer les relations avec les enfants ,et elle a partir de maintenant je vous le promets « je l’ignore je l’ignore je l’ignore…. »
    Les enfants ne doivent pas subir les bêtises des adultes et a partir qu’il y a une demande qui est forte je le fais avec ma propre conscience c’est tout .

    Depuis le début de l’année j’ai réussi a inverser le cercle négatif et deux merveilleuses choses arrivent :
    Changement de service a mon travail ( nouvelle étape dans ma carriére )
    Achat d’une agréable petite maison ( déménagement en juillet ) un vrai coup de coeur et oui cela peux arriver .
    Alors vous connaissez le proverbe: jamais deux sans trois .
    Oui je me batterai jusqu’au bout je ne lache rien croyez moi même si cela est très dur sentimentalement . 2014 le soleil commence a briller !!!! le bonheur se construit tout seule.
    Merci a vous biz Chantale . Didier

  109. bonjour ,
    je reviens vers vous pour essayer d’avoir une réponse a ma dépendance.
    Pour résumer entre Sylvie et moi c’est toujours pareil je suis amoureux et elle c’est simplement une belle amitié.
    Samedi nous nous sommes retrouvé en boite de nuit et je me suis aperçu que je pouvais être jaloux lorsque ja la voie s’amuser avec d’autres hommes alors que notre histoire a jamais commencé .
    Jamais je n’ai ressenti ce sentiment avec mon ex epouse . c’est incroyable !
    Cela cache quoi ? merci de votre aide je n’arrive pas a mettre un mot la dessus !merci de votre aide

    1. Hé bien rebonjour Didier,

      Cela faisait un petit bout de temps… Mon avis à moi c’est tout simplement dû à: Que cette femme vous semble inatteignable ou inaccessible pour être en couple avec vous et vous laissez aller votre imagination en vous disant que certainement un des hommes ici ce-soir là présentement serait capable de l’avoir facilement sans que vous, vous n’en soyez capable…. Ce pourrait-il que ça soit cela?

      Vous avez des sentiments pour elle et elle… on ne sait pas. Je comprends votre sentiment de jalousie parce que vous voudriez être à la place des ces hommes et qu’elle agisse comme ça avec vous sans s’occuper des autres autour d’elle et n’avoir du plaisir en leur compagnie. Une relation amoureuse à sens unique n’a rien de très agréable et plusieurs désagréments feront toujours ce même effet que ce soit juste le regard ou le sourire d’un autre homme qui l’a regarde au supermarché…

      Vous voulez cette femme et vous l’aimez et devant l’insuccès, vos idées et pensées vous les procheter dans le futur et en vous prochetant dans le futur, vous soufferez à l’instant présent.

      C’est l’opinion qui m’est venu suite à votre question!
      Byebye
      Chantale

  110. Bonjour Caroline,

    En lisant ton commentaire, j’ai vraiment eu l’impression de relire mon histoire. J’ai fait un énorme travail sur moi-même pour comprendre la source de cette dépendance affective. Il est regrettable de passer une relation dont la souffrance est la clé de voute pour mettre un nom sur nos souffrance.

    Tu peux commencer par te poser la question suivante : Suis-je heureuse dans cette relation? La réponse doit venir de ton ressenti sans tenir compte des aspects émotionnels extérieurs. Puis d’autres questions viendront.

    Je te souhaite une bonne journée

    Denis

  111. Bonjour Maxime,

    Tout d’abord, merci pour cet article, il m’a été très utile. J’ai moins peur en lisant tout ceci. Je pense souffrir de dépendance affective, en effet, j’ai toujours eu un manque d’amour de mon papa malgré une maman poule et a l’école, j’ai toujours essayé qu’on s’intéresse à moi en me faisant remarquer par mes camarades, je pense que c’était une façon de me rassurer, car ils me trouvaient drôles et voulaient rester avec moi. J’avais peur qu’on m’oublie et c’est toujours le cas. J’ai du mal à rester seule chez moi parfois, quand je vois des amis sortir ou s’amuser, j’ai un sentiment étrange au fond de moi. Et en amour, c’est bien plus compliqué. J’ai eu une relation de 4 mois, il y a deux ans, ou la personne me disait qu’elle se sentait oppressée et qu’elle voulait me donner l’ ‘envie’ et pas le ‘besoin’ de la voir. Je cherchais tout le temps à communiquer avec elle, du matin au soir. Et forcément, elle en a eu marre. Après 1 an de célibat, et quelques amitiés fusionnelles qui m’ont fait mal (je me sens remplacée, mise à l’écart, ..) je rencontre quelqu’un d’autre. 5 mois de relation dans quelques jours et pas mal de ruptures à notre actif. C’est une personne indépendante, et moi j’ai besoin de la voir tout le temps, de la prendre dans mes bras, d’avoir un contact physique quand elle est là, de lui parler non stop. Je lui ai dit que je ferais des efforts mais ils ne durent que quelques jours. J’ai donc décidé d’aller voir un psychologue. Par exemple, aujourd’hui, ma copine sort sans moi, et j’ai confiance mais j’ai ce sentiment de ‘elle fait quelque chose sans moi..’. Et puis, sur facebook, il y avait une photo de nous, elle l’a changé, elle l’a remplacé par une photo d’elle et à encore j’ai eu un petit pincement au coeur. J’ai besoin d’être au centre de sa vie, or, l’amour, ce n’est pas ça. Je me demandais ce que je pouvais faire pour améliorer les choses. Je ne la vois pas cette semaine, elle a beaucoup d’activités et je suis en congé. Je pensais utiliser ce temps pour débuter un gros travail sur moi-même, mais comment ? Merci d’avance pour votre aide!

  112. Bonjour,

    Lire vos messages m’ont fait beaucoup de bien. Je me sens moins seule et enfin j’envisage une issue positive à mon probléme.

    Il y a maintenant presque 1 mois que j’ai quitté mon premier copain pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas fidéle et était tout le temps en train de me rabaisser. A chaque fois qu’il y avait un souci entre nous, c’était toujours de ma faute. Je culpabilisais et je lui donnais raison (que je n’étais pas jolie, grosse, que je ne trouverais pas mieux… etc)
    A plusieurs reprise j’ai essayé de le quitter mais à chaque fois il arrivait à changer les rôles. Je me retrouvais donc dans le rôle de la personne qui se faisait quitter. Je me surprenais à tout faire pour que l’on reste ensemble. Je pense que j’étais vraiment dépendante de son affection. Je ne sais pas si je l’ai aimé mais j’aimais le peu d’affection qu’il me donnait.

    Depuis ma rupture, je lutte sans cesse pour ne pas replonger dans ses bras, car je suis aussi malheureuse maintenant que pendant notre relation et je me dis que oui finalement je ne méritais pas mieux. Pourtant, je reconnais qu’il a été trés néfaste et m’a fait perdre le peu de confiance en moi. Aujourd’hui,j’essaye de me reconstruire mais c’est trés difficile. Je pense que je n’y arriverai pas seule, j’ai pris rendez-vous chez un thérapeute pour m’aider à trouver la voie de la guérison.

    En attendant, je lis et relis cet article et vos commentaires pour m’aider à garder de l’espoir pour ne pas sombrer. J’ai hâte de passer ce cap et enfin revivre.

    Je vous remercie à tous sincérement pour vos témoignages qui m’ont aidé et qui continueront à m’aider.

    Leslie

    1. Bonjour Leslie,

      Tout d’abord, cela fait plaisir de lire que le billet de Maxime et bien sur de tous les commentaires associés aident quelques personnes.

      Tu as déjà fait un premier pas en lisant encore et encore ces écrits. Tu dois maintenant rechercher des réponses au plus profond de toi-même en faisant abstraction des éléments extérieurs. Une compréhension de ton TOI viendra avec le temps. D’ailleurs, je te conseille de lire cet excellent livre : le pouvoir du moment présent d’ Eckhart Tolle.

      Je te souhaite une bonne journée

      Denis

  113. Bonjour Tashia,

    Je suis contente que tu ais pu trouver des informations utiles sur le site de Maxime. Et même à travers nos histoires personnelles que les gens ont partagé pour nous raconter ce petit bout de leur vie.

    Je crois que le plus grand défi pour vaincre la dépendance affective et ne plus dépendre des autres est d’apprendre à s’auto-suffire. La peur de se retrouver seul(e)soit après une rupture ou tout simplement la peur de se retrouver seul(e) avec nous-mêmes nous poussent à des comportements plutôt à risques…

    Savoir que le bonheur ne vient pas des autres et que nous créons nous-mêmes notre propre bonheur, aide à surmonter la dépendance. À plusieurs reprises, j’ai lu que pour avoir une relation amoureuse enrichissante et épanouie… il fallait d’abord être bien et heureuse seule avant de rencontrer quelqu’un et de vouloir former un couple. La formation d’un nouvel union est un complément au bonheur qui existe déjà dans notre vie et ce bien avant l’arriver de ce bel(le) inconnu(e). Ceci est la méthode pour que notre couple soit sain et durable.

    Toutes les autres raisons pour lesquelles nous nous retrouvons en couple avec des personnes qui ne nous conviennent pas… amène tôt ou tard à la frustration, au déni de soi, l’irrespect envers l’autre par méchanceté ou malhonnêteté, perte de confiance et d’estime de soi, perte de temps (mois ou années qui ne reviendront pas)etc… et enfin vient l’étape ultime qui est la rupture qui elle vient encore causer son lot d’émotions pas très intéressantes à vivre.

    Dans quelques semaines, ça va faire 1 an que j’ai écris pour la 1ère fois sur ce site en racontant un peu mon histoire personnelle. Je suis très fière du cheminement que j’ai fait. Et après 1 an de célibat, je suis beaucoup plus heureuse aujourd’hui seule que je ne l’ai jamais été en couple. Et même-là, après 1 an, je ne suis pas encore prête à rencontrer un homme parce que mon travail sur moi-même n’est pas terminé. Je veux que ma tête et mon corps soit en harmonie pour pouvoir entreprendre cette fois-ci une relation amoureuse équilibrée.

    On attire à soi ce que l’on est.. par exemple, si l’on est instable émotionnellement, il est assuré que l’on attirera quelqu’un d’instable aussi avec peut-être pas la même instabilité que nous mais il en aura une, ça c’est certain. Alors, avoir été si malheureuse et déçue par mes ex (2)vaut mieux être seule pour l’instant que de retourner dans une nouvelle relation similaire et être encore malheureuse….

    Bonne chance à toi et déjà un déclic s’est produit en toi… c’est une bonne chose et tu pourras partir à la découverte de toi-même et y trouver tes réponses.

    Chantale

  114. Vous ne pouvez vous imaginer le bien que la lecture de ce site m’a fait. J’ai eu au courant de ma vie 5 relations amoureuses qui ne m’ont jamais satisfaites, car je viens de réaliser que je n’ai peut-être jamais aimé. J’ai comblé un vide affectif. J’ai eu des partenaires de vie extraordinaires mais je n’étais jamais comblée. Je suis passionnée de désir dès les premier jours et je veux me marier, vous voyez le genre. J’ai peux vivre que dans une relation fusionnelle et avec un partenaire qui m’adore et oui j’ai bien écrit m’adore. Il m’est impossible de supporter qu’il ait une vie ou des activités extérieures qui ne soient pas reliées à notre couple. J’étais malheureuse mais il m’était difficile et douloureux de partir. Je ne peux fonctionner dans la vie si je n’ai pas de partenaire de vie. Je choisi le moindre mal et celui-ci est de vivre avec une personne que je n’aime pas. Je les ais manipulés parfois émotivement pour éviter une rupture que je souhaitais et avais initiée. Je culpabilisais à toutes les fois et me remettais en question mais je ne voulais pas savoir et comprendre. Je vais souper ce soir avec mon amoureux que j’ai rencontré un mois après une rupture amoureuse. Cela fais maintenant deux ans que je comble un vide, encore une fois. Je suis malheureuse dans cette relation et je le rend malheureux. Parce qu’il ne répond pas à mes attentes je lui fais du chantage émotif. Puis je culpabilise et j’essaie de comprendre où sont mes tords. On ne peut pas être complètement sans attente envers l’être qu’on aime, si je l’aime, là est ma question. Nous avons tous nos faiblesses et nos forces, c’est qui fait notre personnalité, il faut que je réfléchisse et que je démèle tout cela. Je suis profondément triste mais je vais y arriver.

  115. Bonjour
    J’ai vraiment besoin d’aide et d’eclaicissement…
    Je frequente ma copine depuis bientot 2ans ( chacun chez ses parents)
    Ma relation etait du genre je les delaisse pendant beaucoup par des voyages tout seul a longueur de temps etc…
    Puis le drame de ma part au bout de 1 an et demi un soir je fouille son tel et g voi kel av plus ou moins a contacter un ex ( dans le debu de notre relation elle ma tjr avouer d’elle meme par sincerite quelle considere aujourdhui comme un frere un ami car il a connu dans des phases nefastes de sa vie etant jeune)
    Malheresement jai petait les plombs par des insultes violences etc..
    Depuis je men veux du geste car on a pa afaire ça une fille que l’on aime
    (Enfin a une fille tout court) cest honteux de ma part…. ;-(
    Depuis ça elle est bloque a tout niveau sentiment sexe elle membrasse plus etc
    Et c dure pour moi car aujourdhui c moi ki se rend de la valeur des choses et que j l’aime vraiment…jai decider daller voir
    un psychoterapeute depuis peu avec elle de temps en temps…
    Elle a nous aconseiller de faire un break pour notre couple ( et moi de controler mes emotions ) donc pr ma part je me suis remis au sport livre de psychologie etc
    Ma copine n tien pa elle a besoin de mecrire me voir et moi j m laisse tenter jiv….ALORS quon est soit disant en break…
    Le pire c que jai su entre temps quelle se confiait deuis ma violence a un de mes meilleurs pote tout ce quil allait pas entre nous .
    Aujourdhui elle sest rapprocher de lui inconciemment le faite quil est ecouter etc… C dure pr moi…
    Quand je les revu quelle m lavouer g commence a faire le eloignement mais jai limpression que je revien trop vite au bou de qquejours…
    Aujourdhui elle me di dsl t tro gentil avc moi jai besoin k tu soi comme avant
    Alors que je sui devenu gentil vu davoir peur de la perdre et surtout de la violence du a ma jalousie… De mon cote je travaille sur moi meme qur mes erreurs controler ses emotions etc
    Aidez moi enfin plutot conseiller moi
    Merci
    Cdt steeve

  116. Bonjour,
    je viens de trouver ce magnifique site web… Cela fait 23 ans complété que je suis avec mon conjoint. Nous avons 2 beaux grands hommes de 21 et 22 ans cette année… J’en suis tellement fière…
    La relation que nous avons, à la base, est accidentelle.. Nous ne devions nous voir que pour 1 nuit… Mais la nuit s’est changée en journées, semaines, mois, années etc. Avec beaucoup de recul, je crois que mon conjoint était « une bouée » pour me sortir d’un environnement malsain à mes yeux. Ne sachant pas comment prendre mon élan pour quitter le nid paternel (j’avais 17 ans à l’époque), mon conjoint est malheureusement « devenu » la solution à mon problème. Quelques mois plus tard, je suis enceinte et voilà, la famille est commencée. N’oubliez pas, j’ai toujours 17 ans, aucune vie de jeune femme adulte, rien. Je suis passée d’ado à maman… Mon conjoint sortait souvent dans les bars, fréquentaient des gens douteux, me racontait ses « sorties », ses rencontres avec des demoiselles drôlement plus belles que moi (oui oui, il m’a dit ça). Beau début de vie n’est-ce pas? Ensuite, le premier bébé est arrivé, le second s’est créé… Bref, les enfants ont 14 mois de différences… Si c’était à refaire? Exactement la même chose, concernant mes enfants… pas le reste.
    La vie a suivi son cours, sans trop de respect mais qui étais-je pour lui tenir tête? Je me sentais moche, grosse, laide, bref, tous les qualificatifs dégradants… Je n’avais pas d’aide à la maison, ni pour les enfants. Et cela tient malheureusement encore aujourd’hui. Nous nous sommes séparés 4-5 fois durant notre vie, mais pas plus d’un mois chaque fois.
    Il lui arrivait souvent d’être gentil, avenant, romantique avec moi.. Mais j’étais aussi trop souvent sa bonne, SA femme, sa nunuche de service, pas très jolie mais bon, il s’y faisait. Il me disait souvent, à la blague, que j’étais une petite, grosse et boutonneuse… Quelle gêne!!!
    Aujourd’hui, j’ai 40 ans, les enfants sont rendus adultes et demeurent encore avec nous. Mon conjoint ne prend pas ses responsabilités parentales et surtout, je dois toujours m’interposer entre notre plus vieux et mon conjoint, pour faire cesser les affrontements. Mon grand ne se sent pas aimé de son père, et il a des années d’accumulations de frustrations… Ce n’est pas drôle d’entendre ce qu’il a à dire.. croyez-moi.
    J’ai aimé et j’aime encore mon conjoint, mais je me découvre … Je suis maintenant une femme, à part entière, avec des défauts et des qualités. J’ai perdu du poids et acquise beaucoup plus de confiance en moi. Mon conjoint continue de me rabaisser et cela m’atteint toujours autant.. Toutefois, je me considère comme une dépendante affective mais dans une moindre mesure que par le passé. Je connais mes souffrances, je les acceptes et je me fais une vie, à moi. Toutefois, cela ne passe pas à la maison. Mon conjoint est violent verbalement, me dénigre beaucoup, pour ensuite me dire qu’il m’aime et qu’il ne veut pas me perdre. Pourquoi l’amour doit faire si mal? Je suis une femme qui ne sait rien faire de correct, tout ce que je fais est de la « merde », à ses yeux, mais lorsqu’il sent la soupe chaude, il me cajole et désire faire l’amour… Désolé, mais comment puis-je répondre à son besoin, si moi, ca ne fonctionne pas? Me faire humilier devant ma famille, mes amis, servir de bonne à tout faire, pour les besoins de monsieur… Les enfants désirent quitter le nid car ils ne sont plus capable de « dealer » avec leur père… J’ai beaucoup de peine de cette situation mais que puis-je faire pour y remédier? Je commence à m’aimer, à me permettre des sorties, à voir des amies… sans mon conjoint. Mais encore là, ces situations apportent leurs lots de plaintes de la part de Monsieur… Nous avons déjà été très fusionnel, j’ai déjà été très dépendante de lui, de son amour… je ne vivais que pour et par lui. Mais plus maintenant. Je tente de panser mes plaies, guérir mes douleurs, remonter mon estime, tout en demeurant avec. Je ne sais pas si cela fonctionnera… j’y crois… mais ca ne dépend pas que de moi. Je suis une enfant du divorce et je m’étais promise de ne pas refaire la même « erreur » que mes parents… Je me suis royalement trompée. Devrais-je rester ou quitter? Ma petite voix intérieure me dicte ma conduite, mais je ne veux pas l’écouter… Je me sens perdue même si je suis bien entourée. Je ne veux décevoir personne, j’ai peur de me trouver seule. C’est mon premier amour !!! Trouverais-je un jour quelqu’un pour m’aimer un jour pour moi? Tant de questions pour si peu de réponses… Oui ma petite voix me répond… Mais il n’y a pas plus sourd que quelqu’un qui ne veut pas entendre.
    Merci de votre lecture… Cela me fait du bien. Je suis tannée de répéter à mon entourage donc, je le vis, sans en parler…

  117. bonjour , j’ai un gros problèmes . cela fait plusieurs mois que je voudrais me défaire d’une relation qui me ronge , j’ai plusieurs fois essayer mais sans réel aboutissements , dès qu’il m’envoyer un message je ne pouvais pas m’empêcher de lui répondre directement , plus on se remet ensemble plus il deviens méchant même violent mais je n’arrive pas a me défaire de lui …. j’ai même rencontré la personne avec qui je pourrais être vraiment heureuse sans cette addiction mais je n’arrive a rien dès que j’ai de ses nouvelles ses presque ses comme si je devais accourir pour m’excuser et supporter encore et toujours ses reproche et en laissant l’autre personne avec qui je voudrais vraiment être sur le coter. Il me fait souvent le coup du mec qui va se suicider et qu’il ne peut pas vivre sans moi , mais moi je n’en peu plus il m’étouffe … même si je ne voudrais pas qu’il se face du mal , je sais bien que ça ne peut pas continuer comme ça , je voudrais bien que l’on me donne qu’elle que conseilles stp

  118. Je suis d’accord avec Nikerover et merci a toi d’exprimer ce que l’on pense tous .Pour ma part j’ai trouvé quelques réponses a mes interrogations . c’est vrai ce n’est pas facile de suivre les histoires de chacun, mais il y a des personnes assidus avec des épaules solides .
    Dans cette société du chacun pour soi je trouve que cela est un beau cadeau . Je commence a retrouver les essences pour avancer dans ma vie et c’est grâce a certaines réponses et a ce site .
    J’espère que cela va continuer et en route vers le bonheur Maxime .
    bien a vous Didier

  119. Dommage, car c’était intéressant et constructif. Le côté convivial donnait envie de se confier et participer.
    Vous pourriez très bien faire à part un projet tel que vous l’entendez, sans toucher à cette solidarité naturelle, cette entraide.
    Le post est long certes ! Mais fait du bien et redonne confiance.
    Nikerover

    1. De plus pour les personnes qui vivent des ruptures douloureuses, se rendre compte que d’autres y sont passées, que ces personnes se sont reconstruites, et comment elles ont évoluées avec témoignage, c’est juste du bonheur. Cela n’empêche pas de lire vos articles.
      Ni d’avoir envie de lire les livres qui sont proposés.

    2. Entièrement d’accord avec toi Nikerover et bravo pour ton courage d’avoir écrit ce post… moi je m’étais abstenue ne sachant pas trop quoi en penser en étant tellement convaincu que nous pouvions faire ces discussions et échanges et surtout que c’était le but principal de cet article, mais NON.
      Merci
      Chantale

  120. Bonjour à toutes et à tous,

    Merci pour tous ces commentaires, c’est vraiment très agréable d’observer tout cet élan de compassion et de soutien, ainsi que tous ces liens qui se créent.

    Merci pour cela.

    Je me rends compte également que certaines questions restent en suspens et reviennent régulièrement.

    J’observe également que parmi tous ces commentaires passionnants, il y a également des « discussions ».

    Et je constate que certaines informations précieuses se retrouvent quant-à-elles noyées dans la masse et deviennent donc difficilement accessibles pour les nouveaux visiteurs. (Avec 75 commentaires, je passe moi-même beaucoup de temps à retrouver de ce que je cherche parfois).

    Ainsi, et devant l’ampleur que prend cet article, je pense qu’il est tant de structurer quelque peu cet « espace commentaire ».

    Voila ce que je vous propose pour cela :

    Je vous propose de faire un nouvel article sur la dépendance affective qui regrouperait les différentes questions qui seraient restées en suspens pour vous. Pour cela, laissez-moi sous ce commentaire votre question et je l’inclurai dans le prochain article. Assurez-vous que la question n’ai pas déjà été posée et que la réponse ne se trouve pas déjà quelque part dans cet article ou dans les commentaires.

    Ce nouvel article terminé clôturerait en quelque sorte les commentaires de celui-ci.

    Je vous propose ensuite et en attendant cet article, de limiter les discussions excessives ainsi que les récits de vies, pour laisser place à une véritable « aide constructive » à « forte Valeur Ajoutée ». Rien ne vous empêche en revanche de vous échanger vos coordonnées pour ainsi, continuer vos discussions entre vous.

    De redonner à cet espace commentaire son rôle premier car je ne souhaite pas que cet espace se transforme en « Forum ». Et je trouve que parfois, la limite est dépassée.

    Enfin, je souhaite grâce à ces propositions que les personnes à la recherche de réponse puissent les trouver facilement au travers de commentaires à forte valeur ajoutée, c’est-à-dire des commentaires pertinents, apportant de nouvelles informations sur ce qui à déjà été dit auparavant.

    Enfin, cet espace est prévu pour des commentaires et non pour de l’accompagnement. Si votre souhait est véritablement de travailler en profondeur sur un sujet qui vous est cher, il existe pour cela un endroit spécifique dont revoici le lien.
    https://heureux-dans-sa-vie.com/les-accompagnements-personnalises/

    Mon intention est véritablement de faire mieux, en m’adaptant au fur et à mesure de vos demandes et de vos besoins.
    D’apporter une meilleure structure de l’information, et donc une aide plus efficace.
    De vous apporter encore plus de réponses en traitant vos questions lors d’un nouvel article.

    Encore merci à toutes et tous
    Posez vos questions pour le prochain article ci-dessous.

    Merci et bravo de votre engagement
    Maxime

  121. il existe 2 autres livres très intéressants sur la dépendance affective de l’auteur Pascal Piquet, vous trouverez les renseignements sur internet

  122. Bonjour à tous,
    merci pour vos posts,
    Didier tu as raison je me pose la même question que toi, mon education a bien figé cette notion que s’occuper de soi etait egoiste, je suis l’ainée de 6 enfants et je devais faire passer le bien être commun avant le mien et ce depuis toujours. Du coup, quand je travaille sur mon bien etre, quand j’essaie de trouver ou plutot de decouvrir ce que peuvent être mes centres d’interets, quels sont mes desirs… chaque fois c’est empreint d’un sentiment de culpabilité, comme si je devenais une personne egocentrique, juste interessé par moi. J’avoue que j’ai du mal à trouver la limite, la frontière entre 2 extrèmes.
    Comme Severine, j’aspire juste à un certain equilibre, un bien être interieur qui me rendrait disponible pour moi et pour les personnes que j’aime, sans conflit. Je rêve d’une stabilité emotionnelle,d’une harmonie entre moi et ma vie qui me rassurerait sur le present et l’avenir.
    Je n’arrive pas encore à ne vivre que le present, je suis toujours dans l’incertitude sur l’avenir:je m’explique dès que je ressens un bien être, une joie très vite j’angoisse à l’idée que ça ne va pas durer et que mes anciens demons vont revenir et ça me gache ce moment de serenité dont je reve à chaque instant.
    il y a du travail n’est ce pas? mais je suis une battante et j’y crois….
    Bonne journée à tous
    Kathy

  123. Bonsoir Katy,

    Bel exercice que tu nous demandes…

    Pour moi il y a une différence entre le bonheur et une belle vie.
    J’oeuvre à installer le bonheur de façon pérenne et ce n’est pas simple…mais j’avance et rien que d’avancer est pour moi un bien être!

    Comme évoqué dans le blog, le bonheur est intérieur.
    Alors je travaille à le cultiver, à ne pas me laisser démonter par l’environnement et maîtriser mes émotions.
    Je fais attention à ce que mes essences soient présentes dans ce que je fais afin de ne pas oeuvrer pour le bien commun à mes dépends.
    Si quelque chose ne le plait pas je n’hésite pas à le dire gentiment.
    Mes premières expériences sont un succès et j’en suis agréablement surprise.

    Etre en paix, maintenir un équilibre dans ma vie, aider mon prochain mais pas à mes dépends, ne jamais oublier mes essences. Voilà pour moi des éléments qui font partie d’une vie maintenant mon bonheur intérieur.

    J’espère que cela répond à ce que tu attendais.
    Après chacun a sa version du bonheur.

    Bien à toi,

    Séverine

  124. Bonsoir Didier,

    On parle de l’amour de son prochain mais on dit aussi que charité bien ordonnée commence par soi-même.
    Cela n’est pas être égoïste : Comment donner aux autres si on ne va pas bien, si on n’est pas épanoui et heureux, si on ne cultive pas le bonheur, si nos soucis nous empêchent déjà de bien voir les choses pour nous-mêmes?

    S’occuper de soi ne veut pas dire ne pas s’occuper des autres. Il faut juste que s’occuper des autres ne nous nuise pas non plus. Il faut que nos essences y soient présentes et que l’on en retire du bonheur.

    Savoir dire non c’est aussi se respecter soi-même et être respecté des autres. C’est donner de la valeur à ce que l’on accepte de faire aussi pour les autres. Si on le fait systématiquement, ça finit par être perçu comme un dû et non un don et là on n’en retire plus rien de bon et les choses dégénèrent…je sais de quoi je parle…

    Cette année je cultive le fait de faire les choses de la façon la plus juste pour moi et les autres. Je n’agis pas avec mon égo mais prends bien en compte les 4 plans de ma conscience et j’installe mes essences.
    J’oeuvre pour le bien mais plus à mes dépends, je suis en parfait accord avec moi-même. J’ai le sentiment d’en faire ni trop, ni trop peu et je souffre moins.

    Maxime, merci pour ton blog, parce que ce que j’y trouve m’aide vraiment dans mon raisonnement, il y a chez moi des déclics, des prises de conscience qui me libèrent et me soulagent. Venir lire le soir ton blog avant de m’endormir et prendre des notes pour ancrer les notions découvertes me permet d’avancer et de passer de bien meilleures nuits (je n’ai plus le nez bouché mal qui je le savais était psychosomatique).

    Séverine

  125. bonjour ,
    A force de lire les nombreux témoignagnes , je me rends compte que quelque chose revient souvent c’est le mot « egoisme » . Je suis d’accord sur le fait qu’il faut s’occuper de soi mais voila cela me perturbe par rapport a l’éducation religieuse  » aime ton prochain  » que j’ai eu !
    Moi aussi je tombe de haut car effectivement je n’etais pas habitué a cela . Dans cette période d’agitation que je viens de traverser depuis ma séparation j’ai souvent entendu de la part du monde médical : occuper vous de vous !
    Alors voila depuis le début de l’année je le mets en application :
    Massage de bien etre tout les quinzes jours , solarium depuis aujourd’hui , soin du visage etc…. et j’essaye aussi de faire ce dont j’ai envie(beaucoup de sortie ).j’essaye vraiment de me recentrer sur moi mais pas facile lorsque l’on est pas habitué . a peine si j’ai envie de penser a l’avenir de mes deux enfants parfois .
    J’ai la sensation de devenir un horrible personnage égocentrique ? cela m’interroge beaucoup .je commence a regarder les autres differament . je me pose même la question la vie de couple est-elle devenue une utopie ? chacun pour soi en sorte surtout ne pas s’impliquer pour l’autre , le détachement en faite .Voila mon ressenti
    Merci pour votre aide et vos conseils

  126. Bonjour Severine, bonjour à tous,

    je suis d’accord avec toi lorsque tu dis que le retour à la belle vie peut être long voir très long.Mais il est vital pour chacun d’entre nous de le trouver.Notre bonheur est à ce prix.
    Pour moi la difficulté est de savoir à quoi ressemble une belle vie, j’ai l’impression de ne l’avoir jamais connu et c’est toute la difficulté. Je cherche à quoi ressemblerait une belle vie pour moi.
    racontez moi ce que serait une belle vie pour vous? donnez moi des idées, une trame, un debut de rêve….

    à vos claviers, j’attends….
    Kathy

  127. Bonjour Kathy,

    Merci pour ton message. Oui tu as raison, la solution elle est en nous. Notre conscience nous dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas et il ne tient qu’à nous de savoir nous écouter « au plus vite ».
    Seulement voilà comme tu le dis l’environnement, la motivation, la confusion qui nous assaillent brouillent les messages de notre conscience.

    Bravo pour ta démarche de quête de toi-même.

    Bon courage à toi aussi.
    Et oui la vie est belle à condition de s’en donner les moyens…mais lorsqu’on s’en est éloigné le retour à cette belle vie est un long chemin. Mais je pense que nous sommes sur la voie 😉

    Séverine

  128. Bonjour Denis,

    je pense que c’est parce que nous sommes le produit de notre environnement, nous avons toujours la tête dans le guidon et on nous demande tout, tout de suite. Plus la société est individualiste et moins il y a de place pour notre MOI interieur. Je suis d’accord avec toi je ne sais pas pourquoi il faut de la souffrance pour s’y interesser. Peut être que cette souffrance est le signe que nous n’allons pas bien, le moyen pour notre corps de nous obliger à nous arreter et de faire le point.
    bonne journée à toi aussi
    Kathy

  129. Bonjour Kathy,

    ton message a beaucoup de sens. Il y a une question fondamentale dont je n’ai pas encore trouvée la réponse. Pourquoi devons-nous attendre d’être dans un contexte de souffrance pour commencer à prendre conscience de notre MOI et/ou de voir que beaucoup de choses sont en nous.

    Bonne journée
    Denis

  130. Bonjour,

    je n’ai pas posté depuis un moment mais je suis chacune des interventions avec interet.je voulais juste apporter ma pierre à l’edifice. Depuis la derniere fois j’ai avancé sur la dependance affective. J’ai beaucoup lu, beaucoup cherché et je pense que pour chacun d’entre nous Marie, Chantale(merci pour tes messages toujours chaleureux et pleins de bons sens et d’affections),Didier, Severine, Sylvain et tous les autres la solution est en NOUS.J’ai retourné le sujet dans tous les sens chacun a déjà la solution à sa souffrance en lui, on peut nous donner tout les conseils du monde, lire tous les livres qui existent si on ne fait un travail de base sur soi ça ne sert à rien. Ce que j’appelle un travail sur soi c’est apprendre à se connaitre dans les moindres recoins, c’est faire connaissances avec son histoire personnelle, c’est definir clairement ses besoins et ses envies. On ne devient pas egocentrique ou egoiste pour autant, on devient juste soi même. J’ai vecu 40 ans avec une inconue (moi!!!) et je commence tout juste à me connaitre.Le chemin est long et tortueux mais il n’y a pas d’alternatives c’est un passage obligé pour comprendre ce qui nous arrive ,garder ceux que l’on aime et se debarasser des autres.
    bon courage à tous je pense sincerement que ça en vaut la peine, la vie est belle si on s’en donne les moyens.
    Kathy

  131. Bonjour à tous,
    C’est bien la première fois que je post sur un site mais devant la qualité et l’objectivité des articles, cela me parait la meilleure chose à faire…
    Voila j’ai besoin d’un (de plusieurs en fait) conseils.
    Je suis en couple depuis 9 ans avec ma compagne, nous avons eu 1 enfant il y a 3 ans et depuis notre vie de couple s’est littéralement éteinte. Elle a toujours été le moteur de notre couple et depuis 1 ans, suite à des problemes dans sa vie professionnelle elle a complétement laissé tomber…et JE n’ai pas su reprendre le flambeau. Du coup nous vivons dans une situation de compagnonage et elle est sur le point de me quitter. Après avoir commencé un travail sur moi, je pense que je me suis mis en couple avec elle pour de mauvaise raison..en effet mon père est décédé 2 mois seulemnt avant notre rencontre et je pense avoir trouvé en elle un nouveau pilier. Seulement voila aujourd’hui je ne la rend plus heureuse, et je commence à lui en vouloir de cette disette sentimentale et sexuelle qu’elle me rend. Pourtant je reste persuadé de l’aimer et à travers ce que je viens de lire je me demande s’il y a un espoir de faire évoluer cette relation de dépendance affective en véritable amour afin de pouvoir l’aimer correctement et comme elle (et je) le mérite…je voudrais votre opinion alors un grand merci à ceux qui me lirons et encore plus à ceux qui me répondrons.
    Un homme en détresse

    1. Bonjour Sylvain,

      Oui, je comprends très bien que l’arriver d’un enfant au sein d’un couple met les nerfs à rude épreuves… J’ai aussi passé par cette étape mais il faudrait absolument que vous puissiez avoir une bonne, une vraie conversation où votre enfant n’y serait pas évidemment. Peut-être même dans un lieu neutre où il ne sera pas facile ni pour l’un ni pour l’autre de se défiler ou de couper court à la conversation.
      Pour ma part, j’ai trouvé que devenir maman avait été très exigeant sur ma condition physique et mentale que souvent je mentionnais à mes proches que « ça faisait 5 ans que je n’avais pas dormi… » Que je me sentais perdue en tant que « femme » et que je voyais en moi seulement la mère,la conjointe, la femme de ménage mais jamais la Chantale qui avait été l’amante, l’amie, elle-même. Toujours penser en mode BÉBÉ n’est pas facile pour nous les femmes d’aujourd’hui qui ont plus d’instructions et d’éducation que l’on été anciennement nos mères et nos grand-mères. Moi, j’aurais bien voulu voir mon conjoint s’occuper de notre enfant de la même façon(ou presque)que moi. Quand, il se décidait à m’aider, il faisait exemple: la vaisselle, l’aspirateur mais j’étais encore plus frustrée de le voir faire ça parce que j’aurais dont voulu la laver la vaisselle pour être capable d’avoir un break de jouer à la maman. Pour moi, ce n’était pas compliqué… je voulais qu’il s’occupe des soins de l’enfant (bain, nourriture, bouteilles, couches,jeux ,l’habiller, se lever la nuit).
      Et moi aussi, j’ai laissé tomber. L’enfant en demande énormément et il faut aussi satisfaire aux exigences du conjoint qui se sent délaissé et mit de coté à cause de l’enfant… je n’ai plus su où donner de la tête et ainsi lui était frustré de son coté et moi du mien et pour la suite vous la connaissez… ça c’est dégrader.

      Je vous ai fait part vite vite de mon expérience mais vu le court message, c’est un peu compliqué de savoir où se situe votre problème mais je serais tentée de dire qu’au niveau de la communication, vous en découvrirez beaucoup en lui parlant et en 2e la décharger un peu de ses responsabilités de mère pour qu’elle puisse retrouver en tant que femme et conjointe. Il faut aussi être très compréhensif, à l’écoute et aussi démontrer toute la fierté et la reconnaissance que vous avez pour la mère de votre enfant qui n’est pas grand chose mais si souvent oublié ou prit pour acquis.

      Si vous êtes capable d’en dire un peu plus, peut-être, j’aurai moins de difficulté à vous répondre. Et aussi, félicitation pour avoir « posté » votre premier message et souvent nous pouvons trouver cette alternative moins gênante que de se confier à nos proches et étaler ainsi notre vie et nos problèmes.

      Bonne journée
      Chantale

      1. Merci à vous Chantal d’avoir répondu a mon message…J’avoue que je ne m’y attendais pas vraiment. Et ces derniers temps ont été assez rudes..donc pas forcément eu le temps de revenir sur le forum.
        En fait j’ai eu dans les tous premiers temps la même réaction que votre conjoint…je faisais vaisselle, ménage, courses et tout le toutim et assez vite elle m’a dit la même chose que vous, a savoir que elle aussi voulait le faire et se « décharger » du BB sur moi, ce qu’on a vite corrigé, j’ai d’ailleurs pris un congé parental (4/5e) car 1/ elle gagnait mieux que moi et 2/ Je voulais tenter l’expérience qui fut géniale..Le problème est que notre fils de 3 ans est extrêmement « prenant » et dôté d’un « vif » caractère, et très intelligent mais en décallage émotionnellement…bref un ptit bout de machin de même pas 1m qui n’a jamais mal ni peur de rien qui provoque sur tout tout le temps et est arrivé à nous épuiser psychologiquement et physiquement…le résultat est que nous nous sommes laissé couler individuellement et en tant que couple…Le soucis est que ma femme, disons la vérité a toujours été le moteur de notre couple et que suite à cette « fatigue » accumulée en plus de lourds soucis professionnels de son côté, elle a laissé tomber…et que je n’ai pas su (voulu?) prendre la relève. Par fainéantise? aveuglement? lassitude? incapacité à prendre les choses en main? et là encore la situation à aggravé l’écart qui s’est creusé… Cette dernière année, notre relation est devenue une relation de « collocation » rodée par la routine mais au final sans plus aucune intimité, communication, écoute ni tendresse.
        Aujourd’hui je vois une psychologue qui je l’espère m’aidera à remettre en ordre le « bordel » qu’il y a dans ma tête. C’est le statu quo avec ma compagne, on va voir si le travail que j’accompli et qu’elle a visiblement déjà accompli sur elle-même va nous permettre de nous reconnecter individuellement (c’est sûr) et en tant que couple (et là rien n’est moins sûr)…Juste pour rappel le lien avec la dépendance affective est que j’ai rencontré ma compagne 2-3 mois seulement après la mort de mon père, qu’elle est devenue ma première et seule relation « longue » à ce jour, et que je me pose la question de savoir si je n’ai pas d’une certaine manière voulu remplacer un « pilier » par un autre….

        1. Rebonjour Sylvain,

          Je me permet de te dire bravo pour avoir entreprit un processus d’approfondissement sur toi-même à l’aide d’un psychologue… rare sont les hommes qui osent retenir leur aide par souci de leur Égo ou leur virilité… Ceci va certainement t’aider à y voir plus clair rapidement.

          Je pense et si je me fis à mon intuition, ne serais-tu pas toi aussi en pleine crise existentielle de milieu de vie (à +/- 40 ans)?? Tu regardes en arrière, tu vois ton cheminement, tes succès, tes impairs, des expériences et/ ou buts non réalisés etc… et tu te vois vieillir alors tu en viens à te demander si tu n’es pas passé à coté de la vie que tu aurais ou voulu avoir par rapport à la vie que tu as aujourd’hui???

          Aujourd’hui, tu te poses 1001 questions sur toi-même ( tu te remet en question ) pour essayer de trouver des réponses au comportement de ta conjointe et c’est cela que j’ai de la difficulté à comprendre. Son comportement et ses réactions font que tu doutes de toi alors que ta conjointe n’a pas l’air de trouver l’intérêt ni la nécessité de voir à l’amélioration de votre vie familiale et conjugale. Et j’avoue, que c’est étrange.

          Pour avoir réponse à ta question à savoir si tu l’as prise comme conjointe suite au décès de ton père peut-être pourrais-tu te remémorer si la phase d’acceptation de son décès était débutée, à-moitié ou terminée au moment de sa rencontre. Cette réponse t’aidera sûrement à te situer pour savoir si tu as comblé un vide ou un manque avec la rencontre de cette femme dans ta vie.

          Suite à venir quand tu auras pu répondre à cette question.
          À bientôt, j’espère
          Chantale

          1. Bonjour, cela fait un moment que je n’ai pu venir sur le site…d’où ma réponse tardive.. quand tu comprends que je me pose 1001 questions sur moi-même, ce n’est pas pour trouver des réponses au comportement de ma conjointe mais plus pour essayer de comprendre les aspects de ma personnalité qu’elle me reproche….et qui sont des aspects objectivement négatifs, comme cette forme latente de passivité ou de laxisme. J’aiune tendance naturelle à me laisser porter (par une vie de couple qui n’en est plus une, par un boulot moyen, etc. et tout cela sans me révolter ou sans essayer de faire quelque chose pour améliorer ma (notre) situation), elle me dit que mon plus grand ennemi c’est finalement moi-même et elle a raison sur ce point, alors devant notre situation actuelle, j’ai décidé d’approffondir le sujet d’ou ma remise en question. Cette fameuse crise existentielle, c’est elle qui l’a…parce que notre (sur)vie de couple l’y a menée.
            En ce qui concerne notre rencontre, je n’avais même pas entamée la phase d’acceptation du déces de mon père et avec le recul j’ai trouvé une excellente oreille auprès d’elle, elle est devenue celle qui m’écoutait, me comprenait, me conseillait, chose que je n’ai jamais eu avec mes parents, et notre relation s’est construite autour de ça…d’où cette dépendance affective qui s’est créée…aujourd’hui 9 ans + tard, je ne me suis jamais senti aussi seul de ma vie. Nous cohabitons facilement, mais je la sens tellement loin de moi, il n’y a plus à mon sens de « nous » et cela me déchire le coeur, j’ai repris certaines des activités que j’ai totalement abandonnées depuis 3 ans et l’arrivée de Mathias, et cela me fait du bien, je sors, je redécouvre mes amis, mais tout cela a le goût de sable, car je ne le partage pas avec elle…tout cela est triste et ironique car le partage et l’échange, c’est justement tout cela que nous avons perdu depuis 3 ans et c’est cela qui me manque atrocement désormais….

    2. Bonjour Sylvain,

      J’ai prit un petit instant pour t’écrire un bout d’un article et comprendre pourquoi je « stickais » sur le comportement de ta blonde et non le tien même si tu y trouves une part de vérité..,

      Alors voici un court extrait:

      Saviez-vous que lorsque vous critiquez, jugez ou essayez de changer quelqu’un d’autre, cela signifie que vous n’acceptez pas la partie de vous qui est pareille? Vous venez de découvrir que vous ne vous donnez pas le droit et que vous n’acceptez pas d’être ainsi pareil à l’autre.

      Cet énoncé est inacceptable pour l’Égo, mais il n’empêche pas que ce soit vrai. Notre Égo ne peut accepter ni comprendre tout ce qui découle des lois spirituelles. Il veut toujours que les autres ne soient pas corrects. On ne peut blâmer notre Égo, car, étant composé de mémoire mentale, il n’a pas la capacité d’agir autrement. Il n’y a que nous dans notre puissance intérieure qui puissions accepter ce concept qui est appellé la NOTION DU MIROIR.

      Nous attirons ce genre de situation pour nous aider à découvrir ce que nous n’acceptons pas de nous-même.

      N’oubliez pas que nous devons accepter d’être ce que nous ne voulons pas être avant d’arriver à être ce que nous voulons être.

      Au plaisir
      Chantale

  132. Bonjour Séverine,

    Merci pour ton message.

    Ta résolution pour cette année est parfaite ! C’est sans nul doute le meilleur moyen pour vivre heureuse. Bravo !

    Pour les relations amoureuses, je te conseille « Qui sont ces couples heureux » de Yvon DALLAIRE N°3

    Pour ton bonheur, je te conseille, « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent » de Eckhart TOLLE N°4

    Ilios KOTSOU également avec « le bonheur dans tous ses états » N°5

    Tu retrouveras tous ces livres ici : https://heureux-dans-sa-vie.com/des-livres-incontournables/

    Enfin, les livres de « Michèle Schwarz » sont de parfaits livres d’enseignements spirituels. http://www.evolution-et-equilibre.fr

    En ce qui concerne les accompagnements personnalisés, ils sont de mon point de vue nécessaires pour nous permettre de mettre de la conscience la où nous en manquons.
    Je suis à ta disposition ici : https://heureux-dans-sa-vie.com/les-accompagnements-personnalises/

    À bientôt !
    Maxime

  133. Ping : le retour avec des recherches - Forum seduction et drague - Forum artdeseduire

  134. Bonsoir Séverine,

    Je te remercie pour les quelques mots que tu as laissés sur ce billet. D’ailleurs, le billet de Maxime à malheureusement beaucoup de succès. Cependant, la justesse des mots m’a beaucoup aider à comprendre cette souffrance qui m’a rongée jour après jour durant deux ans. Même si aujourd’hui, je ne comprend toujours pas quelle était la raison de ne pas mettre plus de conscience et de présence dans cette relation toxique plus tôt. Néanmoins, cette souffrance et dépendance m’ont permet d’être simplement moi-même.

    Je te souhaite une bonne soirée

    Denis

  135. Bonjour,

    Je m’adresse à Marie qui a posté un message au secours mais qui n’a pas encore eu de réponse.
    Marie, il te faut du temps pour savoir exactement où tu en es et ce que tu ressens vraiment en dehors de cette douleur qui t’écrase le coeur…

    Tu es blessée à plus d’un titre…et c’est bien dur de faire la part des choses et de gérer toutes ces douleurs car oui il y en a plusieurs vu la situation. Dur de savoir ce que tu veux au milieu de tout cela…

    Peut-être qu’il serait bien que tu ne sois pas toute seule dans cette situation et que la solution pourrait être de songer à un accompagnement pour bien faire le point.

    En tout cas donnes-toi du temps.
    Bon courage Marie…

    Sinon merci à Chantal et Denis dont j’ai suivi l’évolution à travers les commentaires, c’est très enrichissant. Continuez bravo!!!

    Merci à Maxime pour ton site qui me permet de constater que je vais bien mais qu’étant une vraie éponge, j’ai pris pour moi un mal-être qui n’est pas le mien.
    On ne peut pas s’épanouir auprès d’une personne malheureuse et emplie de vide…et là je sais de quoi je parle.

    J’oublie souvent mes propres essences tant occupée à satisfaire celles de l’autre. Et là j’ai eu conscience de m’être oubliée et d’en avoir trop fait, d’avoir senti l’inverse de ce que je devrai : un profond mal être, le sentiment que trop c’est trop et que je pars dans un engrenage qui n’est pas sain.

    Comme on commence une nouvelle année, la nouvelle résolution est toute trouvée : « arrêter d’alimenter des situation ou relations dans lesquelles mes essences ne sont pas présentes ».

    J’ai besoin de lectures, de me nourrir pour avancer. Si tu as des conseils de lecture je suis preneuse.
    Je me demande aussi si un accompagnement ne serait pas une bonne idée pour bien repartir…

    En tout cas merci encore pour ce site!

    Bien à vous,

    Séverine

  136. Merci Chantal et Denis.
    Oui c’est bien ce que je resens aussi. C’est pour cela que la deuxieme solution de Chantal est tès juste. Je vais prendre de la distance le plus possible je ne peux guérir les mots de son fils non plus dans cet état . Cette jeune femme est adulte et intelligente .Elle est amenée a réflechir aussi de son coté .
    De toute facon je lui ai déja dit que c’etait compliqué pour moi !
    Denis je vais essayer d’écrire sur moi même c’est peut etre une bonne thérapie . merci encore pour vos messages cela me réconforte .bon dimanche

  137. Merci Chantale pour votre réponse,
    Oui effectivement nous avons certainement quelque chose a apprendre l’un et l’autre , vous avez bien dit .
    Depuis septembre j’etais dans la premiére solution mais voila cela devient trop difficile pour moi.
    Alors avec la tréve des fêtes j’ai réfléchi et je vais opter pour la deuxiéme solution enfin je vais essayer …
    Hier je revenais de vacance avec mes enfants et a peine poser les valises elle m’a invité a manger la galette des rois avec ma fille .
    J’ai hésité avant de dire oui.
    Et la j’ai eu une belle satisfaction de la part de son fils de 17 ans ( je tiens a préciser , le pére ne s’est jamais occuper de ses enfants depuis son départ il y a 10 ans ) Depuis deux ans maintenant ses résultats scolaires sont en chute libre il ne sait pas ce qu’il veut faire .
    A table son fils m’a confié qu’il s’ennuyait de moi et qu’il ne comprenait pas que depuis 1 mois maintenant nous nous voyons plus alors que nous passions beaucoup de temps ensemble auparavant .il m’apprécie beaucoup. A quand les enfants s’en mélent c’est magique. Elle a été interpelée j’ai vu a son regard .

    Belle satisfaction d’un coté mais toujours aussi difficile pour moi du coté de la dépendance . dois-je m’impliquer d’avantage avec son fils?
    Merci beaucoup pour votre aide. Didier

    1. Bonjour Didier,

      À votre question, j’aimerais dire oui mais avec un certain bémol. Ça va être très facile pour cet adolescent de s’attacher à vous n’ayant jamais connu cet état de complicité père/fils en étant écouté, entendu et reconnu dont il n’a jamais pu bénéficier avec son père. Comme personne ne connaît l’avenir, et surtout pas moi, s’il fallait que ce jeune homme mette toute sa confiance en vous et que pour quelque raisons que ce soit, vous en viendriez à trouver insupportable de ne jamais avoir de relation amoureuse avec sa mère… bien cet enfant-là va vivre un 2e rejet d’avec une « figure paternel » et ce ne serait pas souhaitable.
      Il ne faut pas non-plus que la mère pense et sente que vous prenez son fils « sous votre aile » pour l’atteindre elle, au final.
      Oufff, c’est difficile. Moi j’opterai pour pas trop mais juste assez!!! Quel est le bon dosage??? j’espère vraiment que vous le saurez et de toute façon je sais très bien que vous irez selon ce que votre conscience vous dictera, il suffira de l’écouter.

      Chantale

      1. Bonjour Chantal,

        Tout d’abord, je te souhaite une très bonne année en espérant que cette année t’apportera simplement du bonheur.

        Je te remercie pour la justesse de tes propos.

        Je te souhaite un très bon dimanche.

        Denis

        1. Allô Denis,

          À toi pareillement, je te souhaite une très belle année 2014. Toutes les plus belles choses sont à venir.

          Bon dimanche
          Chantale

    2. Bonjour Didier,

      Je comprends ton ressenti car j’ai été très dépendant d’une personne ou la souffrance fut la clé de voûte de cette relation.
      Visiblement, cette situation te fait souffrir et tu ne sais pas comment en sortir. Je te conseille de prendre de la hauteur et du recul afin de ne pas nourrir cette descendance. N’hésite pas à écrire ce que tu ressent au plus profond de toi en faisant abstraction de ton amie. De plus, je suis certain que ton amie ne souhaite pas être avec une personne dépendante et souffrant de cette relation.

      Chantal a été très juste dans ses propos. Il vaut mieux une belle amitié qu’une relation dont la souffrance s’invite dans ton quotidien. Je pourrai écrire des pages sur ce sujet.

      Une relation amoureuse est simplement basée sur une relation d’amitié entre deux personnes plus une complicité, intimité et bien d’autres essences.

      J’espère t’avoir aidé avec ces quelques mots. N’hésite pas car j’aurais tellement souhaité que quelqu’un m’aide il y a 1 an avant être l’ombre de moi-même.

      Je te souhaite un très bon dimanche.

      Denis

  138. Bonjour.
    Je trouve ce site très intéressant. Bravo
    Je vais peux etre trouver un début de réponse a ma dépendance .
    Je tiens a préciser je suis séparé depuis mars dernier et divorcé depuis septembre.
    L’été dernier j ‘ai rencontré sylvie vraiment par hazard lors d’une sortie resto. Je ne l’avais pas revue depuis 40 ans nous nous étions quitté après la primaire et jamais revue alors que nous habitions dans la même region.
    Le coup de foudre pour moi. je l’avais reconnue et ma mémoire n’allez pas me trahir.c’etait mon premier emoi d’enfant la première fille pour lequel mon coeur avait chaviré.
    Je suis fou amoureux de cette personne. L’histoire est tellement belle.mais voila les sentiments ne sont pas réciproques .elle est sur le mode ami et moi sur le mode amoureux.elle est divorcé depuis maintenant dix ans.je souffre énormément de cette situation pour moi c’est la bonne personne. Je lui ai avoué.
    Depuis septembre nous nous sommes vus tous les week-end et nos deux filles s’ entendent comme deux soeurs c’est incroyable.
    entre temps elle aurait eu une aventure avec quelqu’un je l’ai su bizarement.cela est très dur pour moi.
    Il ne sais rien passé entre nous mais voila je suis vraiment amoureux de cette femme. Pourquoi une telle rencontre et un tel retour sur le passé.
    Oui 40 années et l’on se retrouve. Je ne veux pas gachée cette histoire.Merci de votre aide

    1. Bonjour Didier,

      Je comprends le sentiment d’impuissance qui vous ressentez face à cette situation. Pour vous qui l’aimez et elle qui veut que ce soit seulement « amitié » entre vous deux.. Au lieu peut être de vous poser comme question: Pourquoi après 40 ans, l’avoir placé sur ma route?? Ce n’est pas automatiquement pour une relation amoureuse qu’elle là mais une chose est certaine c’est que vous avez quelque chose à apprendre lui de l’autre.

      Vous pourriez envisager une longue et durable relation d’amitié sans y mettre l’amour qui viendrait sûrement tout gâcher. C’est peut-être pour ça qu’elle se garde une certaine retenue pour vous gardez près d’elle mais seulement en ami.

      C’est bien certain que si vous n’êtes pas à l’aise avec une relation d’amitié et que vous vous torturez à chaque fois que vous la voyiez ben il vous faudra vous poser les questions À VOUS… QU’EST-CE QUE VOUS VOULEZ DE CETTE RELATION-LÀ? ÊTES-VOUS CONFORTABLE DANS CETTE SITUATION? Vous savez comme moi qu’il y a seulement 2 choix possibles…
      1- vous restez et attendez que peut-être que….
      2- vous vous retirez pour ne pas manquer un opportunité avec une autre femme pendant que vous attendez que l’autre peut-être se décide que peut-être que oui ou p-e que non…

      Bonne journée
      Chantale

  139. Bonjour,
    Je suis en couple depuis plus de 10 ans et mariee depuis peu, mon mari s’estime être un dépendant affectif et m’a toujours trompé, j’ai connu certaine de ses aventures d’autres pas, et il est tombé amoureux deux fois de deux de ses maîtresses. Mais dernièrement après notre mariage, il ma trompé, je l’ai su par lui même que quelques mois plus tard, j’ai vécu l’enfer, car il était éperdument amoureux de cette femme, il me demandait si je ne trouvais pas qu’il formait un beau couple avec elle, il voulait un enfant d’elle, il emmenait a l’hôtel, au restaurant… Il racontait tout de notre vie a sa maîtresse, je souffrait, j’étais entrain de mourrir pour lui, il ne m’a pas vu. Y’a quelque jours, l’affaire a éclaté, le mari de sa maîtresse est venu lui chercher des noises, je me suis interposé, et c’est sa maîtresse qui ma frapper, j’en porte toujours des traces d’ailleurs, quand je regarde j’en souffre.
    Je suis aller porter plainte et elle aussi. Quelques heures après la plainte, cette dernière m’appelle, pour me demander pardon, quelle n’avait pas vu le vrai visage de mon mari qui selon elle est un manipulateur. Et elle m’annonce qu’elle connaît des secret sur mon mari, notamment qu’il aurait coucher avec ma propre sœur. Je suis anéanti. Mon mari n’a pas nier. J’ai appeler ma sœur et l’ai traiter de salope, et je lui ai dis que je la rayer de ma vie et mon mari par la même occasion.
    Plus de nouvelles de ma sœurs, par contre mon mari, il n’arrête pas de me demander pardon, qu’il regrette ce qu’il a fait toutes ces années, et qu’avoir coucher avec ma sœur était la plus grande connerie de sa vie. Aujourd’hui, il dit qu’il va changer, qu’il reconnaît que tout est de sa faute, il dit qu’il va entamer un thérapie, toute sa famille est contre lui, moi de mon côté j’ai toujours des sentiments pour lui, mais je suis choqué comment peut on faire des choses pareilles, en plus il dit m’aimer, comment peut on faire du mal a quelqu’un qu’on aime. Et de plus si sa maîtresse ne l’avait pas piéger(message, enregistrement de leur conversation) il aurait toujours été avec elle, puisqu’il voulait vivre sa relation pleinement avec elle. Je sais plus ou j’en suis, aujourd’hui il dit m’aimer, et s’être fait manipuler par sa maîtresse qui est une perverse narcissique, mais moi il ne m’a jamais fait de cadeau en me trompant tout le temps. Il dit souffrir d’une dépendance affective vu du manque damour maternelle durant l’enfance. C’est facile, la dépendance affective a bon dos. Aidez moi s’il vous plait je suis au bord du gouffre, du suicide, j’ai trop mal a l’intérieur, ma santé en a pris un coup, je dépéri a vu d’œil. Dois le quitter ou lui donner une dernière chance.Aider moi…

    1. Bonjour Marie,

      De ce que je lis, lui, il n’est pas du tout un dépendant affectif, mais toi oui. Lui, on pourrait dire qu’il est dépendant au sexe, dépendant à l’ocytocine plus communément appelé « hormone de l’amour ».
      Marie, tu le sais au fond de toi et ce depuis longtemps qu’est-ce qu’il faudrait que tu fasses!!! À force de toujours ignorer les appels ou la petite voix intérieure que ton corps t’envoie, les problèmes vont toujours aller en empirant.
      Ça fait longtemps que vous avez dépassé le point de non-retour et il n’y a pas un homme sur cette Terre qui mérite que tu mettes fin à tes jours ou que tu te laisses mourir pour lui. Dis-toi que s’il t’aimait ou avait juste un tant soit peu de respect pour toi, JAMAIS IL NE TE FERAIT SUBIR UNE TELLE SOUFFRANCE ET/OU TORTURE INTERNE ET EXTERNE. Cet homme n’a de respect pour personne et encore moins pour lui pour agir et ignorer ses responsabilités et obligations d’homme marié. S’il vraiment, il avait du respect pour lui, il irait se faire suivre par des psychologues ou autres mais essayerait de s’améliorer mais ce qu’il te fait est inacceptable et tu ne devrais plus tolérer de pardon parce que se sont des mensonges d’une part, et d’autre part, toute sa vie est construite sur un paquet de mentries… et en plus, il se croit au travers ça.

      Tu as essayé, j’imagine à maintes reprises de lui faire entendre raison et toute cette énergie gaspillée que tu pourrais mettre son ton rétablissement serait beaucoup plus bénéfique. Tous ces pardons, excuses etc… tu y as cru mais c’est toujours la même affaire qui revient et jamais cette situation va aller en s’améliorant parce que c’est déjà allé beaucoup trop loin.

      TU ES UNE FEMME QUI MÉRITE D’ÊTRE AIMÉE DE LA BONNE FAÇON ET TU TE DOIS, TOI, ENVERS TOI-MÊME AMOUR ET RESPECT. IL PARAÎT QUE NOUS NOUS LAISSONS TRAITER DE LA MÊME FAÇON DONT NOUS NOUS VOYONS.

      Il y a plein de ressources qui pourrait d’aider à mieux comprendre son « pattern » et comme on dirait ici au Québec: Ce qu’il te dit, ce sont des promesses d’ivrognes. Il veut changer mais ne fait absolument rien pour le faire réellement. Et même, en thérapie, son traitement lui prendra plusieurs semaines voire années pour bien comprendre et y apporter les correctifs nécessaires. Et toi, dans tout ça, vas-tu toujours être dans la crainte d’une rechute… etc…

      Je suis désolée si mon message peut t’avoir choqué mais quand il est question de menace ou même penser au suicide, il est temps que tu ailles chercher l’aide dont tu as besoin et ce sans tarder.

      Chantale

    2. Bonjour Marie,

      Oui vous pouvez cesser cette relation, j’ai l’impression qu’elle a parfaitement rempli son rôle à présent.., à savoir celui de vous montrer ce qui vous reste à travailler.

      Marie, vous devez entendre que le problème n’est pas l’autre. C’est-à-dire que si cette situation vous arrive, c’est qu’une partie de vous l’a autorisée !.. Consciemment ou inconsciemment.

      Quitter cette personne ou non n’est pas le véritable problème, puisque tant que vous ne mettrez pas de conscience sur VOTRE mécanisme intérieur, votre schéma, vous répéterez ce genre de situation.

      Il n’y a qu’une seule solution : travailler sur vous et vous faire accompagner pour ‘’voir’’, comprendre et intégrer les messages que vous êtes en train de recevoir.

      Il est certainement temps pour vous de vous retrouver au calme, hors de l’influence extérieure. Vous devez décider d’arrêter de souffrir en considérant que vous méritez mieux que de la souffrance.

      A bientôt
      Maxime

      1. Bonjour Maxime
        Quelles sont les paramètres du travail sur soi-même est-ce que sur l’identité, croyances et valeur ,capacité , comportement ou
        environnent. par ou faut’ il commencer
        merci a vous

  140. bonjour à tous,

    Merci Chantale de ton temoignage qui me touche beaucoup. Tu me donnes de l’espoir. Je viens de decouvrir que j’etais DA et c’est pour moi la decouverte de ma vie. Je ne comprenais pas mon etat, ni ma soufrance. Je suis une DA et je vis avec un manipulateur. Il faut imaginer l’etat dans lequel je me trouvais il n’y a pas si longtemps.Aujourdhui j’ai mis un mot sur toute ma soufrance mais le chemin vers soi est très dur quand on a été broyé par son conjoint et son enfance.J’ai bien compris la theorie et je me suis bien documentée sur cette maladie (car je maintiens que c’est une maladie, je l’ai vecu comme ça)mais je ne sais pas comment concretement me retrouver. J’ai compris qu’il faut du temps et je suis prete, ma difficulté est que mon conjoint vit toujours avec moi donc je dois à la fois me reconstruire mais aussi me proteger de ses manipulations et parfois j’avoue que je suis dans une confusion totale entre la nouvelle moi qui veut s’en sortir et l’ancienne qui subit. je suis contente de vos temoignages qui m’aide et je voulais juste vous ecrire ça me fait du bien. bon courage à tous je suis sure que la vie peut être belle vraiment belle

  141. Qu’est-ce qui est plate dans tout ça, nous avons toujours tendance à se rappeler les beaux et les bons souvenirs qui fût merveilleux autrefois…
    Les mauvais souvenirs, les situations désagréables et tout ce qui suit avec est cela qu’on doit se remémorer pour ne pas retomber dans le piège d’en revenir à espérer. Y’a rien qui va faire que ça va pouvoir revenir comme avant.
    C’est certain que couper les ponts ou toutes autres sortes de contacts avec cette femme serait à éviter le plus possible pour guérir et arrêter de ressasser ses souvenirs à chaque fois qu’il y a contact et surtout pour ne pas se laisser entraîner par des belles paroles et/ou des actes (simulé) de tendresse et d’affection.

    Y’a pas vraiment de truc miracle à part de travailler sur soi et en être décidé et convaincu et avec le temps, le soleil revient dans toute cette noirceur et le meilleur reste à venir!!!

    bonne journée
    Chantale

    1. Bonjour à tous,

      Je suis tombée hier par hasard sur ce site car il parlait de dépendance affective. J’ai lu tous vos commentaires avec attention et je voulais apporter ma petite pierre à l’édifice, peut-être vous aiguiller sur quelque chose qui vous aidera, ou pas, c’est à chacun de savoir où il en est sur son chemin…

      Pour la petite histoire, je suis depuis 2 ans et demi une thérapie car j’en avais assez de me retrouver toujours, affectivement, dans les mêmes histoires dont je ne retirais au final que le sentiment d’avoir beaucoup donné, reçu aussi mais très peu en retour comparativement, et aussi pas mal souffert du manque d’attentions de mes ex-amoureux. De la souffrance et des engueulades qui ont parfois été jusqu’à la violence, verbale et physique.
      Bref, de cette thérapie, j’ai compris des choses, bien sûr, j’ai avancé sur certaines, bien sûr, mais il n’empêche que cette attirance, presque comme irrésistible, tout au moins parfaitement inconsciente, vers des hommes qui n’étaient pas en mesure de combler mes attentes, continue. La thérapie n’a pas agi sur cela.

      Et puis, il y a quelques semaines, dans une librairie, je tombe sur un bouquin : « ces femmes qui aiment trop » Tome 1 et 2 de Robin Norwood, sur l’histoire de femmes qui se retrouvent toujours avec des hommes qui ne leur conviennent pas, pourquoi, et quels actions mettre en place pour en sortir… Merveilleux, je l’achète ! Ce livre fut comme une évidence : je suis de ces femmes qui aiment trop, c’est pour ça, c’est ça en fait ! J’ai eu la révélation que je n’avais pas eu en thérapie…
      J’ai presque fini le livre et je réfléchis à comment mettre en place ce que l’auteur préconise.

      Si je poste ce commentaire aujourd’hui, c’est :
      1 – Parce que ce bouquin est d’utilité publique, il est simple à comprendre et pas cher (10€)
      2 – Il n’apparait pas dans la bibliographie du site
      3 – Il peut, je pense, aider beaucoup de personnes

      Ce livre publie les témoignages de femmes mais il peut correspondre tout à fait aux hommes car je pense que les mécanismes que l’on a mis en place dans nos vies sont les mêmes, que l’on soit une femme ou un homme.

      Dernière chose, la dépendance affective est une maladie. Elle est dangereuse au même type que la dépendance à l’alcool ou aux drogues. La personne que l’on aime ne devient-elle pas notre drogue ? Voilà, tout est dit.

      Chantale, si vous avez le temps, essayez de le lire aussi car, après avoir lu vos commentaires, très judicieux bien sûr, l’auteur du bouquin parle des personnes dépendantes affectives qui veulent devenir eux-mêmes thérapeutes, ou exercer un métier qui aident les autres.

      Voilà ma petite pierre à l’édifice. Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, je vous souhaite un très bel après-midi.

      Et comme nous sommes tous dans le même bateau, bon courage à tous.

      Nathalie

      1. Bonjour Nathalie,

        J’ai suivi ton conseil concernant l’achat de ces 2 livres. J’ai acheté le 1er puisque l’autre il ne restait plus d’exemplaire mais j’ai réussi à trouver sur internet un condensé de 11 pages du tome 2. J’en suis encore toute chavirée et les larmes qui me coulaient en même temps que je lisais ces quelques pages qui sont sans détour et droit au but. Résumé un livre en 11 pages, j’ai pu lire en gros l’essentiel mais sans que le sujet ne soit approfondi plus en détails pour que je comprenne vraiment bien tout ce que je viens de lire qui a de quoi à me faire défriser les cheveux de sur la tête (loll).

        Je ne viens pas d’un milieu de violence, d’abus ou quelque autres maltraitances que se soit. Je n’ai jamais manqué de rien au niveau matériel parce que nous étions une famille plutôt aisée… J’ai toujours été la fille à papa et je le suis encore d’ailleurs mais il va vraiment falloir que je me creuse la tête et faire ressortir des souvenirs enfouis et probablement effacés de ma mémoire pour que j’y voit plus clair.

        Depuis l’enfance, je vis avec le sentiment d’avoir rejeté ou plutôt mise de coté avec la naissance de mon frère de 14 mois mon cadet. Étant la plus vieille de ses 2 enfants mais pas vraiment plus vieille (faut s’entendre), je devais laisser toute MA PLACE au nouveau-né et qui nécessitait toute l’attention, les préoccupations, l’allaitement qu’elle lui donnait au sein etc… Ça s’est évidemment avec mon raisonnement d’adulte mais moi de 0-2 ans où ma mère était enceinte et après la naissance de mon frère, j’étais où moi là-dedans?? j’en ai aucune idée, je ne m’en souviens pas.

        J’écris et j’essaie de réfléchir en même temps et ce qui me vient à l’esprit c’est que je devais être raisonnable, compréhensive et avec les années je me suis refermée sur moi-même tout en voulait tellement essayer d’attirer son attention qu’elle le lâche mon frère et que j’existais moi-aussi mais toutes mes tentatives se sont avérées perdues d’avance (ouf que c’est dur).

        Même encore aujourd’hui, elle me compare sans cesse à mon frère qui lui a une femme, une maison, un bateau, un chien et de $$$$$$ pour bien paraître et rentrer dans ses standards et/ou critères qui si tu n’as rien.. té rien alors que lui a tout alors il a droit à l’estime et aux honneurs de notre mère.

        Et oui, j’ai tenté de tout lui remettre en pleine figure il y a plusieurs mois pour qu’elle avoue (comme c’est écrit dans le livre)et qu’elle s’excuse mais non elle a nié tout en bloc en me disant que tout était de ma faute parce que mon frère avait lui été capable de bien réussir alors que moi, plusieurs de mes choix ont laissé à désirer…

        Sans oublié qu’elle a foutu l’camps avec un autre homme alors que je n’avais que 15 ans nous laissant mon frère et moi avec mon père où là j’ai jouer à l’épouse de remplacement(sans inceste ou autre)en m’occupant de mon frère, les devoirs, les soupers, le ménage etc… pendant que madame prise d’une soudaine crise de la quarantaine a jugé qu’il n’était plus utile pour elle d’être là pour nous et qu’elle avait tout montré se dont nous avions besoins pour nous débrouiller dans la vie!!!!!

        Ouin bien là ça défoule, et je vais mieux aller dormir parcequ’il est minuit 15 ici au Québec.
        Serait-ce vraiment juste la relation mère/fille disons le désastreuse qui m’ont placé en carence émotionnelle dès mon plus jeune âge???

        J’entame le 1er tome demain et j’espère y trouver plus de réponses.

        Merci encore, tu es bien gentille
        Chantale

        1. Coucou Chantale,

          Ton message me touche beaucoup et je suis contente que tu aies pu lire le mien car je pense vraiment que ce livre peut être très utile à beaucoup de personnes.
          Encore faut-il être prêt à accepter ce qui y est dit, à voir que les histoires décrites ressemblent comme deux gouttes d’eau aux nôtres et, à partir de là, à choisir de changer et de sortir enfin de cette dépendance pour aller vers NOTRE bonheur.

          J’ai lu ton histoire et, pour moi, le déficit d’attention et d’amour que tu as subi est tout-à-fait suffisant pour avoir développé une dépendance affective. A nos yeux d’adulte, on peut considérer que, ce que l’on a vécu étant gosse, n’est finalement pas grand chose, mais justement on était gosse et tout ce que l’on reçoit, ou pas, de nos parents à une importance énorme, malheureusement.
          Ce qui est bien, c’est que, sachant cela, on ne reproduira pas cela avec nos enfants (ou ceux qui nous entourent) parce qu’on sait que chaque acte a sa conséquence.

          Moi aussi j’ai manqué d’attention, mon père n’est jamais venu me voir quand j’étais petite, mon beau-père était (est toujours) un égoïste fini qui apparemment ne m’aimait pas beaucoup, la fratrie s’agrandissait régulièrement et ma mère (je viens de m’en rendre compte) est aussi dépendante affective.

          Pour avancer, tu devras sans doute laisser tout cela derrière toi, c’est-à-dire finalement accepter que les choses aient été ainsi, qu’on ne peut les changer. N’alimente pas ton ressentiment envers ta maman sinon il ne te quittera jamais. Tu es en droit de lui dire ce que tu ressens bien sûr (lors de ma thérapie, j’ai écrit à mon père pour lui dire ce que je ressens envers lui depuis mon enfance) mais n’attend rien de cette démarche : elle est telle qu’elle est et c’est très difficile pour certaines personnes de se regarder en face car ça fait trop mal de voir qu’on a pas été à la hauteur. Laisse-là se mentir à elle-même, le plus important est que toi tu aies décidé de ne plus te mentir… On ne peut changer les autres, la seule personne sur laquelle nous puissions agir est nous-même.

          Tu as choisi d’avancer, de prendre une nouvelle voie professionnelle et d’aller vers toi, tout simplement, et c’est merveilleux. Il y aura toujours mieux, ou moins bien que nous, et d’ailleurs, aux yeux de qui ??? On s’en fout ! Il faut lâcher les boulets et devenir un petit peu égoïste. Je pense qu’on a suffisamment donné, il est grand temps de faire des grandes choses pour nous-mêmes.

          Chantale, tu es certainement une belle personne, et cette belle personne mérite que l’on prenne soin d’elle, alors prends soin de toi.

          Je te souhaite une bonne lecture et te dis peut-être à bientôt.
          Bonjour au Québec !!!
          Nathalie

        2. Nathalie et Denis, je ne sais pas si tu suis encore les posts de ce site mais vraiment me relisant ce que je n’avais jamais fait depuis 1 an passé déjà… J’en ai trouvé des réponses sur moi-même, je me suis souvenues d’épisodes aussi loin que quand j’avais 7-8-9 ans pour tout réemboiter correctement dans ma tête (et ce n’est pas fini parce que là je viens d’écrire tout correctement mais le tout n’est pas tout tout tout),j’en ai posé des questions à mon père et j’en ai lu des livres, des articles, des choses pour arriver à être plus « zen » et à en arriver au PARDON. Il me fallait passer par là parce que j’avais trop de rage, frustration à l’intérieur de moi et aujourd’hui je suis fière de mon parcours et être en mesure d’élever mon fils en sachant tout ce que j’ai pu apprendre au travers tout cela. Bénéfique pour ma vie et tout autant pour l’éducation plus adéquate de mon fils ce à quoi je veille et même que je viens d’entreprendre les procédures légales en annulation de ses droits d’accès de son père et surtout trouver la force et le courage ce que je n’avais plus avant et suite à notre rupture. Imagine toi que sa nouvelle conjointe fait  » des doigts d’honneur » ou dit FY en anglais mais là je ne sais pas si tu arriveras à saisir de quoi je parle et ce que veut dire cet expression… En gros, propos dégradant et injurieux à son endroit et il n’a que 10 ans. Et lui le père n’est pas mieux mais qu’il l’ait laissé tenir de tels propos envers son fils m’a fait disjoncter. Si elle n’a pas de respect envers ses enfants à elle et ne s’appropriera pas le droit de faire de même avec le mien surtout que je travaille moi-même sur mon propre respect, estime et confiance en moi-même qu’elle détruira une miette de sa fierté à lui. Présentement, mon ex est devant la suspension de ses droits d’accès et mon fils ne doit pas être en contacte avec cette fol%$% »$%. Je suis présentement dans une autre pente abrupte mais la suspension ne vise pas le père vis-à-vis son fils mais lui mon ex, il m’a dans le colimateur. C’est très difficile à garder les idées claires et froides devant mon fils qui ne comprend pas pourquoi son père ne vient même pas le chercher pour une simple sortie au parc… NON IL A CHOISI CETTE …… à la place de son propre fils et là il joue une guerre de nerfs avec moi mais c’est l’enfant qui est le plus malheureux et prit en otage. Je me rends compte que ce que moi je croyais de l’amour durant notre union était tout sauf ça et maintenant que je suis plus solide en que tout ce travail sur moi-même m’aide à avancer et à tasser mes peurs parce que je crois beaucoup plusss en moi et en mon jugement.

          Donc, je suis rendue là 1 an et demi plus tard et lui que je dois « dealer » avec parce que nous avons un enfant ensemble et maintenant que j’y vois plus clair et que je ne suis plus sous l’emprise de cette dépendance envers lui m’aide à ma reconstruction et voir beaucoup plus de choses positivement qu’avant.

          Bye et à une prochaine fois et vous ça va?? chacun et même les autres avez-vous des changements et/ou améliorations face à la dépendance affective??

          Chantale

          1. Salut Chantale,

            Désolé pour la réponse tardive.
            J’ai lu avec une attention particulière ton message qui me laisse croire que ton moral n’est pas au beau fixe. Tache de vivre le moment présent et essaie de le rendre le plus agréable possible avec l’être le merveilleux à tes yeux : ton fils. Et surtout ne te laisse pas envahir pas des pensées négatives. Au regard de tes écrits, tu es une personne de grande valeur. Je suis intiment convaincu que tu as la capacité de prendre de la hauteur face au comportant inacceptable de ton ex.
            Par ailleurs, j’ai également trouvé des réponses en remontant dans mon passé. Ce qui m’a permit de comprendre l’origine de ma dépendance. Il est regrettable d’avoir vécu une telle souffrance dans une relation toxique pour se réaliser (It is never too late..)
            Dis-moi Chantale, as-tu le sentiment de devoir accomplir quelque chose pour tourner la page.
            En te souhaitant une bonne journée sous le soleil québécois.

            Denis

      2. Bonjour Nathalie
        je vais faire de mon possible pour trouver ce livre, mais si j’en trouve suis à Alger
        je vous pris de m’aider à prendre notes des choses les plus importantes du livre
        merci Nathalie

  142. merci pour la reponse :), je lis deja enormement depuis la rupture et c’est vrai que j’ai deja pas mal avancer mais maintenant que madame reviens un peu a la charge , ca a recommencer un peu a se destabiliser dans ma tete , donc je me demdandais si malgres la theorie il n’y avait quand meme pas 2-3 astuces pour ne pas se laisser deborder par les emotions passées alors que je suis assez conscient que c’etait une relation toxique de sa part et une dependance afferctive de la mienne ! j’ai un peu peur de retomber dans le piege alors que mon cerveau est conscient et motivé a aller de l’avant ! c’est un peu un combat entre le coeur et la tete , car c’est assez frai comme separation ! mais en tout cas merci beaucoup

  143. Bonjour,je suis dans une relation tres difficile que nous avons du mettre fin depuis trois semaines,je sais que cette relation est toxique .j’aimerais que cela change ,je serais prete a fair des therapie de couple ou autre,mais je croit en etre la seul a vouloir aussi intensémement.pour linstant mon ex conjoint et moi prenons du recul,je sens quil me tien proche pour me garder au besoin et assez loin en meme temps pour juste pouvoir decrocher de moi quand il sera parfaitement prêt.quand il est loin et que je suis sans nouvelle,jai de la difficulté a respirer,je ne peux etre de bonne compagnie avec les autres(mes pensees me hante),jai meme de la difficulté a tere presente mentalement pour mon enfant .Si je peux dire avec gene..jai perdu presque le gout de vivre.jai de la difficulté a en parler avec verité a mes proche cars je me sens stupide de ne pas avoir autant de caractere que d’habitude et etre faible dans cette relation.
    JAI VRAIMENT BESOIN D’AIDE

    1. Allo Isabelle,
      Je me demandais si tu avais lu les premiers messages plus haut où moi et Denis ont s’écrivait???

      Ce que je peux te dire c’est que déjà tu le sais que c’est une relation toxique et qu’au plus profond de toi, tu connais la vérité quand à l’avenir de ton couple. C’est juste l’espoir qui te tiens dans cette relation-là parcequ’elle est déjà très effritée mais j’ai passé par là et plusieurs fois avec le même homme et être traitée ou jetée comme une vulgaire bebelle qu’il prend, s’en sépare et la reprend quand LUI ÇA FAIT SON AFFAIRE ET QUE ÇA LUI TENTE… C’EST TRÈS FRUSTRANT. On pourrait appeller ça être en effet de manque( sevrage )de la toxicité qui vous uni tout les 2.
      Une autre chose, parle-en et dit leur la vérité pour être mieux soutenue, si c’est possible. Fait garder ton enfant peut-être sera aussi une bonne idée pour te remettre les idées un peu plus clair.

      Mais une chose est bien certaine pour vouloir guérir et passer éventuellement à autre chose, il faut passer par l’étape de la souffrance et c’est inévitable. Si c’est bel et bien terminé dans sa tête à lui, tu devras faire face au même étapes qu’un processus de deuil(mort) et je pense qu’il y a 7 étapes. Les sentiments et émotions que tu vis présentement sont tous normaux et tu n’es pas plus folle qu’une autre et tu n’as pas à en avoir honte parce que tu as sûrement déjà tout fait pour que ton coupe aille mieux et tu veux encore en faire… Celui qui devrait avoir honte et se sentir mal et coupable, c’est l’autre qui n’assume pas et/ou ne veut plus.

      Un autre truc, c’est vraiment d’agir sur ton subconscient et de lui parler parce que c’est lui qui va te ralentir dans le processus de séparation. Quand tu seras bien décidée et tu peux même commencer maintenant en te disant à chaque fois qu’il te vient des idées noires, négatives de lui, il faut les stopper en te trouvant une courte phrase que tu te repetera 100x 200x par jours s’il le faut et ta phrase ne doit pas contenir NE PAS, PLUS rien de négatif. Ça peut être: J’ai décidé que je lâchais prise ( son nom ) en le laissant partir et pour améliorer ma qualité de vie.
      Même que moi j’avais lu dans un livre qu’on pouvait aussi se mettre un élastique autour du poignet et le faire claquer à chaque fois que tu te surprennais à penser négativement pour envoyer le signal au cerveau que si tu m’envoies une autre pensée du genre, elle sera contrecarré par un petit clac et ta petite phrase à répèter. Moi je l’ai fait et ça marche.

      Prend ça cool et une journée à la fois et toi aussi tu as un enfant comme moi alors met ton énergie sur ton enfant qui lui en vaut bien plus la peine et qui a besoin de sa mère.

      Bonne chance
      Chantale

  144. tout d’abord merci pour cette article :)c’est incroyable de voir comme on peut nous comprendre et de retrouver dans presques chaques phrases ce que nous avons vecu , ca fait plaisir de voir que nous ne sommes pas tout seul! mais je trouves cela fort theorique, lorsque nous nous rendons bien compte que l’on vivait une dependance affective , que l’on reconnait nos manques, qu’on veut absolument allez de l’avant et d’etre d’abord heureux soit même avant de redémarrer quelque chose, j’ai bien compris tout ce que vous avez expliqué mais comment le mettre en pratique ? comment ameliorer notre mental,le preparer , le changer pour apprendre d’abord a s’aimer sois-même,  » etre en paix » et combler ces vides sois meme ? merci d’avance 🙂

    1. Bonjour del,

      Peut-être ici y trouveras-tu quelques conseils de plus mais la théorie fait partie de la base pour bien comprendre la complexité de l’être humain. Travailler sur soi-même demande énormément de temps à lire et à comprendre pour être capable de faire remonter des souvenirs,des sensations, sentiments et des blessures profondes (souvent lointaine) mal guéries, refoulées, enterrées si profondément qui nous ont fait réagir avec des mécanismes de défense pour nous protéger.

      La toute première lecture qui m’a vraiment fait réagir et quand j’ai débuté mon processus à été le livre: La puissance du subconscient du DR.Brown qui est aussi disponible sur Youtube. Dès les premières pages, il demandait si nous savions pourquoi, il y avait des gens qui dans leur vie tout semblait leur réussir ( amour, carrière, argent etc..) alors que pour d’autre c’était tout à fait le contraire?? et il donnait comme raison que ceux qui réussisse sont magnétisés alors que pour les derniers eux sont démagnétisés…
      Puis là, j’ai réagit en riant en ayant même envoyé un E-mail le soir-même à mon père qui avait déjà lu le livre en lui racontant que si j’essayais de tout faire et tout changer ce qu’il y avait à changer sur moi-même et ce trop vite et tout en même temps mon cerveau en ferait de la boucane et disjoncterait. Mais ça a piqué ma curiosité et plus tu lis sur le sujet et plus tu comprends comment ton cerveau fonctionne et plus tu le comprends plus tu peux y apporter tes changements et tout s’emboîte dans ta tête et de l’ordre se place tranquillement. ( Et plus grossièrement, tu déprogrammes pour mieux te reprogrammer).

      Tout ça, il n’y a que toi qui peut le faire en voulant approfondir tes connaissances sur le sujet. Les réponses à la fin qu’en à moi ne peuvent pas être écrites dans de simples réponses déjà toutes formulées d’avance…

      Ceci a été pour moi le 1er livre et des articles et d’autres livres s’y sont ajouté par la suite lire.

      Alors bye bye
      Chantale

    2. Bonjour Del,

      C’est une bonne question et c’est la toute la différence entre « comprendre » les choses et les « vivres ». « Comprendre » est intellectuel, mental, alors que « vivre » est émotionnel, à l’intérieur, en soi…

      Vous avez tout compris, il est tant maintenant de ressentir… Et pour un homme, parfois, il y a des apriori… Est-ce votre cas ?!

      Vous devez aller contacter le processus en vous, plus ou moins inconscient qui fait que vous attirez ce genre de situation. A partir de la seulement, les choses changeront…

      Si au contraire elles se renouvelles, sous différentes « Formes », c’est que certaines choses ne sont pas encore mise en lumière, ou trop dans la tête, ou pas assez dans l’émotionnel…

      Vous semblez engagé, vous y arriverez donc…
      Si besoin, je vous recommanderai des personnes qui sauront vous accompagner dans votre monde émotionnel.

      A bientôt Del
      Maxime

  145. Camille 25 ans

    Bonjour Maxime, j’ai lu ton article… Je ne sais pas si je suis dépendante affective. Enfin enfait si, je le sais, je le suis… Mais j’ai pas l’impression que je le suis plus que la normale… N’est pas Dalaï-Lama qui veut…. Alors j’aime beaucoup ce couplet sur l’amour inconditionnel, mais bon à ce moment là on peut se mettre en couple avec n’importe qui, puisqu’il s’agit d’un amour sans conditions non ?
    Moi je pense que il y a toujours des conditions, (la personne doit nous plaire), et si on se sent heureux célibataire mais que ce bonheur est décuplé et que la vie a tellement plus de goût quand on est avec l’autre… C’est de la dépendance selon toi… Alors ok, je suis une femme je recherche la virilité, dois-je me laisser pousser des muscles et du poil au torse pour combler moi même mes vides et être épanouie et prête à me mettre en couple ? Selon toi, et beaucoup de courant de pensées, il faut être « un arrivé » pour se mettre en couple soit « tous être passé par la case thérapie, travail sur soi et tout ça »… Mais, pas tout le monde n’a le temps de faire ça, et ce qui ne le font pas et qui vivent quand même en couple vivent donc une relation de dépendance affective plus ou moins épanouissante… Dans mon monde, c’est comme ça que je vois les choses. Alors Merci de m’éclairer 🙂 Je veux grandir

    1. Bonjour Camille,

      Merci pour ton petit message plein de vie.. C’est chouette et ça fait du bien 😉

      Je te dis ça parce que c’est important pour le bonheur : notre capacité à observer nos situations, à prendre de la hauteur et à ne pas en faire un problème contribue grandement à notre épanouissement..

      Dans ton cas ça ressemble à : « J’ai un problème et je cherche des solutions, mais, je choisi aussi de voir le bon côté et j’en rigole… »

      Pour en revenir à ta question, il faut bien être dépendant un jour pour décider de ne plus l’être… c’est ça la norme… Ce qui n’est pas normal, c’est de s’en contenter et de subir cette dépendance sans rien chercher à changer…

      Tu es donc dans la norme, pas de soucis !

      Pour la Dalaï-Lama, tu as raison en effet. Si l’amour inconditionnel est indispensable, il ne suffit pour autant et nous ne pouvons donc pas nous mettre avec n’importe qui.

      Comme tu dis, il faut qu’il nous plaise, et c’est vrai, mais ce n’est pas encore assez précis :

      Derrière « qu’il nous plaise », il y a « le monde émotionnel ».. !! :

      Comment sais-tu, comment reconnais-tu un homme qui te plait d’un homme qui ne te plait pas ? D’ou te vient cette information ?

      Elle te vient de ton ressenti… Cela s’appelle tes « Essences ». Les Essences sont des émotions, elles sont la manière dont tu te sens en présence d’une autre personne.

      Les personnes heureuses sont des personne au clair avec leurs Essences ET faisant preuve d’amour inconditionnelle… Tu vois ? Elles sont la les conditions du bonheur…

      Donc, sans vraiment le faire exprès, tu te fis à tes Essences pour choisir tes relations, il est tant maintenant de « les conscientiser » et de les installer en toi..

      Lis cet article, il devrait t’aider…
      https://heureux-dans-sa-vie.com/essence-qualite-forme/

      Voilà la condition d’un couple heureux.

      Ensuite, si tu es heureuse seule et que tu l’es encore plus avec un homme, et bien parfait. Jusque la, pas de soucis. Si cet homme s’en va, tu es donc toujours heureuse également.., pas de dépendance dans ce cas… tout va bien ?!

      Je pense que il y a une problématique de fusion à cet endroit.. Relis cet article : https://heureux-dans-sa-vie.com/les-5-etapes-de-la-relation-amoureuse/

      Une chose est certaine Camille, la dépendance affective vient d’un vide en soi-même, que l’on cherche à combler par une autre personne.

      Donc oui Camille, et sans te laisser pousser les poils du torse (ce qui serait dommage je pense ;-)) tu devras un jour ou l’autre rencontrer ton vide intérieur pour cesser de le combler par ces hommes, qui eux, n’ont rien demandé et qui ne sont surtout pas la pour remplir ton vide (pareil pour les hommes qui cherchent la figure maternel dans leur relations)

      Toi tu as l’avantage d’être jeune et d’être ouverte, il est donc tout à fait possible que tu intègres et vive ces principes rapidement.

      Mais tu dois également savoir que mettre la main tout seul sur des parties inconscientes de soi-même n’est pas possible…

      Seul Jésus, Bouddha l’ont fait !! Et comme tu dis, tu n’est aucun des ces deux personnages..

      Ainsi, la très grande majorité d’entre nous aurons besoin de se faire accompagner, d’avoir un coup de main… Et entre nous, c’est bien plus intelligent que de galérer dans son coin et de souffrir.. Tout ça par manque de temps, par orgueil ou tout autre raisons non valable 😉

      Oui Camille, très clairement, toutes les personnes ne travaillant pas sur elles-mêmes subissent leurs automatismes et souffrent de l’effet miroir. C’est normal

      Dans une très grande majorité de couple, l’autre devient un souci et tous essaient de changer leur partenaire. Il y a peut-être de l’amour, je l’espère en tout cas, mais ce qui est sur également, c’est qu’il n’y a pas que ça.

      C’est pour cela que pour beaucoup, être en couple est compliqué voir source de souffrance, c’est pour cela qu’il y a tant de conflit : Parce que les personnes ne travaillent pas sur elles…!!

      J’espère t’avoir éclairé
      Tiens moi au courant !
      Maxime

      1. Bonjour Maxime
        je trouve vos interventions excellentes, je suis à Alger et j’ai constaté par notre culture, nous avons énormément de gens je pense 100% souffrent de dépendance affective dont je fais parti, j’ai fais de la PNL et de L’ACT Et EFT jusqu’au jours ou je me suis rendu compte que mon souci principale et DA, depuis honnêtement je travail sur moi-même ,mais besoin d’être bien orienté et guidé,est-ce possible d’acheter votre livre en version électronique et faire une formation spécialisé pour arrivé à aider les personne en DA merci a vous et à tout ce beau monde plein d’amour
        pour toute personne pouvant m’aider contactez-moi sur ma page Facebook
        https://www.facebook.com/hamid.nlp
        email:[email protected]

  146. Si, bien sûr qu’ IL a jugé… lui aussi.
    Merci Olivier. Je suis vraiment heureuse pour toi et tous ceux qui ont une vie magnifique.
    Bye bye

  147. Avec tout ça, j’ai oublié une autre chose importante :
    Maxime, ton article sur la dépendance affective est génial. Il m’ouvre des portes encore une fois !
    Merci.
    O.

    1. Merci Olivier ! C’est chouette ce que tu dis !

      J’aime beaucoup tes tournures de phrases et celle-ci est tout simplement parfait : ‘’ces souffrances qui seules peuvent amener notre degré de conscience à s’élever’’…

      Vivement le livre 😉 !!
      A bientôt !

  148. Bonjour Maxime, Chantale, Denis et Fran.
    Je trouve passionnant de vous lire. Vos messages sont riches de ces souffrances qui seules peuvent amener notre degré de conscience à s’élever, traversant les difficultés de nos vies pour nous faire toucher enfin l’Epanouissement.
    Laisser des commentaires sur le blog de Maxime, c’est comme allumer des phares dans la nuit de ceux qui aimeraient voir mais qui n’y arrivent pas. Il faut continuer.
    Maxime est non seulement généreux mais il est aussi porteur d’un message formidable, sincère et (le plus important) vrai. Je le sais pour l’avoir rencontré. Avoir échangé avec lui m’a permis de grandir.

    J’écris pour dire à Fran que si Maxime paraît dans sa dernière réponse un peu brusque et agressif, c’est parce qu’il a tout à fait raison dans les questions qu’il te pose. Pour grandir, il faut affronter les questions qui nous font mal. Si on n’en trouve pas la force, c’est parce que l’on n’est pas encore rendu assez bas.
    Si tu n’as pas la force de changer ta vie en ce moment, Fran, personne bien sûr n’a le droit de te juger et ce n’était surtout pas l’objectif de Maxime.
    Mais le fait que tu t’ouvres à nous est révélateur d’un certain appel au secours. Nous pouvons te montrer où se trouve l’escalier à gravir mais nous ne pourrons pas monter les marches à ta place. C’est cela que Maxime a voulu t’indiquer.

    La vie n’est pas belle, elle est magnifique !
    Hop zou, bonne soirée à tous !
    O.

  149. Merci pour vos réponses.
    Je ne crois pas que l’on puisse m’aider à retrouver la joie de vivre.
    J’ai essayé un temps les thérapeutes, mais cela ne m’a pas plus aidé, maintenant je n’en ai plus les moyens financiers et plus d’espoir d’aller mieux un jour.

    Voilà, je reste cloîtrée chez moi la plupart du temps, pour ne plus avoir l’occasion de le croiser, aussi parce que j’ai un enfant qui ne me permet pas d’envisager de sorties. Je ne peux plus envisager l’avenir sans le voir des us sombre. Je me sens si seule, mais je sais que personne ne pourra le remplacer et je n’ai absolument pas envie d’être avec quelqu’un d’autre, histoire de me sentir exister. Je me sens juste lamentable et aurais envie de disparaître. Si encore un aspect de la vie pouvait être positif, peut-être que j’aurais encore une raison de continuer., mais trop tard pour tout.
    De plus, j’ai l’impression de faire ch.. ceux qui m’entourent en ne sachant plus être légère et joyeuse, d’être seulement un poids pour tous, et je les comprends….

    1. Bonjour Fran,

      Il est certain que si vous ne faites rien pour aller mieux, vous n’irez jamais mieux. Vous êtes au cœur de la ‘’victimisation’’ et des ‘’lamentations’’.

      Il est évident que sans volonté de votre part, personne ne peut rien pour vous, même le meilleur des thérapeutes !!!

      Ce n’est pas de la magie, C’EST DU TRAVAIL SUR SOI ! Et ce travail demande de l’implication et de la volonté.

      – Mais voulez-vous vraiment vous en sortir ?
      – Avez vous suffisamment souffert pour en avoir suffisamment marre et vouloir ainsi changer ?
      – Préférez-vous une vie comme cela ou une vie joyeuse ?

      Aujourd’hui, les réponses sont évidentes il me semble…

      Fran, il faut que vous compreniez que, au fond de vous, il y a un ou des avantages à être dans cette position. Peut-être que vous pensez que les autres vont s’occupez de vous, peut-être que vous existez au travers de cette situation..etc

      Les raisons sont nombreuses et si vous ne travaillez pas sur vous, si vous ne répondez pas aux questions que je vous pose, nous ne le saurons jamais.

      Fran, vous êtes vraiment devant un choix, et ce choix, seul vous pouvez le faire.

      1. Décidez d’arrêter cette victimisation à deux balles et reprendre une vraie vie.
      2. Ou effectivement, vous plaindre et stagner les 20 prochaines années en trouvant des excuses à ce marasme réconfortant…

      Fran, si vous souhaitez VRAIMENT être heureuse, je vous assure que c’est possible et que vous trouverez des solutions.

      Mais si vous ne le souhaitez pas, PERSONNE ne pourra jamais rien pour vous.

      Entendez bien cela : aujourd’hui, et délibérément, VOUS  »VOULEZ » ETRE MALHEUREUSE. C’est le choix que vous faites actuellement…

      Pour changer cela, vous devez CHOISIR D’ÊTRE BIEN, vous devez CHOISIR D’ÊTRE HEUREUSE. Si vous ne décidez pas cela, si vous ne faites pas ce choix, vous serez et resterez malheureuse.

      Je serai là pour vous si un jour, vous souhaitez changer…
      Bonne continuation
      Maxime

  150. Bonjour Fran, je pense qu’on apprend de nos expériences douloureuses, elles nous permettent d’avancer, il faut je pense creuser en soi et essayer d’analyser pourquoi certains schémas se répètent…et l’aide d’un thérapeute peut être parfois indispensable….car ce n’est pas forcément évident de faire ce travail sur soi seul…j’en suis passée par là, et peux dire que maintenant mes « échecs » m’ont aidée et m’aident encore à me construire plus que mes expériences positives…
    bon courage

  151. Bonjour Fran,

    En laissant quelques lignes sur ce billet, tu as déjà franchi une étape. En lisant l’article de Maxime, j’ai pu mettre un nom sur ma souffrance intérieure : la dépendance à l’autre.

    Quelles sont les raisons de continuer dans ta relation ? Bien sur, la réponse n’est pas si évidente mais il est nécessaire que tu te poses cette question fondamentale. Puis une avalanche de questions émanera de cette première réponse. Cependant, il y a une chose que tu dois garder en tête : les réponses doivent venir du profond de toi-même et de ta conscience et certainement pas d’une vue de culpabilité ou tout autre sentiment. Il s’agit de toi et rien que toi.

    Tu peux t’exprimer librement sur ce site car il n’est pas polluer.

    Bonne journée
    Denis

  152. Je vous admire quand vous pensez les expériences douloureuses de la vie comme une possibilité d’être plus heureux. Moi je n’y arrive toujours pas depuis 19 ans. C’est plutôt l’effet inverse, plus ça va et plus je me sens seule, inutile et incapable. Désolée de lancer ainsi ce pavé dans la mare. Salut et j’espère vraiment que vous arriviez à mieux.

    1. Bonjour Fran,

      Je ne crois pas mériter votre admiration pour une chose normale de la vie. Soit nous décidons de s’enliser dans la déprime et d’y rester en s’accrochant au passé et aux beaux moments passés ensemble soit nous lâchons-prise. Pour ça, il faut absolument que que ce soit les mauvais ou les pires moments qui nous reviennent le plus souvent en tête. Parce que pour être rendu là(séparation), il y a fallu qu’il y ait plussss de pires moments que de bons moments. Lâcher prise sur des choses et/ou comportements désagréables qui est hors de notre contrôle et sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir et ne pas se complaire dedans non-plus.

      Si vous êtes toujours dans votre relation qui est non-satisfaisante, c’est normal que plus les années vont passées et plus vous vous engouffrez dans un vide sans fond.

      Tout le monde sur cette Terre mérite d’être heureux que ce soit avec le bon partenaire ou seul et pour l’instant moi j’ai choisi seule et elle est très loin encore cette idée de me remettre en relation avec un homme.

      Je mentirais ne plus éprouver aucun sentiment pour cet homme qui m’a fait tant souffrir et c’est pour ça qu’à 38 ans aujourd’hui, je suis rendue à l’analyse de ma vie et dans quelle direction je veux aller… et une chose est certaine, ce n’est plus continuer d’aller vers la souffrance mais la délivrance, donc ce n’est plus avec lui. Il restera le père de mon fils et j’aurai affaire à lui le restant de mes jours, malheureusement. Et je sais très bien qu’il ne changera jamais jamais jamais donc le détachement se fait progressivement.

      Pourquoi devrais-je être moi malheureuse pendant que lui se fou carrément que je sois malheureuse ou non??? Pourquoi continuerai-je à m’ennuyer de lui et que lui se s’ennuie pas du tout de moi?? Lui, il est heureux ou fait semblant avec l’autre, j’en sais rien et tant mieux pour lui si il est heureux pour l’instant parce que lui n’a rien compris et n’a rien changé et dans une couple d’années, bien ce sera l’autre femme qui se tannera d’être maltraitée. Lui c’est son schéma de répétition mais ne l’a pas compris encore donc ça va encore se reproduire dans sa nouvelle relation.

      Je crois sincèrement que du moment où l’on prend conscience que nous reproduisons des schémas à répétions, nous sommes en mesure de le stopper et aspirer à de meilleurs jours futur et tant que ceci n’est pas bien compris, la vie se charge de nous le faire comprendre de toutes sortes de façons différentes même si nous changeons éventuellement de conjoint et qui sera lui-aussi probablement du même type que le précédant.

      Ne perdez pas espoir… POSITIVISME ABSOLU EN TOUT TEMPS et faite confiance à la vie… comme le dirait si bien Maxime. Vous en valez la peine, c’est certain.

      Chantale

    2. Bonjour Fran,

      Alors, comment allez-vous ? Les réponses que vous avez reçues vous ont-elles aidées ? De quoi avez-vous besoin ? Comment puis-je vous aider ?

      Si vous souhaitez vraiment être heureuse, je vous propose de répondre à cette question : Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous dans votre vie ? De quoi souffrez-vous le plus aujourd’hui…

      On peut commencer par là…

      A bientôt
      Maxime

      1. Bonjour,
        J’ai regardé les commentaires de chacun et je me suis reconnue dans la dépendance affective cependant je la vis dans le domaine de l’amitié.
        est il possible d’être eclairee dans ce domaine.
        Merci d’avance.

  153. Bonjour Denis

    Merci pour vos commentaires et témoignages à toi et à Chantale.

    Comme tu le dis, il est fondamental de pouvoir s’exprimer et vider son sac. Il est même très fortement recommandé de se faire accompagner pour travailler émotionnellement ces situations.
    Si tu souhaites effectuer ce travail, je te recommanderai des personnes dont c’est le métier…

    Tu n’as pas à répondre à la question que tu te poses, tu as juste à grandir au travers de cette expérience que tu as vécu. Que, cette expérience t’a-t-elle apprise ?

    C’est tout ce que tu as à te demander et à en tirer des enseignements. La vie sert à cela, faire des expériences pour grandir et ainsi être plus heureux.

    C’est pour cela que la vie est belle !! Car elle nous permet, au travers de nos expériences de devenir de plus en plus heureux. C’est en fait une formidable opportunité de croissance que tu as vécu si tu sais en tirer partie et notamment en travaillant dessus.

    Ne reste donc pas « accroché » à cette aventure, tourne la page, remercie la vie de te vouloir du bien de la sorte et souris ! 😉

    Bravo et félicitation pour tous tes efforts.

    A très bientôt
    Maxime

  154. Denis pour l’instant j’ai juste le temps de t’écrire ceci:

    L’ESPOIR CRÉE LA PATIENCE QUI SE TRANSFORME EN SOUFFRANCE. D’où tu trouveras ta réponse à comment ai-je accepté tant de choses…
    Chantale

    1. Allo Denis et Mathieu, j’écrivais juste pour avoir de tes nouvelles de toi Denis pour savoir si tu allais de mieux en mieux depuis les quelques semaines écoulées.

      Moi, j’écris et je t’écris… et si je pouvais le crier à la terre entière, tellement je suis tellement contente. Comme j’en avait fait part dans mes précédents commentaires comme quoi je m’étais inscrite à un cours de Psychologie et Travail social.. Avant hier, j’ai reçu les 2 premiers résultats d’examens avec 90% pour le 1er et le 2e 84%, et hier encore 2 autres nouveaux résultats sont arrivés avec tous les deux 100%.

      Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas éprouvé des émotions semblables de satisfaction envers moi-même et surtout de fierté. Ça fait du bien.

      Durant toutes ses années à douter de moi…etc… et à en étant réduite à être l’ombre de moi-même… C’est tout un virage à 180 degré et maintenant je fais ce que j’aime pour embellir mon avenir.

      Comme quoi des fois, il faut vraiment un élément déclencheur triste et malheureux pour t’amener à réaliser et à te réorienter pour le mieux et surtout à reprendre sa vie en main. Parce que c’est vrai qu’on mérite le meilleur pour chacun de nous. Jamais je n’aurais découvert cette passion pour la psychologie si cette séparation n’avait pas eu lieu.

      Et le plus le intéressant, j’apprends et ça m’aide beaucoup à voir les choses différemment et en plus j’aime ça donc, ce n’est pas une corvée de lire tous ses livres.

      Même que j’ai eu un mémo du correcteur des examens mentionnant que j’étais bien au-dessus de la moyenne et que je n’aurais aucune difficulté à me rendre jusqu’à l’obtention de ce diplôme.

      À la prochaine et bonne journée à vous 2
      Chantale

      1. Salut Chantale,

        ET bien!!!! Cela fait plaisir de te lire. Je suis dans la même situation que toi dans un autre registre. Cependant, je partage avec toi cette passion pour la connaissance de notre intérieur. C’est un sujet sans fin…

        Si tu le souhaites, je souhaiterais partage avec toi notre expérience.

        Je te remercie de nous donner de si bonnes nouvelles.

        I wish you a nice day
        Denis

        1. YOUHOU !!! BRAVO Chantale !!!
          Comme le dis Denis, cela fait plaisir à lire… vraiment top !! Félicitation ! Et vive les états internes 😉 !!!

          Je me disais que ce pourrait être sympa que je fasse une interview de toi ! Tu pourrais nous expliquer ton chemin et surtout ta recette du bonheur !? Qu’en penses-tu ?

          Maxime

  155. Bonjour Chantale,

    Je suis d’accord avec toi sur le fait d’écrire fait du bien. Par contre, cela me rend triste de savoir que d’autres personnes ont vécu une relation destructive et sans avenir.

    12 ans !!! Que dire ? Too much tears have rolled down your face… Parler de tristesse est certainement pas la plus belle introduction. Cependant, c’est une réalité à accepter. Cette phase d’acception est probablement la plus difficile. De temps en temps, je voudrais tellement vider mon sac pour en finir. Mais, se confesser dans les moindres détails est particulièrement difficile. Je me sens victime et coupable de cette souffrance et cette dépendance à l’autre. A ce jour, je n’ai pas pu m’exprimer sur cette relation, même à mes amis les plus proches. En lisant tes lignes, cela a été possible de commencer à m’exprimer sur cette expérience via ces quelques lignes. Donc, un grand merci à toi.

    La comparaison que tu fais avec la bouteille d’oxygène se révèle tout à fait exacte. Nous avions besoin de prendre une dose de « dépendance », ce qui nous rendait de plus en plus « accro » à la bouteille. Jusqu’au jour ou cela devient plus possible d’être sous respiration artificielle. N’ayant plus ma bouteille d’oxygène, j’ai compensé dans le sport, ce qui m’a énormément aidé.

    Aujourd’hui, j’ai une question sans réponse : pourquoi ai-je accepter tant de choses de mon ex ? Régulièrement, je me dis que je suis un con version 2.0. Pourquoi n’ai-je pas pris cette décision plus tôt ? Tous les éléments pour prendre une telle décision étaient là.

    Il y a une phrase dont je souhaiterais partager avec toi : Le temps ne guérit rien, c’est ce que tu fais de ce temps… Cette locution est en parfaite adéquation avec le contexte actuelle.

    En préambule, j’ai mentionné que l’écriture est un excellent levier pour fermer ce chapitre de vie. Dorénavant, tu as une feuille blanche et ton plus beau crayon pour écrire un nouveau chapitre qui sera à l’image de ton TOI.

    En te souhaitant une agréable soirée
    Denis

  156. Donc bonjour Denis,
    Ça fait du bien d’écrire une partie de notre vie et de s’apercevoir qu’il y a d’autres gens au prise avec cette même problématique. Nous avons l’impression d’être seul(e) au monde et d’être incompris d’abord parce que les gens de notre entourage ont souvent vu venir les ennuis avant qu’ils ne surviennent. Pour ma part, je ne sais pas combien de fois j’ai pu entendre de décrocher et de cesser de croire qu’un jour tout allait redevenir comme avant… eh bien non, j’imagine que j’étais en amour avec l’amour et non en amour avec mon ex conjoint et lui en amour avec moi.
    Quand une rupture d’une union malheureuse est comparée à de la drogue et que nous nous retrouvions en manque… c très vrai et courir après notre dose de drogue n’est vraiment pas fameux comme comportement et de se comporter ainsi. Même quand c’est comparé à la perte de notre bouteille d’oxygène parce que l’ex est partie avec la bouteille et que nous ne sommes pas capable de respirer sans lui/elle, c’est vrai aussi et c’est plate à entendre mais c’est la réalité.
    Au court des 12 dernières années, il y a dû y avoir au moins 5 tentatives de ruptures complètes et c’est toujours moi qui revenait en rampant. Quand j’y repense, faux-tu être en non-respect avec soi-même pour retourner en pensant que tout va s’arranger et que tout va être merveilleux. Mais au départ avec toujours la ferme intention de ne jamais revenir et y mettre un terme une bonne fois pour toute à cette relation toxique et sans avenir mais le vide et le manque que ça créer, le profond malaise intérieur est tellement dur et lourd à supporter quand on ne sait pas qu’est-ce qu’on a.
    Oui, je te comprends et moi aussi c’est depuis le mois d’avril qu’on est séparé et je commence à être mieux dans ma peau et à apprécier les petits bonheurs de la vie. Apprendre à contrôler ses pensées négatives et se parler en se disant: STOP C’EST TERMINÉ CETTE RELATION ET J’AI DIT QUE JE LÂCHAIS PRISE ET QUE JE L’ACCEPTAIS. J’ai dû me dire cela une centaine de fois par jours les premières semaines et maintenant ses pensées d’une vie harmonieuse avec lui reviennent mais beaucoup moins fréquemment et dur moins longtemps.
    Avec des si et des j’aurais dont dû savoir, on ne va pas loin avec ça mais il y en a tellement de choses que je n’aurais pas toléré ni accepté mais une chose est certaine, mes critères de sélection du FUTUR PARTENAIRE

    1. vont être plus appropriés à ma personnalité.

      Alors merci pour ton partage toi aussi d’une partie de ton histoire.
      bye
      Chantale

  157. Merci Maxime,
    Je viens de terminer ton livre que j’avais déjà depuis quelque temps et tout tombe à point avec la situation que je vis présentement. Ceci m’apporte une autre façon de voir la vie et ainsi qu’il est bien vrai que nous recoltons la tempête si nous sommes contraire à nos valeurs et convictions. Pour le vivre, oui la vie me remet en pleine figure mes peurs et ma dépendance (emprise) face à mon ex conjoint manipulateur narcissique et pourtant, oui j’y ai cru et j’ai eu l’espoir longtemps qu’un déclic se passe dans sa tête et qu’il réalise que ses agissements n’étaient pas normaux. Mais bien sûr, c’était toujours la faute de moi, de mon fils, de tout le monde sauf de la sienne… Avec la lecture de ton livre, je prends conscience qu’il est dirigé par tout son environnement et c’est l’environnement et tous ses attributs qui lui dicte sa façon d’Être, d’agir ainsi que sa conduite inappropriée.
    Effectivement, pourquoi rester là-dedans ou tout faire pour qu’il revienne??? Je mérite beaucoup mieux et j’ai un travail et OUI cette fameuse prise de conscience, je suis en plein dedans. Comment ai-je pu me manquer autant de respect pour subir tout ça en espérant un peu d’amour et de reconnaissance? pour si peu quand je peux avoir gros. Oui sa fait mal et c’est très souffrant de trouver toutes les réponses et de faire face à mes peurs et à les accepter pour mieux les vaincre. Toutes les émotions sont mèlées et passent et reviennent…
    Pour mon ex, il a été plus facile de changer de blonde que se faire face et la faire cette prise de conscience parce que c’est vrai que la vie va lui représenter les personnes et les mêmes situations pour le faire finalement prendre conscience… Maintenant, je plaint la femme qui elle est probablement sincère et honnête comme moi je l’étais en croyant qu’avec son amour et sa patience elle va réussir à faire quelque chose de bien avec lui… c’est peine perdue. Je l’ai envié longtemps me demandant qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir de plus que moi??? Et la réponse c’est absolument rien et j’aime beaucoup mieux ma situation de mère monoparentale que leur situation de famille recomposée et je ne changerais pas de place. J’apprends à faire mon bonheur moi-même sans dépendre de lui. J’ai tout perdu mais c’est pas grave, je suis en reconstruction de mon MOI pour en ressortir encore plus forte et grandit.

    Alors merci beaucoup encore, c’est très apprécier le travail et la recherche que tu peux faire pour vouloir aider les gens.

    Voir la vie autrement et avoir confiance en la vie… voici ma nouvelle vision de ma vie et de ma place sur Terre

    Chantale

    1. Bonjour Chantale,
      Comme je comprends ton message… « tomber » sur un pervers narcissique est un enfer. Mais sois fière de toi, tu as pu voir quelle était sa personnalité et tu as fait le bon choix en quittant cette relation destructrice. On ne peut pas sauver une personne qui ne veut pas s’en sortir. Cette personne a également son chemin à faire…
      Tu as eu le courage de prendre une décision, et surtout ne regrette rien. Te reconstruire et prendre soin de toi te fera le plus grand bien. Ne culpabilise pas non plus, il faut essayer de prendre du recul et voir cette histoire comme une expérience. C’est vrai que ce n’est pas facile du tout de réaliser être passée par là et surtout d’avoir laisser faire ça.
      Ta nouvelle vision de la vie est très juste et très porteuse. Ce n’est pas pour rien non plus que tu es « tombée » sur l’article de Maxime 🙂
      Reste optimiste, courage et prends soin de toi.
      C’est quand on a tout perdu que l’on est vraiment face à soi. Alors dans le fond, on n’a rien perdu mais plutôt gagné une grande valeur : la liberté de son être 🙂
      « La liberté est de s’aimer et de croire en soi ». Si tu intègres cette phrase dans toute sa profondeur, on ne te fera plus de mal 🙂

      1. Merci beaucoup Anne pour ton message d’encouragement… c’est très apprécié. Maintenant en lisant toute cette psychologie à tous les jours, je me suis inscrite à un cours dans une Institue qui donne une formation par correspondance parce que je me suis découverte cette passion de vouloir apprendre et comprendre le comportement humain. Donc, dans 2 ans, j’aurai le diplôme en psychologie et travail social pour être intervenante auprès des gens dans le besoin. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et à 37 ans, enfin, j’aurai trouvé ma voie et ce que je veux faire dans la vie.
        Un but, voici mon but que je n’aurais probablement jamais eu si j’étais encore dans cette relation destructrice et qui ne m’aurait pas permis de faire cette prise de conscience pour me retrouver et me découvrir cette nouvelle passion. Voir la vie avec un nouveau regard et envisager le meilleur pour l’avenir, j’en suis très encouragée.
        Avec un certain recul, ma vie n’est plus aussi sombre que je pouvais l’entrevoir au début de la rupture… maintenant tout s’éclairci pour une vie meilleure..
        merci
        Chantale

        1. Bonjour Chantale,

          Tout d’abord, je me permets d’employer le « Tu » en espérant de ne pas d’offenser. Ensuite, je tiens à remercier Maxime pour la justesse des ses propos mais surtout pour une ouverture au plus profond de nous-mêmes.

          Après avoir lu tes commentaires et le courage d’écrire cette tranche de vie qui ta profondément affectée, je tiens également à apporter ma contribution.

          Tout comme toi, je viens juste de sortir d’une relation plus que difficile ou la dépendance émotionnelle était la clé de cette relation. Ma vie fut cristallisée uniquement sur elle. Je me sentais bien en sa présence croyant avoir trouvé le bonheur et un amour profond. Nous avons eu des instants forts en complicité qui nous emmenaient vers des difficultés de plus en plus difficiles sans comprendre les raisons. Même après un « Break », la dépendance était de plus en plus difficile à vivre au quotidien.

          En avril, j’ai pris la décision de mettre fin à cette relation. Avec le sentiment d’avoir tout perdu et incapable de sortir de cette prison sentimentale, j’ai commencé à écrire cette tranche de vie basé sur les faits sans comprendre le « pourquoi ».

          Aujourd’hui, je viens juste de comprendre la raison de ce mal si difficulté à vivre et à surmonter : un vide à combler en étant certain, avec une grande conviction, qu’elle pouvait me donner les clés de mon bonheur. Je prends cette expérience comme une leçon de vie avec une chaise pour les états que la vie puisse nous donner (Tristesse, solitude, complicité, joie, déception, …)

          Cette chanson dont les paroles sont le reflet de mon attachement pour elle.

          http://www.youtube.com/watch?v=IyoCqWlNWqI

          Trouver ce que tu cherches au plus profond de toi-même.

          Denis

    2. Bravo Chantale. Félicitation !
      C’est beau et juste ce que tu dis.

      Tu as tout perdu comme tu dis et tu sais en même temps que tu as tout gagnée !! (comme le dit justement Anne). Tu as gagné ta liberté, tu as gagnée ton bonheur, tu as gagnée ta véritable vie…

      Bravo !

      Tu peux faire confiance en la vie, elle est vraiment là pour nous rendre heureux si nous prêtons attention à ses messages.. ! ,-)

      Si tu as envie de travailler sur cette question de « ta place sur terre », je pourrais te donner une adresse de personne dont c’est le métier 😉

      A bientôt
      Maxime

      1. bjr,
        je viens de lire cet article sur la dependance affective et je crois vraiment que c’est de ça dont j’en souffre
        ça fait 2 ans que je suis en relation et depuis mes larmes n’ont pas séchées
        on a vecu des moments trés forts, on était trés complices mais j’ai était anéanti par ttes les déception qu’il m’a infliger
        franchement je pense que je l’aime et d’un autre coté je me dis que c’est de la dépendance parck jusk la il m’a fais souffrir, je me sens trahi, bléssée,
        j’ai trés mal et au mm temps je ne veut pas lacher prise et ça se degrade entre nous jour aprés jour
        hier il m’a dis qu’il ne ressent plus la flamme de l’amour qui ne s’est pas encore éteinte (en veille)
        je me sens perdue , je narrive a plus rien faire dans ma vie , je me sens seule, abandonné
        lui il veut qu’ont se donne du temps pour se retrouver et je ne tolére pas qu’il puisse penser ça ou mettre notre relation en question aprés tt ce qu’on a vecu et partager ensemble
        je lui ai tt donné tt, j’ai franchis tte les barriéres, j’ai enfrein mes propres principes pour lui et c’est ça ma récompenses!!!
        je ne sais plus quoi faire , je n’arrive mm plus a réfléchir et
        savoir qui a raison quia tord
        aidez moi svp
        je me sens submergée par tt ça
        j’ai mis ma vie de coté et j vis que pour lui

        1. Ok, très bien…

          Peut-être devriez-vous rationnaliser un peu plus et faire le tableau des « avantages » et des « inconvénients »…

          Si vous êtres malheureuse (et c’est la cas), quels sont vos avantages à faire durer cette relation ?

          Si ce n’est qu’une question de « possessivité » ou de « refus d’accepter » la situation telle qu’elle est, vous êtes consciente que ce n’est pas une motivation d’amour mais plutôt de peur ou d’orgueil… Et sans amour suffisant, nulles relations ne peut fonctionner…

          Et si vous l’aimez ne serais-ce qu’un peu, pourquoi ne lui rendez-vous pas sa liberté ?
          Et si vous vous aimez un temps soit-peu, pourquoi restez-vous dans une situation qui vous fait du mal ?

          Voilà les pistes que je peux vous donner… Pour aller plus loin, vous avez peut-être besoin de vous faire accompagner dans l’émotionnel…

          Bon courage Souad
          Maxime

      2. Bonjour à tous,

        Par expérience connaissez-vous des couples où les deux personnes étaient en état de dépendance affective, en ont pris conscience à travers une séparation totale quelques temps puis on réussi à se retrouver pleinement?

    3. Bonjour, je pense etre en ce moment dans la même situation et j’aurais besoin d’aide. Puis-je savoir quel livre vous à aidé ?
      Vous etes forte, bravo.

      1. Bonjour Marie,

        En fait des livres, il y en a plusieurs et il y en a un qui m’a été conseillé par une autre qui a déjà écrit sur ce site. Ces femmes qui aiment trop (tome 1&2)de Robin Norwood, Gagnez au jeu des échecs amoureux de Pascale Piquet,Les femmes mal-aimées de Mariela Michelena, Ces hommes qui frappent avec des mots (se libérer de la violence verbale) de Patricia Evans,Choisir qui on aime (de la dépendance à l’autonomie) de Howard M. Halpern,Ces gens qui critiquent tout (trouvez l’antidote aux attitudes toxiques) de Eric Maisel.

        Et j’ai bien aimé Parents toxiques de Susan Forward qui elle parle des traumatismes émotionnels vécus durant l’enfance par leurs parents et il faut apprendre à vivre avec. Ces blessures ont grandi avec l’adulte, modelant sa personnalité et ayant des répercussions dans sa vie familiale, sentimentale et professionnelle. En lisant ce livre, je me suis rendue compte des erreurs parfois anodines mais qui sont toxiques dans l’apprentissage de nos enfants et que nous ne savons pas ayant été éduqués avec ses valeurs et croyances.

        Vous m’en donnerai de nouvelles sur les livres ou si vous voulez partager une partie de votre histoire.

        En même temps, je suis coadministratrice d’un groupe sur Facebook sur les troubles anxieux pour ceux qui veulent me joindre ou m’écrire. TAG troubles d’anxiété et rechercher parmi les administrateurs mon nom parce qu’il existe plusieurs groupes et être certain de vous inscrire au bon… il me fera un plaisir de vous accueillir et souvent durant ces relations difficiles tous vivent de l’anxiété et plusieurs sont en dépression.

        Chantale Loiseau

        Souvent tout part de l’enfance et c’est là qu’il faut aussi comprendre quels ont été nos carences étant enfants pour comprendre pourquoi nous sommes portés vers ce genre de relation et ce type d’homme (ou femmes). Pour briser ce « pattern » ou schéma répétitif, il faut en être consciente.

    4. Bonjour,
      Je vis la même chose que vous depuis presque 3 ans, j’ai fuis un pervers narcissique ou plutôt « manipulateur » qui soufflait le chaud et le froid en passant de la douceur à la violence des propos (pas d’insultes mais des phrases dites parfois hors contexte qui étaient très blessantes).
      J’ai fuis et ai ensuite tout fait pour le revoir, lui parler sans réponse de sa part(forte dépendance).
      Juste quelques mots me suffisaient à avoir l’impression d’exister à ses yeux.
      C’est devenu obsessionnel ..je ne passe pas 2h sans penser à lui..la nuit, je me réveille avec son image..celles des jours heureux et je ne parviens pas à l’oublier.
      Régulièrement, je remet les pendules à l’heure avec moi même et me dit qu’il n’y a pas de » manipulateur » sans « manipulée »..c’est donc sur moi que je travaille pour parvenir à l’oubli..enfin j’essaie de m’y tenir, de ne pas culpabiliser mais de penser que je suis probablement une dépendante affective même si depuis je ne me suis attachée à aucun autre homme.
      Notre faille est visible à certaines personnes, il faut se proteger d’eux sans devenir parano ce qui est parfois difficile.
      A chaque fois que je suis tentée de reprendre contact avec lui..je repense à ses paroles blessantes, à sa suspition et au vide qu’il avait réussi à faire autour de moi pour ne pas replonger.
      Voilà je vous (et me) souhaite de vous (et me) en sortir..sans trop de douleur.

      1. Bonjour Tourdyvoir, voilà bien longtemps que vous nous avez fait part de votre vécu. A cette heure, j’espère que vous avez trouvé la sérénité. Je pourrais développer le cas d’une amie dans la même situation. Sa dépendance était si forte qu’après plusieurs années de suivi, elle est finalement retournée vivre avec son mari. Après une longue réflexion, je pense que ce genre de situation, parfois, ne peut se résoudre par un cheminement unilatéral du type « je quitte cette personne toxique et je refais ma vie ». Il me semble en effet que durant les années de vie commune les deux protagonistes créent une sorte de personne unique (fusion) composée des angoisses existentielles de chacun d’eux. Prétendre alors « séparer » les corps revient à amputer, déchirer cette « composition ». Or, chacun de nous a entendu parler de ces personnes à qui il manque une jambe et qui sont toujours en manque de cette jambe vingt ans plus tard, au point de tomber de leur lit croyant prendre appuis sur elle ! Pour tout dire, « résoudre » vraiment ce « précipité sentimental » nécessite de « gérer les deux comme un seul ». Evidemment, la plupart du temps, on a à faire à une personne volontaire sur les deux et on n’obtiendra jamais qu’une « guérison » partielle avec un risque important de « rechute ». Cela dit, je vous invite à la plus grande prudence quant à la stigmatisation de l’autre dans le rôle unique du « pervers narcissique ». Ayez en tête que l’autre est dépendant de vous !
        Une vision trop abrupte vous interdit de considérer avec sérieux la moitié du problème qui est le vôtre. Même une fois séparés ! Pour vous en convaincre, il suffit de vous demander si vous avez la certitude que ce « troisième personnage » n’est plus en vous ! Cette communauté de pensée, qui n’est possiblement que refoulée chez vous et toujours très vivante chez l’autre fera s’attirer les corps. On le sent dans certains commentaires ; une faiblesse, un contact et c’est reparti ! Avez-vous entendu parler de la méthode du guérisseur ?

    5. je te souhaite bcp de courage chantale tu es vraiment forte et courageuse pour etre capable afaire face a cette situation .
      c’est fort probable que c’est un manipulateur narcissique et pour cela ta eu la chance qu’il soit parti.

      bon courage pour la suite

      imene

    6. merci pour ce témoignage qui m’a fait versé une larme parce que je me reconnais dedans ayant vécu la même chose.
      je fais tout pour aller de l’avant désormais

    7. je suis à peu près dans le même état d’esprit. J’ai tout fait pour le secouer, pour l’aimer mais j’ai compris qu’il ne m’aime plus depuis très longtemps. J’attendais des marques de son amour, en vain. Il y a quelques années j’ai découvert qu’il en aimait une autre, il lui écrit et lui téléphone encore régulièrement. J’ai cru mourir. Maintenant son coeur est à l’autre mais il veut rester avec moi. Il me ment, dit qu’il m’aime mais j’ai lu ce qu’il avait écrit : il reste avec moi pour l’argent et les enfants qu’il n’aurait plus vu s’il avait divorcé. Je reste avec lui car je l’aime toujours, malgré tout, tout en sachant que je ne lui pardonnerai jamais, car il y a plein de choses que j’aime faire avec lui (par exemple de la moto, je n’ai pas le permis moto), mais j’ai appris à d’abord me rendre heureuse, avant lui.

  158. Ping : Comment mettre fin à sa relation amoureuse et bien le vivre.

  159. Merci Maxime pour cet article.
    Encore bien vu 😉
    ça fait du bien de lire des choses justes qui nous « parlent » , qui valident et confirment nos ressentis, ou qui nous ouvrent les yeux aussi parfois …
    Vivement le prochain ! …

    1. Et voilà l’apologie de la solitude !
      Chacun dans son coin ,chacun chez soi, rejoignant ainsi les millions de gens seuls grâce aux conseils avisés du gourou Eckart Tollé ,
      Y a t il du mal à puiser son énergie – mutuellement dans l autre ? Le ying et le yang symbole d’harmonie ne sont ils pas complémentaires ?
      Quel vision nombriliste celle qui pense que l ‘individu peut se suffire à lui même ?
      Je m’attend a des réactions virulentes de la part de vous tous
      On ne remet pas en cause la parole d’un gourou aux millions de livres vendus !!

      1. Malheur de misère… c’est sans espoir, pourquoi laissez-vous ce commentaire ? c’est aussi une manière pour que d’autres s’intéresse à vous, de façon maladroite et détournée, mais s’il vous plait, ne soyez donc pas désagréable, rien ne vous oblige à lire ce qui au fond ne vous correspond pas. Il y a tant de chose sur la toile qui peuvent vous satisfaire, où vous pourriez commenter de manière enjouée et positivement, cher Monsieur Dugland…

      2. Vous pensez peut être ainsi car vous n’avez pas vécu une relation de dépendance affective. Au delà des mots, il y a une situation qui si vous ne la connaissez pas ne peut pas vous parler. Beaucoup reprennent ce terme comme s’il pouvait être compris par tous car plus ou moins vécu par tous. Ce n’est pas le cas. Il y a une DESTRUCTION de l’individu dans cette relation, il ne s’agit pas d’une simple relation mal equilibrée. Parvenir à être seul est alors une victoire, une émancipation, une libération de l’individu. Hors, aucun individu ne cherche à être seul. Cette « solitude » là n’est que l’affirmation normale de l’individu adulte que tous connaissent, mais qui ne va pas de soi pour tous, qui constitue un combat à mener pour les personnes dépendantes. C’est la première étape pour ensuite espérer rencontrer une autre personne, avec qui constituer un ying et yang dans lequel les personnes sont complémentaires et puisent leur énergie l’une de l’autre ; une relation saine. Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la solitude mais d’évoquer les souffrances de certains individus à être. Et bien sûr qu’il est toujours utile de remettre en cause la parole des autres. D’ailleurs plus quelqu’un a de l’audience, plus il est indispensable de questionner ce que cette personne raconte.

        1. Votre commentaire est tout à fait juste. Pour avoir vécu la dépendance affective, pour la vivre encore un peu(moins)je me permets de dire que j’ai déjà ressenti la souffrance qu’elle peut engendrer. En lisant cet article je n’ai pour ma part, pas trouvé qu’il prônait la solitude et l’égocentrisme mais plutôt qu’il nous apportait des indications pour mieux se préparer à aller vers soir pour mieux aller vers l’autre après. Personnellement il me permet encore de trouver des pistes pour m’en sortir

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#P.3 - Accueil et Gestion Emotionnelle

Gérer les coups durs et les crises de vie. Faites la paix intérieure, libérez-vous de vos blessures et de vos peurs. Laissez-vous guider par vos émotions pour une vie pleine de sens.

  • Durée : 35 Vidéos (cours et méditations) et plus de 8 heures de contenu
  • Etat : Ouvert
  • Tarif : 149 €

#P.4 - Accéder au Moment Présent - Les Fondements de la Présence à soi

Installer l’équilibre et la paix intérieure indispensable à une vie épanouissante. Être en mesure de rester avec soi-même, dans l’Amour, sans se fuir ni se juger. Retrouvez calme et sérénité en toute circonstances même quand tout semble aller de travers

  • Durée : 19 Séances de méditations guidées à thème
  • Etat : Ouvert
  • Tarif : 149 €

#P.5 - Connaissance de soi et profils de personnalités

Mieux se connaitre en déterminant son profil de personnalité ainsi que celui des autres

Dans cette formation vous découvrirez l’outil Ennéagramme (la première triade). Vous passerez votre « test de personnalité » et connaîtrez votre profil dominant. Vous apprendrez à reconnaître l’influence de celui-ci sur vous et sur les autres, et vous saurez vous extraire du conditionnement de ce profil.

  • Durée : 1 mois
  • Etat : Ouvert
  • Tarif : 149 €

#P.6 - Définition de projets et Réalisation d’objectifs

Un objectif, un projet doit être en accord avec qui nous sommes et avec ce que nous aimons faire ! Pour cela, nous devons utiliser nos Forces et nos Dons Naturels, de manière à ce que ce projet s’aligne et soit un plaisir à entreprendre et à développer…

  • Durée : 36 Vidéos et plus de 8 heures de contenu
  • Etat : Ouvert
  • Tarif : 149 €

#P.7 - Psychologie Positive et Philosophie de Vie

Cesser la course au bonheur pour VIVRE le bonheur. Installer en soi un état stable et durable de bien-être, quel que soit les circonstances extérieures !

  • Durée : À venir
  • Etat : Ouverture prochainement
  • Tarif : 149 €

Les Cursus complets

Cursus accessibles individuellement et inclus dans l’école Happy-Coach. Des Coachings sont inclus dans les « Cursus Complets »

Une trentaine d’heures de contenu par formation. Ces cursus  professionnalisants donnent accès à trois mois de coaching

Ennéagramme : Connaissance de soi et des autres (Cursus Complet)

Étudiez en profondeur votre profil de personnalité ainsi que celui des autres. Puis prenez de la hauteur pour dépasser vos conditionnement et l’emprise de votre égo, ainsi accéder à votre autre dimension : l’Être

  • 40 Vidéos et plus de 24 heures de contenu
  • Etat : Ouvert
  • Avec cette formation, profitez de 3 mois de coaching offert
  • Tarif : 597 €

Le Pouvoir du Moment Présent (Cursus Complet)

Et si vous choisissiez la connexion à vous-même… Que se passerait-il dans votre vie ?

Il est fort probable que vous expérimentiez un grand sentiment de liberté, loin du tumulte de vos pensées négatives et répétitives, une sécurité retrouvée, quelques soient les difficultés et les défis de la vie, un esprit clair et apaisé, propice à l’accueil de la vie et non plus au combat pour la survie, une plus grande tolérance, vis à vis de vos limites et de celles des autres, l’envie de croquer la vie à pleine dents, avec de nouveaux projets passionnants et alignés, une nouvelle compréhension du monde, moteur nécessaire du changement, des messages limpides de vos guides, qui vous parlent pourtant mais que vous ne savez plus écouter, un sentiment de complétude, qui vous rapproche peu à peu de QUI vous êtes vraiment, l’accès à votre mission de vie, que vous cherchez peut-être désespéremment depuis des années…

  • Plus de 70 séances de méditation et plus de 30 heures de contenu
  • Etat : Ouvert
  • Avec cette formation, profitez de 6 (six) mois de coaching offert
  • Tarif : 597 €

Formation Modulaire :

Pour toujours avoir le bon outil au bon moment...

Le Nuancier – Hypnoses Ericksoniennes

Utilisez la puissance de l’Hypnose Ericksonnienne pour modifier ses schémas inconscients et se libérer de ses blocages. Certaines difficultés du quotidien peuvent facilement être surmontées lorsque l’on possède les bons outils : L’hypnose Ericksonienne est une approche thérapeutique puissante qui peut vous aider à surmonter vos problèmes et à atteindre vos objectifs.

  • Durée : 12 Séances à thème
  • Etat : Ouvert
  • Tarif : 360 €

Cours à la carte et à thèmes

Le bon cours pour chacune de vos problématiques !

Vous êtes au restaurant du bonheur et vous passez commande… Un peu de gestion des émotions par ci, un peu de notion sur le couple conscient par là, et puis pourquoi pas peaufiner votre expertise du lâcher prise, du pardon, ou encore de la confiance en soi… Quels que soient vos problématiques, vos envies, ou vos besoins, TOUT est là !

  • Durée : 24 Vidéos de 60 minutes chacune environ
  • Etat : Ouvert
  • Tarif :  94 €

Les 7 Piliers du Bonheur

#1 – Les Relations Amoureuses et le Couple Conscient

 

Comment vivre heureux seul comme à deux

Vivre heureux(se) avec soi-même et les autres. S’éveiller au travers de sa relation. Rencontrer la bonne personne ET, se rencontrer soi. Être heureux, seul comme en couple. Faire de son couple un cocon d’éveil et d’épanouissement. Apprendre à aimez inconditionnellement. Être en amour avec soi-même et les autres.

  • Durée : 32 Vidéos et plus de 8 heures de contenu

#2 – Communication complète et bienveillante

Savoir entendre et se faire entendre, pour créer et entretenir des relations vraies, sincères et authentiques.

  • Durée : À venir
  • Etat : Ouverture prochainement

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#3 – Accueil et Gestion Emotionnelle

Gérer les coups durs et les crises de vie. Faites la paix intérieure, libérez-vous de vos blessures et de vos peurs. Laissez-vous guider par vos émotions pour une vie pleine de sens.

  • Durée : 35 Vidéos (cours et méditations) et plus de 8 heures de contenu

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#4 – Accéder au Moment Présent – Les Fondements de la Présence à soi

Installer l’équilibre et la paix intérieure indispensable à une vie épanouissante. Être en mesure de rester avec soi-même, dans l’Amour, sans se fuir ni se juger. Retrouvez calme et sérénité en toute circonstances même quand tout semble aller de travers

  • Durée : 19 Séances de méditations guidées à thème

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#5 – Connaissance de soi et profils de personnalités

Mieux se connaitre en déterminant son profil de personnalité ainsi que celui des autres

 

Dans cette formation vous découvrirez l’outil Ennéagramme (la première triade). Vous passerez votre « test de personnalité » et connaîtrez votre profil dominant. Vous apprendrez à reconnaître l’influence de celui-ci sur vous et sur les autres, et vous saurez vous extraire du conditionnement de ce profil.

  • Durée : 1 mois

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#6 – Définition de projets et Réalisation d’objectifs

Un objectif, un projet doit être en accord avec qui nous sommes et avec ce que nous aimons faire ! Pour cela, nous devons utiliser nos Forces et nos Dons Naturels, de manière à ce que ce projet s’aligne et soit un plaisir à entreprendre et à développer…

  • Durée : 36 Vidéos et plus de 8 heures de contenu

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#7 – Psychologie Positive et Philosophie de Vie

Cesser la course au bonheur pour VIVRE le bonheur. Installer en soi un état stable et durable de bien-être, quel que soit les circonstances extérieures !

  • Durée : À venir
  • Etat : Ouverture prochainement

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